L’histoire culturelle de ce qui constitue aujourd’hui l’Ontario remonte à plus de 10 000 ans. Bon nombre de nations et de personnes ont choisi de s’établir sur ce territoire. MonOntario – une vision au fil du temps met en relief cette longue histoire par l’amorce d’une conversation entre Ontariennes et Ontariens au sujet de nos expériences, identités, valeurs et aspirations.
La Fiducie invite les résidents de toute la province à raconter des pans d’histoire – les lieux, les souvenirs, les photos, les artefacts, les œuvres d’art et les traditions qui les inspirent, les motivent et aident à les définir. Soyons les conteurs, historiens, archivistes ou visionnaires de la province!
Approfondissons la compréhension de l’Ontario, affichons notre diversité et créons un legs durable qui reflète l’envergure, la profondeur et la complexité de notre grande province, alors que nous imaginons l’avenir.
Musée de la Niagara Historical Society
Niagara-on-the-Lake est une des rares villes de l’Ontario où il y a des Noirs depuis le début de la province. C’est toutefois au cours des années qui ont suivi la Guerre de 1812 que le nombre d’immigrants noirs et d’esclaves en fuite a augmenté à Niagara. Après l’adoption de la loi américaine de 185
Miptoon (Anthony Chegahno)
Anthony Chegahno, dont le nom anishinaabe est Miptoon, est un aîné, un résident de Neyaashiiningmiing et un ancien conseiller de bande pour la Première Nation chippewa de Nawash.
J.M. Rowe, Esquesing Historical Society
La Grande Guerre de 1914-1918Le front intérieur – Georgetown
C’est grâce aux efforts du Women’s Institute de Georgetown que cette courtepointe a été créée en 1915. Les citoyens devaient débourser 10 ¢ pour faire broder un nom sur un carré qui allait servir à la réaliser. Elle a été terminée à temp
Dawson Bridger
La photo de mon arrière-arrière-grand-père, Frederick Allen Weir, sur la page couverture du magazine Rod and Gun de 1913, établit un lien entre moi et un membre de la famille que je n'ai jamais connu. Elle a été prise près du parc provincial Rondeau, où ma famille vivait à l'époque. Frederick Weir,
Tracy Lawson
Je m’appelle Tracy Lawson et je suis une descendante directe d’Enerals Griffin. J’ai tout appris au sujet de mes incroyables origines par mon père, Dave Lawson, ici sur la photo devant la maison Griffin.
Il a découvert son héritage et l’histoire de sa famille à la fin de sa vie, comme le montre l
Pamela
Le fleuve Saint-Laurent a toujours fait partie intégrante de Brockville. Pour la famille Fulford, qui a vécu dans la ville à partir du milieu du XIXe siècle, et qui a vu sa fortune augmenter de façon faramineuse après 1890 par suite de ses investissements dans les « pilules Pink pour personne pâle »
Carl Benn (faculté d’histoire, Université Ryerson)
Photos d’une résidence édouardienne
J’ai 16 photographies montrant la résidence de mes arrière-grands-parents à St. Catharines vers 1905. Personnellement, j’aime ces photographies parce qu’elles contiennent des détails de la vie de mes ancêtres. Je vois aussi dans ces images certains meubles avec
Jeremy Collins
Un sanctuaire en toutes saisons
Quand je pense à Mon Ontario, mon esprit se tourne parfois vers ces froides journées de l'hiver canadien, à la fin de janvier et au début de février, au cours desquelles la neige et la glace prévalent et l'espoir du printemps n'est qu'un rêve éloigné, et pourtant j
Code des droits de la personne de l'Ontario
Le Code des droits de la personne de l'Ontario entre en vigueur le 15 juin 1962 et établit l'égalité des droits et la protection contre la discrimination en tant qu'éléments primordiaux du droit provincial. Première loi du genre au Canada, le Code est conçu pour proclamer et faire respecter la « dig
Diane Denyes-Wenn, conservatrice
Musée Mariners’ Park
2065 County Road 13Picton (Ontario)
Ce musée présente des artefacts de l’histoire maritime du comté de Prince Edward. Exposition sur les phares, les épaves de navires, la pêche, la contrebande de l’alcool, les courses de bateaux et les embarcations de toutes sortes. Ouvert de la
Diana Yampolsky
Mon partenaire, Ted Kowalczyk, et moi-même avons fondé l’école Royans Professional Vocal School (alias The Royans School for the Musical Performing Arts) en 1984. Auparavant, Ted et moi avions présenté des spectacles en duo dans la région de Toronto, un duo appelé « Toronto Mini Caravan ».
