L’histoire culturelle de ce qui constitue aujourd’hui l’Ontario remonte à plus de 10 000 ans. Bon nombre de nations et de personnes ont choisi de s’établir sur ce territoire. MonOntario – une vision au fil du temps met en relief cette longue histoire par l’amorce d’une conversation entre Ontariennes et Ontariens au sujet de nos expériences, identités, valeurs et aspirations.
La Fiducie invite les résidents de toute la province à raconter des pans d’histoire – les lieux, les souvenirs, les photos, les artefacts, les œuvres d’art et les traditions qui les inspirent, les motivent et aident à les définir. Soyons les conteurs, historiens, archivistes ou visionnaires de la province!
Approfondissons la compréhension de l’Ontario, affichons notre diversité et créons un legs durable qui reflète l’envergure, la profondeur et la complexité de notre grande province, alors que nous imaginons l’avenir.
Sue Senecal
Les deux rivières qui se rejoignent au centre-ville de Paris! Un merveilleux sentiment de paix et d’aventure quand vous entendez le coup de sifflet du train...
- Sue Senecal, Collection McMichael d’art canadien, le 23 juillet 2017
Shruthi Dhananjaya
Ayant été élevée à Toronto, j’ai de bons souvenirs de la zone riveraine de la ville. Au fil des années, j’ai visité le front du lac chaque été, et c’est une tradition que je conserve encore. C’est pour moi une oasis de calme en plein au cœur de la ville. J’aime marcher sur la promenade et regarder l
Le chef Francis Pegahmagabow, 1889-1952
Francis Pegahmagabow, un Ojibwe du clan du caribou, est né au sein de la Première Nation de Shawanaga. Au début de la Première Guerre mondiale, il se porte volontaire pour servir outre-mer comme éclaireur et tireur d'élite auprès du 1er bataillon du Corps expéditionnaire canadien. Il est l'un des 39
#MonOntario
Montrez-nous les trilles que vous avez vus
Le trille, fleur officielle de l’Ontario depuis 1937, fleurit à la mi-mai. Outre la variété blanche (grandiflorum), il en existe aussi des variétés rouge (erectum) et jaune (lutem). Cette photo d’un trille rouge a été prise dans la réserve naturelle du ru
Jeanette Elliott, coordonnatrice des collections, village des pionniers Fanshawe
Cet uniforme du Corps du service agricole fait partie de la collection permanente du village des pionniers Fanshawe; il nous rappelle que les hommes n'ont pas été les seuls à participer à la Première Guerre mondiale. Les femmes ne pouvaient pas y prendre part directement en tant que combattantes, ma
Sam Steiner (rédacteur en chef de la Global Anabaptist Mennonite Encyclopedia Online et archiviste à la retraite des Mennonite Archives of Ontario)
Une nuée de témoins
En tant qu’historien du mennonisme en Ontario, j’ai toujours aimé errer dans les cimetières mennonites et amish. Ces lieux calment l’âme, qu’il s’agisse des cimetières modestes du Vieil Ordre (amish ou mennonite) comportant de simples stèles ou des cimetières mennonites assimil
Sean Fraser
Le ravin
Résistant au quadrillage des ingénieurs coloniaux, sculpté sans relâche dans le haut plateau par un très ancien ruisseau, ses eaux ensevelies se fraient un chemin jusqu'au Don et de là jusqu'au lac. Sur ses rives, un kaléidoscope de fleurs sauvages, de bourgeons, de feuilles et de débris
William R. Fitzgerald (archéologue)
L’histoire et l’archéologie réunies par la foi
