L’histoire culturelle de ce qui constitue aujourd’hui l’Ontario remonte à plus de 10 000 ans. Bon nombre de nations et de personnes ont choisi de s’établir sur ce territoire. MonOntario – une vision au fil du temps met en relief cette longue histoire par l’amorce d’une conversation entre Ontariennes et Ontariens au sujet de nos expériences, identités, valeurs et aspirations.
La Fiducie invite les résidents de toute la province à raconter des pans d’histoire – les lieux, les souvenirs, les photos, les artefacts, les œuvres d’art et les traditions qui les inspirent, les motivent et aident à les définir. Soyons les conteurs, historiens, archivistes ou visionnaires de la province!
Approfondissons la compréhension de l’Ontario, affichons notre diversité et créons un legs durable qui reflète l’envergure, la profondeur et la complexité de notre grande province, alors que nous imaginons l’avenir.
Gabriela Iglecias
Chez moi, avec ma communauté!
- Gabriela Iglecias – Journée nationale des Autochtones au lieu historique national Fort York – 21 juin 2017
Scarlett Janusas (présidente, Scarlett Janusas Archaeology Inc.)
L’archéologie sous-marine
« Dans 20 ans, vous regretterez davantage les choses que vous n’avez pas faites que celles que vous avez faites. Alors, larguez les amarres. Mettez les voiles et sortez du port ô combien sécurisant. Explorez. Rêvez. Découvrez. » – Mark Twain, auteur américain
J’ai touj
Lynne D. DiStefano
Au fil de la « Tamise » ontarienne
Au milieu des années 1990, George Kapelos et moi, nous avons commencé à travailler à une exposition sur la rivière Thames (la « Tamise » ontarienne) qui allait avoir lieu au musée de London.
Je ne me souviens pas quand exactement la rivière a commencé à me fascin
Joseph Desloges (professeur aux départements des sciences de la terre et de la géographie, Collège Woodsworth, Université de Toronto)
Célébration des badlands de Chinguacousy
Des centaines de milliers d’Ontariennes et d’Ontariens ont visité les badlands de Chinguacousy – ou terre des jeunes pins. Ce substrat rocheux en argile-schiste en proie à une érosion rapide se situe au pied de l’escarpement du Niagara. Il s’agit d’un éléme
Philip Pritchard (vice-président et conservateur du centre de ressources, Temple de la renommée du hockey, et gardien de la coupe Stanley)
L’Ontario et la Coupe Stanley
Le hockey est le sport national du Canada, et qui dit hockey dit coupe Stanley. La coupe inspire un grand respect aux amateurs, joueurs, entraîneurs et directeurs d’équipe, et la tradition et l’aura qui l’entourent sont incomparables.
J’ai eu le privilège de voyager
R. Dennis Moore (Archiviste, Société d'histoire multiculturelle de l'Ontario)
Cet écusson appartenait à Bohdan Panchuk, un des Canadiens les plus influents qui aient participé aux efforts visant à réinstaller des milliers d’Ukrainiens déplacés par la Deuxième Guerre mondiale.
À la fin de ce conflit, un nombre incalculable de réfugiés avaient perdu leur foyer et faisaient fa
Yannick Bisson (acteur et réalisateur, cinéma et télévision)
Renouer avec la nature
J’avais à peu près 8 ans lors de ma première visite en Ontario, à partir du Québec. Je me souviens très bien de l’arrivée en automobile par l’autoroute Don Valley. Baker Street de Gerry Rafferty jouait à la radio et j’étais complètement fasciné de voir autant de vastes espaces
Rozyur Rahman
J’aime l’Ontario parce que nous pouvons faire des randonnées dans ses nombreuses forêts. Je peux jouer dans les parcs et les terrains de jeu.
- Rozyur Rahman, Centre des sciences de l'Ontario, le 21 juillet 2017
Erin S.
J’ai grandi à LaSalle dans les années 1980, et nous prenions alors plusieurs fois chaque été le traversier pour l’île Boblo. Une partie de cette île, qui est située dans la rivière Detroit en face d’Amherstburg, a été un parc d’attractions du début du XXe siècle à sa fermeture en 1993.
Il y a que
Musée de la Niagara Historical Society
Niagara-on-the-Lake est devenue l’un des nombreux endroits qui accueillirent des enfants pauvres des rues et des asiles d’indigents de Grande-Bretagne. Maria Rye acheta l’ancien palais de justice et prison de Niagara, tout juste à l’extérieur de la Vieille Ville, en 1868. Elle transforma le bâtiment
Leah et Kaitlin, Place Fulford
Dans un lieu historique, nous travaillons quotidiennement avec des artefacts et nous les présentons au public. Ce qui n’est pas évident, c’est l’histoire qui se cache derrière chaque objet, qui rend nos recherches encore plus emballantes et intéressantes. Cette photo montre quelques-uns des 79 objet
Ellen Scheinberg (auteure et présidente, Heritage Professionals/Archives)
Souligner l’histoire des cimetières juifs de Toronto
J’ai développé une passion pour les cimetières ces dix dernières années. Tout cela a commencé à l’époque où j’étais directrice des Archives juives de l’Ontario, quand j’ai organisé une visite du cimetière de l’avenue Pape avec l’artiste locale Sus
Christine McMullan (née Orlowski)
Dans les années 1920 et 1930, mon père, ses six frères et sœurs et ses parents quittaient Toronto pour effectuer des travaux saisonniers dans des fermes de la région de Vineland. Il se souvient d’une ferme en particulier, la ferme Culps de la rue John, où il était logé dans une petite cabane avec to
Sam Steiner (rédacteur en chef de la Global Anabaptist Mennonite Encyclopedia Online et archiviste à la retraite des Mennonite Archives of Ontario)
Une nuée de témoins
En tant qu’historien du mennonisme en Ontario, j’ai toujours aimé errer dans les cimetières mennonites et amish. Ces lieux calment l’âme, qu’il s’agisse des cimetières modestes du Vieil Ordre (amish ou mennonite) comportant de simples stèles ou des cimetières mennonites assimil
Alphonse Tourville
Élevé en Ontario, nation crie d’Attawapiskat, survivant des pensionnats, j’ai parcouru le Canada, je vis à Terre-Neuve, mon nouveau foyer depuis 30 ans, mais rien ne supprime le désir de nombreuses visites.