No
Cameron Ylimaki
Fierté et bonheur.
- Cameron Ylimaki, Bay and Algoma Buskers Festival (Thunder Bay), le 29 juillet 2017
R. Donald Maracle (chef des Mohawks de la baie de Quinte)
Christ Church, la chapelle royale de Sa Majesté chez les Mohawks en territoire mohawk de Tyendinaga
Durant la Révolution américaine, les Mohawks ont été forcés d’abandonner leurs terres dans le nord de l’État de New York. En 1784, après avoir passé plusieurs années à Lachine, au Québec, un groupe
Centre des sciences de l'Ontario
Le Centre des sciences de l’Ontario se tisse une place dans l’histoire
Le Centre des sciences de l’Ontario est le fier propriétaire d’un métier à tisser Jacquard datant du XIXe siècle, qui utilise des chaînes de cartes perforées pour contrôler les mouvements de la machine. Essentiellement, la prés
Katherine Low
La maison de la rue Drake
Au numéro 3. Bâtie en 1876, cette maison a été témoin de bien des changements et en a connu beaucoup; elle n’est pas tout à fait la même maintenant, mais je pense qu’elle est pas mal du tout pour ses 141 ans.
Lorsque mes parents l’ont achetée pour y loger leurs deux to
Laura Wickett
Un patrimoine industriel à Jordan Harbour
Pour vous rendre là où se cache l’un des joyaux de Niagara, vous devez tout d’abord trouver une impasse où vous stationner à Jordan Station, puis emprunter un sentier envahi par les buissons jusqu’à un pont ferroviaire à chevalets en acier. Suivez-le au-de
Michael Runtz (professeur, naturaliste, auteur et photographe)
Répondre à l’appel d’Algonquin
Naturaliste de longue date, désireux d’explorer l’histoire naturelle de l’Ontario, j’ai été à même d’apprécier à quel point la biodiversité de cette province est riche. Le Nord possède la toundra la plus méridionale au monde, que fréquentent l’ours polaire et le rena
Sylvia
J’ai l’âme aventureuse; je suis née comme ça, c’est dans mes gènes (on m’appelle encore Ajala la voyageuse). Nous sommes déménagés au Canada en 2015, après avoir vécu dans quatre pays et avoir voyagé dans une vingtaine… et ce n’est pas fini. Nous ne connaissions pas grand-chose du Canada avant de dé
Jean-Luc Pilon (conservateur, Archéologie centrale, au Musée canadien de l’histoire d’Ottawa)
Le don du voyage dans le temps
À l’été 1982, je menais des recherches archéologiques près des côtes de la baie d’Hudson, le long de la rivière Severn. L’un des sites sur lequel nous faisions des recherches avait été utilisé à diverses reprises. D’après les premiers éléments de preuve, des gens ava
Mélanie-Rose Frappier (bénéficiaire du Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations des jeunes en matière de conservation du patrimoine ontarien en 2014)
Sur la voie de la réconciliation
L’éducation est primordiale. Elle facilite le processus de guérison des peuples autochtones et favorise l’éveil de la conscience collective à l’égard de leur culture. Mes ancêtres ont lutté pendant des centaines d’années pour le droit d’adopter leur propre mode de
William "Liam" Wadsworth
Découvrir nos âmes oubliées
Pour moi, l'archéologie n'est pas simplement un chemin vers la découverte historique. Elle peut aussi être un instrument de recherche de la vérité et, au besoin, de la justice pour les peuples passés et actuels. Le désir de découvrir les histoires qui ne sont pas racont
L’honorable Elizabeth Dowdeswell (29e lieutenante-gouverneure de l’Ontario)
La conscience de notre province
L’édifice de l’Assemblée législative de l’Ontario, achevé en 1893, est une magnifique structure imprégnée des récits des moments les plus marquants de l’histoire moderne de notre province. C’est un lieu riche en traditions, dont l’une figure parmi les plus récentes
Holly Martelle (directrice chez Timmins Martelle Heritage Consultants Inc.)
Espoir en l’avenir
Mes journées d’archéologue se résument bien souvent à analyser minutieusement et systématiquement de petits fragments de la vie quotidienne, et ce, pendant des heures et des heures. L’an dernier, au cours d’une recherche archéologique en plein centre-ville de Toronto, nous avons