Le soupçon, la peur et l’intimidation attendaient les prêtres jésuites Jean de Brébeuf et Pierre-Joseph-Marie Chaumonot durant leur « mission des Anges » dans la « Nation Neutre » du 2 novembre 1640 au 19 mars 1641. Le territoire de cette confédératio
Nathan Tidridge
En train d’admirer les reflets du soleil couchant sur le lac Buck, Muskoka. #MonOntario
Chloe Cooley et la loi de 1793 visant à restreindre l'esclavage dans le Haut-Canada
Le 14 mars 1793, Chloe Cooley, une esclave noire de Queenston, fut enchaînée, jetée dans un bateau et vendue à son nouveau propriétaire de l'autre côté du fleuve, aux États-Unis. Un voisin, William Grisley, fut témoin de ses cris et de sa résistance acharnée; il en informa Peter Martin, un Noir libr
D’après une entrevue avec Josephine Mandamin (grand-mère et récipiendaire d’un Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations en matière de conservation du patrimoine ontarien en 2015)
Marcher près de l’eau
Lorsque nous sommes en harmonie avec l’eau, nous prions pour elle. L’eau que nous portons, nous prions pour elle et nous la prions; nous lui parlons. Nos esprits et nos cœurs sont avec l’eau que nous portons. L’eau est très précieuse. Nous l’avons adoptée. Nous l’avons recuei
Miptoon (Anthony Chegahno)
Anthony Chegahno, dont le nom anishinaabe est Miptoon, est un aîné, un résident de Neyaashiiningmiing et un ancien conseiller de bande pour la Première Nation chippewa de Nawash.
Mélanie-Rose Frappier (bénéficiaire du Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations des jeunes en matière de conservation du patrimoine ontarien en 2014)
Sur la voie de la réconciliation
L’éducation est primordiale. Elle facilite le processus de guérison des peuples autochtones et favorise l’éveil de la conscience collective à l’égard de leur culture. Mes ancêtres ont lutté pendant des centaines d’années pour le droit d’adopter leur propre mode de
Extrait d’une entrevue à l’église Notre-Dame-de-Lorette à Wendake, Québec, avec Louis Lesage, biologiste, Ph. D., directeur du Bureau Nionwentsïo
Pourquoi est-il important de préserver la langue wendat?
La culture comporte de nombreuses dimensions. La langue en est une. Quand vous perdez votre langue, vous perdez une partie de votre culture. La langue vous aide à décrire votre environnement, à exprimer clairement ce que vous pensez, à colo
Kevin Mannara (scolastique basilien (séminariste), paroisse catholique Our Lady of Assumption/Notre-Dame de l’Assomption, Windsor)
Ce qui était et ce qui sera
Le terme symbolkirchen pourrait approximativement être traduit comme une « église porteuse de symboles ». De telles églises évoquent des réalités qui nous dépassent. Elles ont le pouvoir de servir de pont pour relier ce qui a été et ce qui peut advenir en transcendant q
James Raffan (auteur, conférencier et consultant)
Sur le lac Cranberry
Sur l’eau dès l’aurore, respirant les rayons brumeux d’un soleil de fin d’automne. À d’autres moments, ce serait peut-être un peu d’aviron au crépuscule, avec un thermos de café à Listening Bay, surveillant Vénus pourchasser le soleil en direction de la Chine. Ou peut-être imm
Paul Dempsey
L’été dernier, ma fille a déménagé en dehors de la province et nous avons chargé son auto et commencé la traversée du nord de l’Ontario. J’ai vécu toute ma vie en Ontario et la province a toujours été mon foyer. J’ai grandi dans le sud de l’Ontario et ma famille a fait bien des excursions de camping
Gabriela Iglecias
Chez moi, avec ma communauté!
