L’histoire culturelle de ce qui constitue aujourd’hui l’Ontario remonte à plus de 10 000 ans. Bon nombre de nations et de personnes ont choisi de s’établir sur ce territoire. MonOntario – une vision au fil du temps met en relief cette longue histoire par l’amorce d’une conversation entre Ontariennes et Ontariens au sujet de nos expériences, identités, valeurs et aspirations.
La Fiducie invite les résidents de toute la province à raconter des pans d’histoire – les lieux, les souvenirs, les photos, les artefacts, les œuvres d’art et les traditions qui les inspirent, les motivent et aident à les définir. Soyons les conteurs, historiens, archivistes ou visionnaires de la province!
Approfondissons la compréhension de l’Ontario, affichons notre diversité et créons un legs durable qui reflète l’envergure, la profondeur et la complexité de notre grande province, alors que nous imaginons l’avenir.
Christine McMullan (née Orlowski)
Dans les années 1920 et 1930, mon père, ses six frères et sœurs et ses parents quittaient Toronto pour effectuer des travaux saisonniers dans des fermes de la région de Vineland. Il se souvient d’une ferme en particulier, la ferme Culps de la rue John, où il était logé dans une petite cabane avec to
Refuge agricole des garçons arméniens
Le 1er juillet 1923, 50 garçons arméniens arrivent dans cette ferme en provenance de Corfou, en Grèce. Les « garçons de Georgetown », comme on les appelle alors, arrivent au Canada entre 1923 et 1927. Ils sont 109 au total. Ces orphelins sont des survivants du génocide arménien (1915-1923). Leur sor
Marshall Pynkoski (codirecteur artistique de l’Opéra Atelier)
L’art face à l’adversité
Le 30e anniversaire de l’Opéra Atelier en 2016 a marqué un tournant pour notre compagnie. Cette saison coïncidait avec notre retour à l’Opéra royal du château de Versailles. Et notre arrivée en France le 13 novembre restera gravée dans notre mémoire : c’était le jour des a
Mélanie-Rose Frappier (bénéficiaire du Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations des jeunes en matière de conservation du patrimoine ontarien en 2014)
Sur la voie de la réconciliation
L’éducation est primordiale. Elle facilite le processus de guérison des peuples autochtones et favorise l’éveil de la conscience collective à l’égard de leur culture. Mes ancêtres ont lutté pendant des centaines d’années pour le droit d’adopter leur propre mode de
David P. Silcox (auteur, éducateur, administrateur culturel et défenseur des arts)
MON ONTARIO, C’EST :
RosalieAbella, RobertAitken, AndréAlexis, LouApplebaum, MargaretAtwood, IainBaxter&, StanBevington, BillBissett, JeanBoggs, DaveBroadfoot, EdBurtynsky, JackBush, JackCostello, DavidCrombie, KikiDelaney, LouiseDennys, MichaeldePencier, RamsayDerry, RupertDuchesne, BuddFeheley
R. Dennis Moore (Archiviste, Société d'histoire multiculturelle de l'Ontario)
Cet écusson appartenait à Bohdan Panchuk, un des Canadiens les plus influents qui aient participé aux efforts visant à réinstaller des milliers d’Ukrainiens déplacés par la Deuxième Guerre mondiale.
À la fin de ce conflit, un nombre incalculable de réfugiés avaient perdu leur foyer et faisaient fa
R. Dennis Moore (Archiviste, Société d'histoire multiculturelle de l'Ontario)
Voici le passeport temporaire d’Arthur Schönberg, un ingénieur naval estonien qui a bravé la haute mer pour se faire une nouvelle vie au Canada. Bien que je n’aie jamais rencontré M. Schönberg, la Société d’histoire multiculturelle de l’Ontario a préservé son histoire sur bande audio.
Arthur Schön
Ken Butland
Bon Echo
Vous voyez la pancarte – oh, vous y êtes;Bon Echo est un plaisir pour les yeux.
Des générations de familles font du campingAutour d’un feu et d’une lampe au propane.Elles rient et jouent, canotent et cuisinent,Ou se prélassent, la tête dans un bouquin.Les parents apprennent à leurs enfa
Jasmine Ouellette
Un endroit où nous accueillons et aidons tout le monde.
