L’histoire culturelle de ce qui constitue aujourd’hui l’Ontario remonte à plus de 10 000 ans. Bon nombre de nations et de personnes ont choisi de s’établir sur ce territoire. MonOntario – une vision au fil du temps met en relief cette longue histoire par l’amorce d’une conversation entre Ontariennes et Ontariens au sujet de nos expériences, identités, valeurs et aspirations.
La Fiducie invite les résidents de toute la province à raconter des pans d’histoire – les lieux, les souvenirs, les photos, les artefacts, les œuvres d’art et les traditions qui les inspirent, les motivent et aident à les définir. Soyons les conteurs, historiens, archivistes ou visionnaires de la province!
Approfondissons la compréhension de l’Ontario, affichons notre diversité et créons un legs durable qui reflète l’envergure, la profondeur et la complexité de notre grande province, alors que nous imaginons l’avenir.
Sean Fraser
Le ravin
Résistant au quadrillage des ingénieurs coloniaux, sculpté sans relâche dans le haut plateau par un très ancien ruisseau, ses eaux ensevelies se fraient un chemin jusqu'au Don et de là jusqu'au lac. Sur ses rives, un kaléidoscope de fleurs sauvages, de bourgeons, de feuilles et de débris
Activisme en diversité sexuelle à l'Université de Toronto
Après s'être réunie à l'extérieur du campus, la University of Toronto Homophile Association (UTHA) se rassemble de nouveau le 4 novembre 1969, cette fois au sein du Collège University, pour défendre les droits des homosexuels et des lesbiennes sur le plan de l'équité et de la liberté. C'est la premi
Keirsten et Kasha
La Place Fulford était à la fin du XIXe siècle le domaine d’un millionnaire appelé George Fulford I. Ce domaine a été transmis à son fils, George Fulford II, qui, au moment de son décès, l’a légué à la Fiducie du patrimoine ontarien. Les trois raisons pour lesquelles la Fiducie a décidé de s’occuper
Chloe Cooley et la loi de 1793 visant à restreindre l'esclavage dans le Haut-Canada
Le 14 mars 1793, Chloe Cooley, une esclave noire de Queenston, fut enchaînée, jetée dans un bateau et vendue à son nouveau propriétaire de l'autre côté du fleuve, aux États-Unis. Un voisin, William Grisley, fut témoin de ses cris et de sa résistance acharnée; il en informa Peter Martin, un Noir libr
Jean-Luc Pilon (conservateur, Archéologie centrale, au Musée canadien de l’histoire d’Ottawa)
Le don du voyage dans le temps
À l’été 1982, je menais des recherches archéologiques près des côtes de la baie d’Hudson, le long de la rivière Severn. L’un des sites sur lequel nous faisions des recherches avait été utilisé à diverses reprises. D’après les premiers éléments de preuve, des gens ava
William "Liam" Wadsworth
Découvrir nos âmes oubliées
Pour moi, l'archéologie n'est pas simplement un chemin vers la découverte historique. Elle peut aussi être un instrument de recherche de la vérité et, au besoin, de la justice pour les peuples passés et actuels. Le désir de découvrir les histoires qui ne sont pas racont
Yannick Bisson (acteur et réalisateur, cinéma et télévision)
Renouer avec la nature
J’avais à peu près 8 ans lors de ma première visite en Ontario, à partir du Québec. Je me souviens très bien de l’arrivée en automobile par l’autoroute Don Valley. Baker Street de Gerry Rafferty jouait à la radio et j’étais complètement fasciné de voir autant de vastes espaces
Adrienne Shadd (historienne, conservatrice et auteure)
Réflexions sur ma ville natale
En cette année du 150e anniversaire du Canada, j’aimerais rendre hommage à ma ville natale. North Buxton a vu le jour en 1849 en tant que colonie établie par des esclaves évadés et des Noirs libres des États-Unis. L’un des derniers arrêts du chemin de fer clandestin,
Shruthi Dhananjaya
Ayant été élevée à Toronto, j’ai de bons souvenirs de la zone riveraine de la ville. Au fil des années, j’ai visité le front du lac chaque été, et c’est une tradition que je conserve encore. C’est pour moi une oasis de calme en plein au cœur de la ville. J’aime marcher sur la promenade et regarder l
Muhammad Qureshi (bénéficiaire du Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations des jeunes en matière de conservation du patrimoine ontarien en 2014)
Notre empreinte toute naturelle
La magie a commencé à opérer un après-midi d’automne frisquet après une partie de hockey avec des amis. J’empruntais un sentier pour revenir chez moi. Les feuilles prenaient des tons jaune vif et rouge flamboyant, et j’ai croisé une tortue peinte se précipitant à so
Alicia Hawkins
En 2006, des étudiants de l’Université Laurentienne et de l’Université de Toronto faisaient des fouilles au site Thomson-Walker, dans le comté de Simcoe. Ce site est un gros village huron-wendat se trouvant sur une propriété de la Fiducie du patrimoine ontarien. Je me souviens nettement du jour où u
John Steckley
Mon histoire du côté des Brodie
En 1835, un gamin écossais de neuf ans appelé Alexander Brodie, qui venait de Peterhead, dans le nord-est de l’Écosse, est arrivé par navire et par bateau dans le sud de l’Ontario. Lui et sa famille ont passé leur première année rue Lot (maintenant, la rue Queen),
Lynne D. DiStefano
Au fil de la « Tamise » ontarienne
Au milieu des années 1990, George Kapelos et moi, nous avons commencé à travailler à une exposition sur la rivière Thames (la « Tamise » ontarienne) qui allait avoir lieu au musée de London.
