L’histoire culturelle de ce qui constitue aujourd’hui l’Ontario remonte à plus de 10 000 ans. Bon nombre de nations et de personnes ont choisi de s’établir sur ce territoire. MonOntario – une vision au fil du temps met en relief cette longue histoire par l’amorce d’une conversation entre Ontariennes et Ontariens au sujet de nos expériences, identités, valeurs et aspirations.
La Fiducie invite les résidents de toute la province à raconter des pans d’histoire – les lieux, les souvenirs, les photos, les artefacts, les œuvres d’art et les traditions qui les inspirent, les motivent et aident à les définir. Soyons les conteurs, historiens, archivistes ou visionnaires de la province!
Approfondissons la compréhension de l’Ontario, affichons notre diversité et créons un legs durable qui reflète l’envergure, la profondeur et la complexité de notre grande province, alors que nous imaginons l’avenir.
John Steckley
Mon histoire du côté des Brodie
En 1835, un gamin écossais de neuf ans appelé Alexander Brodie, qui venait de Peterhead, dans le nord-est de l’Écosse, est arrivé par navire et par bateau dans le sud de l’Ontario. Lui et sa famille ont passé leur première année rue Lot (maintenant, la rue Queen),
Amanda J. Ferry
Toutes les différentes cultures qui sont les bienvenues ici.
- Amanda J. Ferry, jour de l'émancipation, Site historique de la Case de l'oncle Tom, le 5 août 2017
MonOntario c'est...
MonOntario – Une vision au fil du temps visite des collectivités partout dans la province parce que nous voulons découvrir ce que l’Ontario signifie pour vous!
En 2017, nos stands interactifs et la tournée MonOntario seront sur place lors d’événements communautaires, dans les musées et ailleurs. I
D’après une entrevue avec Josephine Mandamin (grand-mère et récipiendaire d’un Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations en matière de conservation du patrimoine ontarien en 2015)
Marcher près de l’eau
Lorsque nous sommes en harmonie avec l’eau, nous prions pour elle. L’eau que nous portons, nous prions pour elle et nous la prions; nous lui parlons. Nos esprits et nos cœurs sont avec l’eau que nous portons. L’eau est très précieuse. Nous l’avons adoptée. Nous l’avons recuei
Michael Bliss, 1941-2017 (historien, auteur primé et professeur émérite, Université de Toronto)
Retour chez soi
La première fois que j’ai vu la rive du lac Canoe au camp Ahmek, dans le parc Algonquin, remonte à 1951. J’ai revu cette rive l’été dernier, 65 ans plus tard, et le paysage est demeuré intact, presque inchangé.
Des plaques évoquant les faits saillants de chaque été passé au camp
Ellen Scheinberg (auteure et présidente, Heritage Professionals/Archives)
Souligner l’histoire des cimetières juifs de Toronto
J’ai développé une passion pour les cimetières ces dix dernières années. Tout cela a commencé à l’époque où j’étais directrice des Archives juives de l’Ontario, quand j’ai organisé une visite du cimetière de l’avenue Pape avec l’artiste locale Sus
Susan Bryan (présidente bénévole du Nature Reserves Committee des Thunder Bay Field Naturalists)
Quelqu’un est passé par ici avant nous
Je me tiens sur le pont d’un petit bateau, affrontant les houles de la rivière Nipigon, là où elle s’élargit pour former le lac Supérieur. Devant moi, une falaise rocheuse se dresse hors de l’eau. Sa paroi montre une série de pictogrammes (lignes, cercles et
Site historique de la Case de l’oncle Tom
Manille retrouvée dans l’épave du S.S. Duoro, dans les îles occidentales de la Sicile. Les manilles comme celles ci étaient considérées comme « l’argent du commerce des esclaves » parce qu’elles étaient utilisées comme devise pendant le commerce transatlantique des esclaves au début du XVe siècle. E
Jasmine Ouellette
Un endroit où nous accueillons et aidons tout le monde.
- Jasmine Ouellette, Bay and Algoma Buskers Festival (Thunder Bay), le 30 juillet 2017
Dawson Bridger
La photo de mon arrière-arrière-grand-père, Frederick Allen Weir, sur la page couverture du magazine Rod and Gun de 1913, établit un lien entre moi et un membre de la famille que je n'ai jamais connu. Elle a été prise près du parc provincial Rondeau, où ma famille vivait à l'époque. Frederick Weir,
Joseph Desloges (professeur aux départements des sciences de la terre et de la géographie, Collège Woodsworth, Université de Toronto)
Célébration des badlands de Chinguacousy
Des centaines de milliers d’Ontariennes et d’Ontariens ont visité les badlands de Chinguacousy – ou terre des jeunes pins. Ce substrat rocheux en argile-schiste en proie à une érosion rapide se situe au pied de l’escarpement du Niagara. Il s’agit d’un éléme
David Rayside (professeur émérite de sciences politiques et directeur fondateur du Mark S. Bonham Centre for Sexual Diversity Studies, Université de Toronto)
Fait historique
À 18 h le 2 décembre 1986, l’Assemblée législative de l’Ontario devait se prononcer par vote sur l’ajout du terme « orientation sexuelle » au Code des droits de la personne de la province. Dix minutes auparavant, au collège de l’Université, je terminais un cours de fin d’après-midi
James Raffan (auteur, conférencier et consultant)
Sur le lac Cranberry
Sur l’eau dès l’aurore, respirant les rayons brumeux d’un soleil de fin d’automne. À d’autres moments, ce serait peut-être un peu d’aviron au crépuscule, avec un thermos de café à Listening Bay, surveillant Vénus pourchasser le soleil en direction de la Chine. Ou peut-être imm
Erin S.
