L’histoire culturelle de ce qui constitue aujourd’hui l’Ontario remonte à plus de 10 000 ans. Bon nombre de nations et de personnes ont choisi de s’établir sur ce territoire. MonOntario – une vision au fil du temps met en relief cette longue histoire par l’amorce d’une conversation entre Ontariennes et Ontariens au sujet de nos expériences, identités, valeurs et aspirations.
La Fiducie invite les résidents de toute la province à raconter des pans d’histoire – les lieux, les souvenirs, les photos, les artefacts, les œuvres d’art et les traditions qui les inspirent, les motivent et aident à les définir. Soyons les conteurs, historiens, archivistes ou visionnaires de la province!
Approfondissons la compréhension de l’Ontario, affichons notre diversité et créons un legs durable qui reflète l’envergure, la profondeur et la complexité de notre grande province, alors que nous imaginons l’avenir.
R. Dennis Moore (Archiviste, Société d'histoire multiculturelle de l'Ontario)
Cet écusson appartenait à Bohdan Panchuk, un des Canadiens les plus influents qui aient participé aux efforts visant à réinstaller des milliers d’Ukrainiens déplacés par la Deuxième Guerre mondiale.
À la fin de ce conflit, un nombre incalculable de réfugiés avaient perdu leur foyer et faisaient fa
MonOntario c'est...
MonOntario – Une vision au fil du temps visite des collectivités partout dans la province parce que nous voulons découvrir ce que l’Ontario signifie pour vous!
En 2017, nos stands interactifs et la tournée MonOntario seront sur place lors d’événements communautaires, dans les musées et ailleurs. I
Patricia
Un air de mystère entoure la photo prise par Simone Rusu du 401, rue Richmond Ouest – un édifice industriel patrimonial devenu un centre artistique et culturel – à Toronto. Cette photo a été prise pendant Portes Ouvertes Ontario 2017, pour le deuxième atelier du Programme de photo pour les jeunes du
Mélanie-Rose Frappier (bénéficiaire du Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations des jeunes en matière de conservation du patrimoine ontarien en 2014)
Sur la voie de la réconciliation
L’éducation est primordiale. Elle facilite le processus de guérison des peuples autochtones et favorise l’éveil de la conscience collective à l’égard de leur culture. Mes ancêtres ont lutté pendant des centaines d’années pour le droit d’adopter leur propre mode de
Deepa Mehta (réalisatrice, productrice et scénariste)
La riche diversité de l’Ontario
Quand je pense à l’Ontario, c’est l’inclusion et la diversité, et la richesse qui en résulte pour notre province, qui me viennent en tête. Dans un monde en proie à une xénophobie alarmante et à une dynamique nativiste, nous sommes, à mon avis, un refuge pour l’« aut
Ken Butland
Bon Echo
Vous voyez la pancarte – oh, vous y êtes;Bon Echo est un plaisir pour les yeux.
Des générations de familles font du campingAutour d’un feu et d’une lampe au propane.Elles rient et jouent, canotent et cuisinent,Ou se prélassent, la tête dans un bouquin.Les parents apprennent à leurs enfa
Marshall Pynkoski (codirecteur artistique de l’Opéra Atelier)
L’art face à l’adversité
Le 30e anniversaire de l’Opéra Atelier en 2016 a marqué un tournant pour notre compagnie. Cette saison coïncidait avec notre retour à l’Opéra royal du château de Versailles. Et notre arrivée en France le 13 novembre restera gravée dans notre mémoire : c’était le jour des a
Beth Hanna (directrice générale, Fiducie du patrimoine ontarien)
L’Ontario compte des esprits immensément créatifs. Les mots de Thomas King, d’Alice Munro, de Michael Ondaatje et d’Al Purdy. La musique de Glenn Gould, de Gordon Lightfoot, de la Nathaniel Dett Chorale et de Sarah Harmer. Les tableaux de Norval Morrisseau, de Doris McCarthy, d’A.Y. Jackson, de Daph
Kathy Stinson (auteur de livres pour les jeunes)
Lorsque j'ai commencé à aller au chalet dont la famille de mon mari est propriétaire depuis plus d'une centaine d'années, j'ai adoré le sentiment de continuité que j'y ressentais, car cinq générations profitaient des traditions que le grand-père Gordon a établies au début des années 1900. Et l'endro
Jeremy Collins
Un sanctuaire en toutes saisons
Quand je pense à Mon Ontario, mon esprit se tourne parfois vers ces froides journées de l'hiver canadien, à la fin de janvier et au début de février, au cours desquelles la neige et la glace prévalent et l'espoir du printemps n'est qu'un rêve éloigné, et pourtant j
Lynne D. DiStefano
Au fil de la « Tamise » ontarienne
Au milieu des années 1990, George Kapelos et moi, nous avons commencé à travailler à une exposition sur la rivière Thames (la « Tamise » ontarienne) qui allait avoir lieu au musée de London.
Je ne me souviens pas quand exactement la rivière a commencé à me fascin
Christine McMullan (née Orlowski)
Dans les années 1920 et 1930, mon père, ses six frères et sœurs et ses parents quittaient Toronto pour effectuer des travaux saisonniers dans des fermes de la région de Vineland. Il se souvient d’une ferme en particulier, la ferme Culps de la rue John, où il était logé dans une petite cabane avec to
Jasmine Ouellette
Un endroit où nous accueillons et aidons tout le monde.
