L’histoire culturelle de ce qui constitue aujourd’hui l’Ontario remonte à plus de 10 000 ans. Bon nombre de nations et de personnes ont choisi de s’établir sur ce territoire. MonOntario – une vision au fil du temps met en relief cette longue histoire par l’amorce d’une conversation entre Ontariennes et Ontariens au sujet de nos expériences, identités, valeurs et aspirations.
La Fiducie invite les résidents de toute la province à raconter des pans d’histoire – les lieux, les souvenirs, les photos, les artefacts, les œuvres d’art et les traditions qui les inspirent, les motivent et aident à les définir. Soyons les conteurs, historiens, archivistes ou visionnaires de la province!
Approfondissons la compréhension de l’Ontario, affichons notre diversité et créons un legs durable qui reflète l’envergure, la profondeur et la complexité de notre grande province, alors que nous imaginons l’avenir.
Alphonse Tourville
Élevé en Ontario, nation crie d’Attawapiskat, survivant des pensionnats, j’ai parcouru le Canada, je vis à Terre-Neuve, mon nouveau foyer depuis 30 ans, mais rien ne supprime le désir de nombreuses visites.
Kathleen Wynne (première ministre de l’Ontario)
Honorer notre passé, accueillir l’avenir
L’Ontario est la province la plus grande et la plus diversifiée du Canada. C’est un terreau fertile pour l’ingénuité, l’inclusion et l’optimisme.
Le 150e anniversaire de notre province nous incite à revenir en arrière sur nos nombreuses réalisations et à en
Lorraine Watson
Beau et grand.
- Lorraine Watson, Festival Canuck It Up Amherstburg, centre ville d'Amherstburg, le 6 août 2017
Sam Steiner (rédacteur en chef de la Global Anabaptist Mennonite Encyclopedia Online et archiviste à la retraite des Mennonite Archives of Ontario)
Une nuée de témoins
En tant qu’historien du mennonisme en Ontario, j’ai toujours aimé errer dans les cimetières mennonites et amish. Ces lieux calment l’âme, qu’il s’agisse des cimetières modestes du Vieil Ordre (amish ou mennonite) comportant de simples stèles ou des cimetières mennonites assimil
Gordon Pim
En souvenir de Ruby
Certains de mes plus précieux souvenirs d’enfance ont trait à ma grand-mère. Immigrante du Royaume-Uni arrivée en Ontario en 1921 (avec sa meilleure amie, Sadie, et 45 $ en poche), Ruby était d’une stature minuscule, mais d’une formidable force de caractère. Je me souviens d’el
Activisme en diversité sexuelle à l'Université de Toronto
Après s'être réunie à l'extérieur du campus, la University of Toronto Homophile Association (UTHA) se rassemble de nouveau le 4 novembre 1969, cette fois au sein du Collège University, pour défendre les droits des homosexuels et des lesbiennes sur le plan de l'équité et de la liberté. C'est la premi
Larry Wayne Richards (ancien membre du conseil de la Fiducie, professeur émérite et ancien doyen de la faculté d’architecture, du paysage et du design John H. Daniels, Université de Toronto)
Les trains de l’Ontario
Mes premiers souvenirs visuels de l’Ontario, je les tiens d’un train de voyageurs il y a 45 ans. En 1972, j’ai franchi la frontière à Detroit et pris le train de Windsor à Toronto. De ma fenêtre, j’appréciais le paysage du Sud-Ouest de l’Ontario, le vert ondoyant des terres
R. Dennis Moore (Archiviste, Société d'histoire multiculturelle de l'Ontario)
Voici le passeport temporaire d’Arthur Schönberg, un ingénieur naval estonien qui a bravé la haute mer pour se faire une nouvelle vie au Canada. Bien que je n’aie jamais rencontré M. Schönberg, la Société d’histoire multiculturelle de l’Ontario a préservé son histoire sur bande audio.
Arthur Schön
Jeu de drapeaux du Royal Canadian Regiment (vers 1901-1906)
Autrefois utilisés à des fins pratiques comme point de ralliement sur un champ de bataille, les drapeaux régimentaires sont aujourd’hui exclusivement des objets cérémoniels qui représentent l’histoire et l’esprit d’un régiment.
Traditionnellement, les régiments d’infanterie canadiens ont deux drapeaux : le premier est le drapeau du monarque régnant portant le monogramme royal, et le second est le drapeau régimentaire portant les décorations illustrant les honneurs de bataille brodées sur des rouleaux. Les honneurs de bataille sont une reconnaissance officielle de l’engagement d’un régiment a
Charlie Fairbank (arrière-petit-fils de John Henry Fairbank, pionnier d’Oil Springs)
Un paysage qui demeure
Chaque matin, j’ouvre la porte de notre maison de ferme et je me retrouve dans un paysage immuable de beauté, façonné par le travail de l’homme et des chevaux. Dans les champs, au loin, les taches blanches des moutons; souvent, un cerf bondit dans le lointain et au-dessus de
Lynne D. DiStefano
Au fil de la « Tamise » ontarienne
Au milieu des années 1990, George Kapelos et moi, nous avons commencé à travailler à une exposition sur la rivière Thames (la « Tamise » ontarienne) qui allait avoir lieu au musée de London.