- Jasmine Ouellette, Bay and Algoma Buskers Festival (Thunder Bay), le 30 juillet 2017
Paul Yee (historien et auteur)
Raconter l’histoire des Canadiens d’origine chinoise
Je suis inspiré par quelque chose d’immatériel : le passé, surtout celui des Canadiens d’origine chinoise. J’ai grandi à Vancouver sans en savoir beaucoup sur mes origines. Mais je n’ai jamais cessé d’en faire le récit depuis que j’en ai trouvé
Jeremy Collins
Un sanctuaire en toutes saisons
Quand je pense à Mon Ontario, mon esprit se tourne parfois vers ces froides journées de l'hiver canadien, à la fin de janvier et au début de février, au cours desquelles la neige et la glace prévalent et l'espoir du printemps n'est qu'un rêve éloigné, et pourtant j
Karolyn Smardz Frost (archéologue, historienne et auteure primée)
À la recherche de la terre promise
En 1985, le Conseil scolaire de Toronto et le ministère de la Culture de l’Ontario ont mis sur pied un centre de ressources archéologiques. Des écoliers et des bénévoles pouvaient y creuser le passé de leur ville et explorer les artefacts des différentes cultures
Diane
« Je suis fière d’être Canadienne. Les petits villages et les petites villes sont très amicaux, mais j’ai aimé Toronto aussi. J’ai aimé le tramway et le métro; c’est facile d’aller partout. »
Diane est née à Orangeville (Ontario), où elle a vécu une bonne partie de sa vie.
Elle avait une sœur jumell
Patricia
Un air de mystère entoure la photo prise par Simone Rusu du 401, rue Richmond Ouest – un édifice industriel patrimonial devenu un centre artistique et culturel – à Toronto. Cette photo a été prise pendant Portes Ouvertes Ontario 2017, pour le deuxième atelier du Programme de photo pour les jeunes du
Nathan Tidridge
Les habitants de #Waterdown réservent leur place pour la parade du père Noël de Flamborough qui aura lieu plus tard dans la journée. #MonOntario
Jean-Luc Pilon (conservateur, Archéologie centrale, au Musée canadien de l’histoire d’Ottawa)
Le don du voyage dans le temps
À l’été 1982, je menais des recherches archéologiques près des côtes de la baie d’Hudson, le long de la rivière Severn. L’un des sites sur lequel nous faisions des recherches avait été utilisé à diverses reprises. D’après les premiers éléments de preuve, des gens ava
Musée de la Niagara Historical Society
Niagara-on-the-Lake est une des rares villes de l’Ontario où il y a des Noirs depuis le début de la province. C’est toutefois au cours des années qui ont suivi la Guerre de 1812 que le nombre d’immigrants noirs et d’esclaves en fuite a augmenté à Niagara. Après l’adoption de la loi américaine de 185
Dawson Bridger
La photo de mon arrière-arrière-grand-père, Frederick Allen Weir, sur la page couverture du magazine Rod and Gun de 1913, établit un lien entre moi et un membre de la famille que je n'ai jamais connu. Elle a été prise près du parc provincial Rondeau, où ma famille vivait à l'époque. Frederick Weir,
Larry Wayne Richards (ancien membre du conseil de la Fiducie, professeur émérite et ancien doyen de la faculté d’architecture, du paysage et du design John H. Daniels, Université de Toronto)
Les trains de l’Ontario
Mes premiers souvenirs visuels de l’Ontario, je les tiens d’un train de voyageurs il y a 45 ans. En 1972, j’ai franchi la frontière à Detroit et pris le train de Windsor à Toronto. De ma fenêtre, j’appréciais le paysage du Sud-Ouest de l’Ontario, le vert ondoyant des terres
Alicia Hawkins
En 2006, des étudiants de l’Université Laurentienne et de l’Université de Toronto faisaient des fouilles au site Thomson-Walker, dans le comté de Simcoe. Ce site est un gros village huron-wendat se trouvant sur une propriété de la Fiducie du patrimoine ontarien. Je me souviens nettement du jour où u
Site historique de la Case de l’oncle Tom
Chaises berçantes en noyer noir ornées de sculptures ouvragées dans la tradition de l’art populaire, trouvées dans la région de Dresden, 3e quart du XIXe siècle. Il existe plusieurs chaises semblables provenant de la même région, dont trois dans la collection du site historique de la Case de l’oncle
Kevin Mannara (scolastique basilien (séminariste), paroisse catholique Our Lady of Assumption/Notre-Dame de l’Assomption, Windsor)
Ce qui était et ce qui sera
Le terme symbolkirchen pourrait approximativement être traduit comme une « église porteuse de symboles ». De telles églises évoquent des réalités qui nous dépassent. Elles ont le pouvoir de servir de pont pour relier ce qui a été et ce qui peut advenir en transcendant q