Je ne me souviens pas quand exactement la rivière a commencé à me fascin
Konrad Sioui (ancien grand chef de la Nation huronne-wendat)
Le cœur de l’Amérique du Nord
Nombreuses sont les histoires que nous pouvons raconter. Pensons en tout premier lieu à celle du mot « Ontario », dont bien des gens ignorent la signification, avançant différentes explications. Il faut savoir que, dans la langue huronne « io » est un superlatif et «
Dawson Bridger
La photo de mon arrière-arrière-grand-père, Frederick Allen Weir, sur la page couverture du magazine Rod and Gun de 1913, établit un lien entre moi et un membre de la famille que je n'ai jamais connu. Elle a été prise près du parc provincial Rondeau, où ma famille vivait à l'époque. Frederick Weir,
Trini Mitra
Un des moments les plus heureux de ma vie… lorsque maman m’a rendu visite en 2015 et qu’elle était ravie que je l’amène aux chutes Niagara à la mi novembre. C’était toute une expérience pour quelqu’un qui n’est pas habitué à nos températures glaciales de voir les chutes au milieu de l’hiver. Elle ét
Desiree Laporte
L'acceptation de TOUS.
- Desiree Laporte, Festival Canuck It Up Amherstburg, centre ville d'Amherstburg, le 6 août 2017
L'honorable David Onley (28e lieutenant-gouverneur de l’Ontario)
Réflexions sur les 150 ans de l’Ontario
Une photo a fait partie du patrimoine de notre famille. Elle représentait Sa Majesté la Reine à Kew Gardens dans le quartier The Beach, escortée par le propriétaire des Maple Leafs de Toronto, Conn Smythe, en une suffocante journée de juin 1959, en train de
Melanie Pledger (bénéficiaire du Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations des jeunes en matière de conservation du patrimoine ontarien en 2015)
Leçons du passé
Je suis fière d’être Canadienne. Je suis également fière d’être Ontarienne. Je dirais même plus, je suis fière d’être une adepte des Falcons.
En 2014, j’ai terminé mes études secondaires dans l’une des plus anciennes écoles du Canada : l’Owen Sound Collegiate and Vocational Insti
R. Dennis Moore (Archiviste, Société d'histoire multiculturelle de l'Ontario)
Voici le passeport temporaire d’Arthur Schönberg, un ingénieur naval estonien qui a bravé la haute mer pour se faire une nouvelle vie au Canada. Bien que je n’aie jamais rencontré M. Schönberg, la Société d’histoire multiculturelle de l’Ontario a préservé son histoire sur bande audio.
Arthur Schön
Ontario Black History Society
MonOntario célèbre la diversité parmi nous! Chaque année, le brunch de lancement du Mois de l’histoire des Noirs permet de rassembler, entre autres, les associations, les entreprises, les enseignants et les élèves. À l’occasion de cette célébration de l’histoire, de la culture et de la musique des N
Beth Hanna (directrice générale, Fiducie du patrimoine ontarien)
L’Ontario compte des esprits immensément créatifs. Les mots de Thomas King, d’Alice Munro, de Michael Ondaatje et d’Al Purdy. La musique de Glenn Gould, de Gordon Lightfoot, de la Nathaniel Dett Chorale et de Sarah Harmer. Les tableaux de Norval Morrisseau, de Doris McCarthy, d’A.Y. Jackson, de Daph
Extrait d’une entrevue à l’église Notre-Dame-de-Lorette à Wendake, Québec, avec Louis Lesage, biologiste, Ph. D., directeur du Bureau Nionwentsïo
Pourquoi est-il important de préserver la langue wendat?
La culture comporte de nombreuses dimensions. La langue en est une. Quand vous perdez votre langue, vous perdez une partie de votre culture. La langue vous aide à décrire votre environnement, à exprimer clairement ce que vous pensez, à colo
Joëlle Roy (auteure, compositrice-interprète et animatrice communautaire)
Descendants de la Vallée du Saint-Laurent
Il est parti au chantierY avait à peine 15 ansY a moyen de s’en sortirPour ça, faut faire d’l’argentY en a en Ontario sous la muck dans les minesParlait anglais comme un froTraité comme un mangeux d’binesM’a t’en faireIl s’est pas laissé faire
Mon père a
R. Dennis Moore (Archiviste, Société d'histoire multiculturelle de l'Ontario)
Cet écusson appartenait à Bohdan Panchuk, un des Canadiens les plus influents qui aient participé aux efforts visant à réinstaller des milliers d’Ukrainiens déplacés par la Deuxième Guerre mondiale.
À la fin de ce conflit, un nombre incalculable de réfugiés avaient perdu leur foyer et faisaient fa
Julie Dorsey
Diversifié.
- Julie Dorsey, célébration du jour de l'émancipation au Site historique de la Case de l'oncle Tom, Dresden, le 5 août 2017
Station de radio CFCL
Première station de radio française en Ontario, CFCL Timmins a commencé à diffuser des émissions en décembre 1951. Cet événement a été accueilli avec enthousiasme par les Franco-Ontariens qui, à l'époque, n'entendaient que rarement des émissions en français sur les ondes. La station mettait en valeu
J.M. Rowe, Esquesing Historical Society
La Grande Guerre de 1914-1918Le front intérieur – Georgetown
C’est grâce aux efforts du Women’s Institute de Georgetown que cette courtepointe a été créée en 1915. Les citoyens devaient débourser 10 ¢ pour faire broder un nom sur un carré qui allait servir à la réaliser. Elle a été terminée à temp