J’ai grandi à LaSalle dans les années 1980, et nous prenions alors plusieurs fois chaque été le traversier pour l’île Boblo. Une partie de cette île, qui est située dans la rivière Detroit en face d’Amherstburg, a été un parc d’attractions du début du XXe siècle à sa fermeture en 1993.
Il y a que
Jeanette Elliott, coordonnatrice des collections, village des pionniers Fanshawe
Cet uniforme du Corps du service agricole fait partie de la collection permanente du village des pionniers Fanshawe; il nous rappelle que les hommes n'ont pas été les seuls à participer à la Première Guerre mondiale. Les femmes ne pouvaient pas y prendre part directement en tant que combattantes, ma
Joëlle Roy (auteure, compositrice-interprète et animatrice communautaire)
Descendants de la Vallée du Saint-Laurent
Il est parti au chantierY avait à peine 15 ansY a moyen de s’en sortirPour ça, faut faire d’l’argentY en a en Ontario sous la muck dans les minesParlait anglais comme un froTraité comme un mangeux d’binesM’a t’en faireIl s’est pas laissé faire
Mon père a
J.M. Rowe, Esquesing Historical Society
La Grande Guerre de 1914-1918Le front intérieur – Georgetown
C’est grâce aux efforts du Women’s Institute de Georgetown que cette courtepointe a été créée en 1915. Les citoyens devaient débourser 10 ¢ pour faire broder un nom sur un carré qui allait servir à la réaliser. Elle a été terminée à temp
Don Pearson
On ne peut pas penser à l’Ontario sans avoir l’eau à l’esprit en toile de fond, qu’il s’agisse de celle des Grands Lacs, qui définissent sa frontière méridionale, ou des magnifiques rivières qui drainent sa vaste étendue et des milliers de lacs éparpillés dans le Bouclier canadien. Le nom « Ontario
L'honorable David Onley (28e lieutenant-gouverneur de l’Ontario)
Réflexions sur les 150 ans de l’Ontario
Une photo a fait partie du patrimoine de notre famille. Elle représentait Sa Majesté la Reine à Kew Gardens dans le quartier The Beach, escortée par le propriétaire des Maple Leafs de Toronto, Conn Smythe, en une suffocante journée de juin 1959, en train de
Pamela
Le fleuve Saint-Laurent a toujours fait partie intégrante de Brockville. Pour la famille Fulford, qui a vécu dans la ville à partir du milieu du XIXe siècle, et qui a vu sa fortune augmenter de façon faramineuse après 1890 par suite de ses investissements dans les « pilules Pink pour personne pâle »
William "Liam" Wadsworth
Découvrir nos âmes oubliées
Pour moi, l'archéologie n'est pas simplement un chemin vers la découverte historique. Elle peut aussi être un instrument de recherche de la vérité et, au besoin, de la justice pour les peuples passés et actuels. Le désir de découvrir les histoires qui ne sont pas racont
C.A.M.
L’amour est la chose la plus importante au monde, mais le base-ball n’est pas mal non plus –Yogi Berra
Le blondinet que j’étais en 1977 a eu le plaisir d’assister à sa première partie de base-ball des Blue Jays de Toronto avec son père. Aujourd’hui encore, je me souviens des sons, des odeurs et de
Adrienne Shadd (historienne, conservatrice et auteure)
Réflexions sur ma ville natale
En cette année du 150e anniversaire du Canada, j’aimerais rendre hommage à ma ville natale. North Buxton a vu le jour en 1849 en tant que colonie établie par des esclaves évadés et des Noirs libres des États-Unis. L’un des derniers arrêts du chemin de fer clandestin,
MonOntario c'est...
MonOntario – Une vision au fil du temps visite des collectivités partout dans la province parce que nous voulons découvrir ce que l’Ontario signifie pour vous!
En 2017, nos stands interactifs et la tournée MonOntario seront sur place lors d’événements communautaires, dans les musées et ailleurs. I
Todd Stewart (artiste et ancien bénéficiaire du Programme des artistes en résidence Doris McCarthy)
La route 11, près de Hearst
Le lien qui m’unit à un endroit se resserre lorsque je m’y retrouve seul, enveloppé par le silence, loin du monde extérieur. La tranquillité suspend le temps et calme mon esprit. Un endroit parmi plusieurs me vient en tête : la route 11, notamment le tronçon vers le Nor
Michael Runtz (professeur, naturaliste, auteur et photographe)
Répondre à l’appel d’Algonquin
Naturaliste de longue date, désireux d’explorer l’histoire naturelle de l’Ontario, j’ai été à même d’apprécier à quel point la biodiversité de cette province est riche. Le Nord possède la toundra la plus méridionale au monde, que fréquentent l’ours polaire et le rena
Afua Cooper, Ph. D. (titulaire de la chaire James Robinson Johnston d’études sur les Noirs du Canada, Université Dalhousie)
L’histoire des Noirs de l’Ontario m’inspire et me définit
Peggy Pompadour hante mon esprit. Je peux sentir sa présence lorsque je marche dans les rues du Vieux-Toronto (Ye Olde Towne Toronto). Cette femme noire a été une esclave ici même. Appartenant alors à l’administrateur colonial Peter Russell
Henie Frances
J'ai rencontré mon mari à la fin du mois de mars 1964. J'avais 17 ans, j'étais en 13e année et j’étais en mission de relations publiques de trois jours dans le cadre d'un congrès dans un hôtel du centre-ville de Toronto, où il était responsable des ventes pour l'événement. Il m'a invitée à sortir et