- Gabriela Iglecias – Journée nationale des Autochtones au lieu historique national Fort York – 21 juin 2017
Pamela
Le fleuve Saint-Laurent a toujours fait partie intégrante de Brockville. Pour la famille Fulford, qui a vécu dans la ville à partir du milieu du XIXe siècle, et qui a vu sa fortune augmenter de façon faramineuse après 1890 par suite de ses investissements dans les « pilules Pink pour personne pâle »
Sylvia
J’ai l’âme aventureuse; je suis née comme ça, c’est dans mes gènes (on m’appelle encore Ajala la voyageuse). Nous sommes déménagés au Canada en 2015, après avoir vécu dans quatre pays et avoir voyagé dans une vingtaine… et ce n’est pas fini. Nous ne connaissions pas grand-chose du Canada avant de dé
Site historique de la Case de l’oncle Tom
Manille retrouvée dans l’épave du S.S. Duoro, dans les îles occidentales de la Sicile. Les manilles comme celles ci étaient considérées comme « l’argent du commerce des esclaves » parce qu’elles étaient utilisées comme devise pendant le commerce transatlantique des esclaves au début du XVe siècle. E
Joseph Desloges (professeur aux départements des sciences de la terre et de la géographie, Collège Woodsworth, Université de Toronto)
Célébration des badlands de Chinguacousy
Des centaines de milliers d’Ontariennes et d’Ontariens ont visité les badlands de Chinguacousy – ou terre des jeunes pins. Ce substrat rocheux en argile-schiste en proie à une érosion rapide se situe au pied de l’escarpement du Niagara. Il s’agit d’un éléme
Christine McMullan (née Orlowski)
Dans les années 1920 et 1930, mon père, ses six frères et sœurs et ses parents quittaient Toronto pour effectuer des travaux saisonniers dans des fermes de la région de Vineland. Il se souvient d’une ferme en particulier, la ferme Culps de la rue John, où il était logé dans une petite cabane avec to
Christopher Wai
L’archéologie occupe une place importante dans ma vie depuis qu’à l’âge de 16 ans j’ai participé au cours sur le terrain à l’intention des élèves du secondaire de l’école Boyd, de l’Office de protection de la nature de Toronto et de la région (TRCA), mais mon intérêt pour cette science date de plus
Manuel Stevens (urbaniste retraité de Parcs Canada)
Remonter dans le temps à la découverte de l’ancien Ontario
L’Ontario que je connais correspond à la région du canal Rideau entre Smiths Falls et Kingston. À titre d’urbaniste du lieu historique national du Canal-Rideau pendant de nombreuses années, puis en qualité de propriétaire d’un cottage sur
J.M. Rowe, Esquesing Historical Society
La Grande Guerre de 1914-1918Le front intérieur – Georgetown
C’est grâce aux efforts du Women’s Institute de Georgetown que cette courtepointe a été créée en 1915. Les citoyens devaient débourser 10 ¢ pour faire broder un nom sur un carré qui allait servir à la réaliser. Elle a été terminée à temp
Musée de la Niagara Historical Society
Niagara-on-the-Lake est une des rares villes de l’Ontario où il y a des Noirs depuis le début de la province. C’est toutefois au cours des années qui ont suivi la Guerre de 1812 que le nombre d’immigrants noirs et d’esclaves en fuite a augmenté à Niagara. Après l’adoption de la loi américaine de 185
Patricia
Un air de mystère entoure la photo prise par Simone Rusu du 401, rue Richmond Ouest – un édifice industriel patrimonial devenu un centre artistique et culturel – à Toronto. Cette photo a été prise pendant Portes Ouvertes Ontario 2017, pour le deuxième atelier du Programme de photo pour les jeunes du
Michael Bliss, 1941-2017 (historien, auteur primé et professeur émérite, Université de Toronto)
Retour chez soi
La première fois que j’ai vu la rive du lac Canoe au camp Ahmek, dans le parc Algonquin, remonte à 1951. J’ai revu cette rive l’été dernier, 65 ans plus tard, et le paysage est demeuré intact, presque inchangé.
Des plaques évoquant les faits saillants de chaque été passé au camp
Leah et Kaitlin, Place Fulford
Dans un lieu historique, nous travaillons quotidiennement avec des artefacts et nous les présentons au public. Ce qui n’est pas évident, c’est l’histoire qui se cache derrière chaque objet, qui rend nos recherches encore plus emballantes et intéressantes. Cette photo montre quelques-uns des 79 objet