Jean-Luc Pilon (conservateur, Archéologie centrale, au Musée canadien de l’histoire d’Ottawa)
Le don du voyage dans le temps
À l’été 1982, je menais des recherches archéologiques près des côtes de la baie d’Hudson, le long de la rivière Severn. L’un des sites sur lequel nous faisions des recherches avait été utilisé à diverses reprises. D’après les premiers éléments de preuve, des gens ava
Sara Waxman
Soupe Saxe-Cobourg
La charmante ville de Cobourg, sur le lac Ontario, est un lieu de rendez-vous des visiteurs à longueur d’année. C’est un endroit très agréable où passer la journée. En 1819, en l’honneur du mariage de la princesse Charlotte au prince Léopold de Saxe-Cobourg, la ville, qui s’app
Oksana Kravets
Il y a des gens qui s’arrêtent pour respirer le parfum des roses. Certains se réveillent de bonne heure pour assister au lever du soleil. Mon père guette les orages.
Petite fille, je le voyais se lever aux premiers grondements du tonnerre, baisser le son de la télé et se placer devant la fenêtre.
W. Kelly
Cette table et cette chaise appartenaient à ma grand-mère. Elle la tenait de son père, qui l’avait, ainsi que ses deux frères, amenée au Canada tout juste après la Première Guerre mondiale. Sa mère était morte en couches. Elle m’a montré les médailles de guerre de son père quand j’étais petit garçon
Patricia
Un air de mystère entoure la photo prise par Simone Rusu du 401, rue Richmond Ouest – un édifice industriel patrimonial devenu un centre artistique et culturel – à Toronto. Cette photo a été prise pendant Portes Ouvertes Ontario 2017, pour le deuxième atelier du Programme de photo pour les jeunes du
Atom Egoyan (cinéaste, écrivain et producteur)
Usine de filtration d’eau R.C. Harris
Chaque fois que je reçois des personnes en visite à Toronto, je les emmène à l’usine de filtration Harris. Ce magnifique complexe est l’un des quelques rares exemples qui restent de l’architecture industrielle art déco ayant survécu jusqu’à ce jour, et son emp
Jeremy Collins
Un sanctuaire en toutes saisons
Quand je pense à Mon Ontario, mon esprit se tourne parfois vers ces froides journées de l'hiver canadien, à la fin de janvier et au début de février, au cours desquelles la neige et la glace prévalent et l'espoir du printemps n'est qu'un rêve éloigné, et pourtant j
David P. Silcox (auteur, éducateur, administrateur culturel et défenseur des arts)
MON ONTARIO, C’EST :
RosalieAbella, RobertAitken, AndréAlexis, LouApplebaum, MargaretAtwood, IainBaxter&, StanBevington, BillBissett, JeanBoggs, DaveBroadfoot, EdBurtynsky, JackBush, JackCostello, DavidCrombie, KikiDelaney, LouiseDennys, MichaeldePencier, RamsayDerry, RupertDuchesne, BuddFeheley
Delany Leitch, maison-musée Backus-Page
John Pearce a fondé la fromagerie Tyrconnell en 1865 sur sa propre ferme. À l’époque, les boîtes à fromage ne se trouvaient même pas partout dans le comté d’Elgin, de sorte que M. Pearce et ses hommes devaient faire le long et lent voyage jusqu’à Ingersoll, et en revenir, pour s’en procurer. Plus ta
Beth Hanna (directrice générale, Fiducie du patrimoine ontarien)
L’Ontario compte des esprits immensément créatifs. Les mots de Thomas King, d’Alice Munro, de Michael Ondaatje et d’Al Purdy. La musique de Glenn Gould, de Gordon Lightfoot, de la Nathaniel Dett Chorale et de Sarah Harmer. Les tableaux de Norval Morrisseau, de Doris McCarthy, d’A.Y. Jackson, de Daph
Sean Fraser
Le ravin
Résistant au quadrillage des ingénieurs coloniaux, sculpté sans relâche dans le haut plateau par un très ancien ruisseau, ses eaux ensevelies se fraient un chemin jusqu'au Don et de là jusqu'au lac. Sur ses rives, un kaléidoscope de fleurs sauvages, de bourgeons, de feuilles et de débris
Larry Wayne Richards (ancien membre du conseil de la Fiducie, professeur émérite et ancien doyen de la faculté d’architecture, du paysage et du design John H. Daniels, Université de Toronto)
Les trains de l’Ontario
Mes premiers souvenirs visuels de l’Ontario, je les tiens d’un train de voyageurs il y a 45 ans. En 1972, j’ai franchi la frontière à Detroit et pris le train de Windsor à Toronto. De ma fenêtre, j’appréciais le paysage du Sud-Ouest de l’Ontario, le vert ondoyant des terres