Je ne me souviens pas quand exactement la rivière a commencé à me fascin
Nathan Tidridge
En train d’admirer les reflets du soleil couchant sur le lac Buck, Muskoka. #MonOntario
Deepa Mehta (réalisatrice, productrice et scénariste)
La riche diversité de l’Ontario
Quand je pense à l’Ontario, c’est l’inclusion et la diversité, et la richesse qui en résulte pour notre province, qui me viennent en tête. Dans un monde en proie à une xénophobie alarmante et à une dynamique nativiste, nous sommes, à mon avis, un refuge pour l’« aut
Holly Martelle (directrice chez Timmins Martelle Heritage Consultants Inc.)
Espoir en l’avenir
Mes journées d’archéologue se résument bien souvent à analyser minutieusement et systématiquement de petits fragments de la vie quotidienne, et ce, pendant des heures et des heures. L’an dernier, au cours d’une recherche archéologique en plein centre-ville de Toronto, nous avons
Marshall Pynkoski (codirecteur artistique de l’Opéra Atelier)
L’art face à l’adversité
Le 30e anniversaire de l’Opéra Atelier en 2016 a marqué un tournant pour notre compagnie. Cette saison coïncidait avec notre retour à l’Opéra royal du château de Versailles. Et notre arrivée en France le 13 novembre restera gravée dans notre mémoire : c’était le jour des a
Michael Bliss, 1941-2017 (historien, auteur primé et professeur émérite, Université de Toronto)
Retour chez soi
La première fois que j’ai vu la rive du lac Canoe au camp Ahmek, dans le parc Algonquin, remonte à 1951. J’ai revu cette rive l’été dernier, 65 ans plus tard, et le paysage est demeuré intact, presque inchangé.
Des plaques évoquant les faits saillants de chaque été passé au camp
William R. Fitzgerald (archéologue)
L’histoire et l’archéologie réunies par la foi
Le soupçon, la peur et l’intimidation attendaient les prêtres jésuites Jean de Brébeuf et Pierre-Joseph-Marie Chaumonot durant leur « mission des Anges » dans la « Nation Neutre » du 2 novembre 1640 au 19 mars 1641. Le territoire de cette confédératio
Rozyur Rahman
J’aime l’Ontario parce que nous pouvons faire des randonnées dans ses nombreuses forêts. Je peux jouer dans les parcs et les terrains de jeu.
- Rozyur Rahman, Centre des sciences de l'Ontario, le 21 juillet 2017
D’Arcy Jenish (auteur de l'essai The St. Lawrence Seaway: Fifty Years and Counting - La Voie maritime du Saint-Laurent: cinquante ans et l’avenir à nos portes)
Les secrets du voyage
Notre voyage à bord du MV Algomarine a commencé au port de Montréal
tard un samedi après-midi de juillet 2007 et s’est terminé tôt le jeudi
matin suivant lorsque le laquier de 730 pieds s’est amarré au port de
Thunder Bay. En plus de quatre jours, le navire avait parcou
Le « Paradis d'une folle »
Cette propriété surplombe les falaises de Scarborough, écosensibles et géologiquement importantes, qui présentent des sédiments laissés par des glaciers pendant 70 000 ans, lors de la dernière période du Pléistocène. Les Autochtones ont peut-être habité ce site dès 8 000 av. J.-C. En 1833, l'immigra
Pauline Moss
Les fruits frais, le camping, les couchers de soleil, les petites villes, la campagne, la variété, les lacs, la famille
- Pauline Moss, célébration du jour de l'émancipation au Site historique de la Case de l'oncle Tom, Dresden, le 5 août 2017
Litsa Tsouluhas
J’adore Toronto parce qu’elle célèbre la diversité. C’est unique, pas seulement au Canada, mais aussi dans le monde.
L’Ontario signifie les Grands Lacs.
L’Ontario fait un effort pour réparer les torts d’un passé de colonisateurs.
- Litsa Tsouluhas – Journée nationale des Autochtones au lieu
J.M. Rowe, Esquesing Historical Society
La Grande Guerre de 1914-1918Le front intérieur – Georgetown
C’est grâce aux efforts du Women’s Institute de Georgetown que cette courtepointe a été créée en 1915. Les citoyens devaient débourser 10 ¢ pour faire broder un nom sur un carré qui allait servir à la réaliser. Elle a été terminée à temp
Steve Paikin (présentateur, « The Agenda with Steve Paikin » à TVOntario)
Le paradis sur terre
Un mois avant que l’Ontario souffle ses 150 bougies, je fêterai mon 57e anniversaire. Toutes ces années, je les ai vécues en Ontario (sauf une), toujours dans de grandes villes. Mais le paysage que je préfère entre tous dans notre province est un endroit où je ne passe que que
Refuge agricole des garçons arméniens
Le 1er juillet 1923, 50 garçons arméniens arrivent dans cette ferme en provenance de Corfou, en Grèce. Les « garçons de Georgetown », comme on les appelle alors, arrivent au Canada entre 1923 et 1927. Ils sont 109 au total. Ces orphelins sont des survivants du génocide arménien (1915-1923). Leur sor
Keirsten et Kasha
La Place Fulford était à la fin du XIXe siècle le domaine d’un millionnaire appelé George Fulford I. Ce domaine a été transmis à son fils, George Fulford II, qui, au moment de son décès, l’a légué à la Fiducie du patrimoine ontarien. Les trois raisons pour lesquelles la Fiducie a décidé de s’occuper