- Jasmine Ouellette, Bay and Algoma Buskers Festival (Thunder Bay), le 30 juillet 2017
Diane
« Je suis fière d’être Canadienne. Les petits villages et les petites villes sont très amicaux, mais j’ai aimé Toronto aussi. J’ai aimé le tramway et le métro; c’est facile d’aller partout. »
Diane est née à Orangeville (Ontario), où elle a vécu une bonne partie de sa vie.
Elle avait une sœur jumell
Sara Waxman
Soupe Saxe-Cobourg
La charmante ville de Cobourg, sur le lac Ontario, est un lieu de rendez-vous des visiteurs à longueur d’année. C’est un endroit très agréable où passer la journée. En 1819, en l’honneur du mariage de la princesse Charlotte au prince Léopold de Saxe-Cobourg, la ville, qui s’app
Kevin Mannara (scolastique basilien (séminariste), paroisse catholique Our Lady of Assumption/Notre-Dame de l’Assomption, Windsor)
Ce qui était et ce qui sera
Le terme symbolkirchen pourrait approximativement être traduit comme une « église porteuse de symboles ». De telles églises évoquent des réalités qui nous dépassent. Elles ont le pouvoir de servir de pont pour relier ce qui a été et ce qui peut advenir en transcendant q
R. Dennis Moore (Archiviste, Société d'histoire multiculturelle de l'Ontario)
Voici le passeport temporaire d’Arthur Schönberg, un ingénieur naval estonien qui a bravé la haute mer pour se faire une nouvelle vie au Canada. Bien que je n’aie jamais rencontré M. Schönberg, la Société d’histoire multiculturelle de l’Ontario a préservé son histoire sur bande audio.
Arthur Schön
Charlie Fairbank (arrière-petit-fils de John Henry Fairbank, pionnier d’Oil Springs)
Un paysage qui demeure
Chaque matin, j’ouvre la porte de notre maison de ferme et je me retrouve dans un paysage immuable de beauté, façonné par le travail de l’homme et des chevaux. Dans les champs, au loin, les taches blanches des moutons; souvent, un cerf bondit dans le lointain et au-dessus de
William R. Fitzgerald (archéologue)
L’histoire et l’archéologie réunies par la foi
Le soupçon, la peur et l’intimidation attendaient les prêtres jésuites Jean de Brébeuf et Pierre-Joseph-Marie Chaumonot durant leur « mission des Anges » dans la « Nation Neutre » du 2 novembre 1640 au 19 mars 1641. Le territoire de cette confédératio
Konrad Sioui (ancien grand chef de la Nation huronne-wendat)
Le cœur de l’Amérique du Nord
Nombreuses sont les histoires que nous pouvons raconter. Pensons en tout premier lieu à celle du mot « Ontario », dont bien des gens ignorent la signification, avançant différentes explications. Il faut savoir que, dans la langue huronne « io » est un superlatif et «
Jean-Luc Pilon (conservateur, Archéologie centrale, au Musée canadien de l’histoire d’Ottawa)
Le don du voyage dans le temps
À l’été 1982, je menais des recherches archéologiques près des côtes de la baie d’Hudson, le long de la rivière Severn. L’un des sites sur lequel nous faisions des recherches avait été utilisé à diverses reprises. D’après les premiers éléments de preuve, des gens ava
Nathan Tidridge
Les habitants de #Waterdown réservent leur place pour la parade du père Noël de Flamborough qui aura lieu plus tard dans la journée. #MonOntario
Paul Yee (historien et auteur)
Raconter l’histoire des Canadiens d’origine chinoise
Je suis inspiré par quelque chose d’immatériel : le passé, surtout celui des Canadiens d’origine chinoise. J’ai grandi à Vancouver sans en savoir beaucoup sur mes origines. Mais je n’ai jamais cessé d’en faire le récit depuis que j’en ai trouvé
Diane Denyes-Wenn, conservatrice
Maison-musée de la famille Rose
... une petite maison de loyalistes qui survit depuis les années 1790 après avoir abrité sept générations de la famille Rose, des quakers ayant fui les États-Unis après la Révolution américaine. De nombreux artefacts qui ont été utilisés au cours de l’histoire de la m
Musée de la Niagara Historical Society
Niagara-on-the-Lake est une des rares villes de l’Ontario où il y a des Noirs depuis le début de la province. C’est toutefois au cours des années qui ont suivi la Guerre de 1812 que le nombre d’immigrants noirs et d’esclaves en fuite a augmenté à Niagara. Après l’adoption de la loi américaine de 185
Refuge agricole des garçons arméniens
Le 1er juillet 1923, 50 garçons arméniens arrivent dans cette ferme en provenance de Corfou, en Grèce. Les « garçons de Georgetown », comme on les appelle alors, arrivent au Canada entre 1923 et 1927. Ils sont 109 au total. Ces orphelins sont des survivants du génocide arménien (1915-1923). Leur sor
Dawson Bridger
La photo de mon arrière-arrière-grand-père, Frederick Allen Weir, sur la page couverture du magazine Rod and Gun de 1913, établit un lien entre moi et un membre de la famille que je n'ai jamais connu. Elle a été prise près du parc provincial Rondeau, où ma famille vivait à l'époque. Frederick Weir,
Larry Wayne Richards (ancien membre du conseil de la Fiducie, professeur émérite et ancien doyen de la faculté d’architecture, du paysage et du design John H. Daniels, Université de Toronto)
Les trains de l’Ontario
Mes premiers souvenirs visuels de l’Ontario, je les tiens d’un train de voyageurs il y a 45 ans. En 1972, j’ai franchi la frontière à Detroit et pris le train de Windsor à Toronto. De ma fenêtre, j’appréciais le paysage du Sud-Ouest de l’Ontario, le vert ondoyant des terres