L’histoire culturelle de ce qui constitue aujourd’hui l’Ontario remonte à plus de 10 000 ans. Bon nombre de nations et de personnes ont choisi de s’établir sur ce territoire. MonOntario – une vision au fil du temps met en relief cette longue histoire par l’amorce d’une conversation entre Ontariennes et Ontariens au sujet de nos expériences, identités, valeurs et aspirations.
La Fiducie invite les résidents de toute la province à raconter des pans d’histoire – les lieux, les souvenirs, les photos, les artefacts, les œuvres d’art et les traditions qui les inspirent, les motivent et aident à les définir. Soyons les conteurs, historiens, archivistes ou visionnaires de la province!
Approfondissons la compréhension de l’Ontario, affichons notre diversité et créons un legs durable qui reflète l’envergure, la profondeur et la complexité de notre grande province, alors que nous imaginons l’avenir.
D’après une entrevue avec Josephine Mandamin (grand-mère et récipiendaire d’un Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations en matière de conservation du patrimoine ontarien en 2015)
Marcher près de l’eau
Lorsque nous sommes en harmonie avec l’eau, nous prions pour elle. L’eau que nous portons, nous prions pour elle et nous la prions; nous lui parlons. Nos esprits et nos cœurs sont avec l’eau que nous portons. L’eau est très précieuse. Nous l’avons adoptée. Nous l’avons recuei
Paul Yee (historien et auteur)
Raconter l’histoire des Canadiens d’origine chinoise
Je suis inspiré par quelque chose d’immatériel : le passé, surtout celui des Canadiens d’origine chinoise. J’ai grandi à Vancouver sans en savoir beaucoup sur mes origines. Mais je n’ai jamais cessé d’en faire le récit depuis que j’en ai trouvé
Mélanie-Rose Frappier (bénéficiaire du Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations des jeunes en matière de conservation du patrimoine ontarien en 2014)
Sur la voie de la réconciliation
L’éducation est primordiale. Elle facilite le processus de guérison des peuples autochtones et favorise l’éveil de la conscience collective à l’égard de leur culture. Mes ancêtres ont lutté pendant des centaines d’années pour le droit d’adopter leur propre mode de
Keirsten et Kasha
La Place Fulford était à la fin du XIXe siècle le domaine d’un millionnaire appelé George Fulford I. Ce domaine a été transmis à son fils, George Fulford II, qui, au moment de son décès, l’a légué à la Fiducie du patrimoine ontarien. Les trois raisons pour lesquelles la Fiducie a décidé de s’occuper
Jeu de drapeaux du Royal Canadian Regiment (vers 1901-1906)
Autrefois utilisés à des fins pratiques comme point de ralliement sur un champ de bataille, les drapeaux régimentaires sont aujourd’hui exclusivement des objets cérémoniels qui représentent l’histoire et l’esprit d’un régiment.
Traditionnellement, les régiments d’infanterie canadiens ont deux drapeaux : le premier est le drapeau du monarque régnant portant le monogramme royal, et le second est le drapeau régimentaire portant les décorations illustrant les honneurs de bataille brodées sur des rouleaux. Les honneurs de bataille sont une reconnaissance officielle de l’engagement d’un régiment a
Sue Senecal
Les deux rivières qui se rejoignent au centre-ville de Paris! Un merveilleux sentiment de paix et d’aventure quand vous entendez le coup de sifflet du train...
- Sue Senecal, Collection McMichael d’art canadien, le 23 juillet 2017
Lynne D. DiStefano
Au fil de la « Tamise » ontarienne
Au milieu des années 1990, George Kapelos et moi, nous avons commencé à travailler à une exposition sur la rivière Thames (la « Tamise » ontarienne) qui allait avoir lieu au musée de London.
Je ne me souviens pas quand exactement la rivière a commencé à me fascin
L'honorable David Onley (28e lieutenant-gouverneur de l’Ontario)
Réflexions sur les 150 ans de l’Ontario
Une photo a fait partie du patrimoine de notre famille. Elle représentait Sa Majesté la Reine à Kew Gardens dans le quartier The Beach, escortée par le propriétaire des Maple Leafs de Toronto, Conn Smythe, en une suffocante journée de juin 1959, en train de
Michael Runtz (professeur, naturaliste, auteur et photographe)
Répondre à l’appel d’Algonquin
Naturaliste de longue date, désireux d’explorer l’histoire naturelle de l’Ontario, j’ai été à même d’apprécier à quel point la biodiversité de cette province est riche. Le Nord possède la toundra la plus méridionale au monde, que fréquentent l’ours polaire et le rena
Leah et Kaitlin, Place Fulford
Dans un lieu historique, nous travaillons quotidiennement avec des artefacts et nous les présentons au public. Ce qui n’est pas évident, c’est l’histoire qui se cache derrière chaque objet, qui rend nos recherches encore plus emballantes et intéressantes. Cette photo montre quelques-uns des 79 objet
#MonOntario
Joignez-vous à la conversation à #MonOntario!
Depuis les vieux égoportraits pris dans les musées jusqu’aux clichés dignes d’Instagram – racontez des anecdotes et montrez vos photos de la province en utilisant le mot-clic #MonOntario sur les médias sociaux.
En panne d’inspiration? Explorez les pu
Don Pearson
On ne peut pas penser à l’Ontario sans avoir l’eau à l’esprit en toile de fond, qu’il s’agisse de celle des Grands Lacs, qui définissent sa frontière méridionale, ou des magnifiques rivières qui drainent sa vaste étendue et des milliers de lacs éparpillés dans le Bouclier canadien. Le nom « Ontario
Jen Brennan
Bien des gens ne savent pas que l’universalisme unitarien existe au Canada depuis la fin des années 1800. La congrégation à Ottawa a commencé à s’établir sur la rue Elgin en 1898.
Pour mieux servir la communauté, un bâtiment primé a été érigé sur l'avenue Cleary (l'avenue Algonquin à l'époque), su
Musée de la Niagara Historical Society
Niagara-on-the-Lake est devenue l’un des nombreux endroits qui accueillirent des enfants pauvres des rues et des asiles d’indigents de Grande-Bretagne. Maria Rye acheta l’ancien palais de justice et prison de Niagara, tout juste à l’extérieur de la Vieille Ville, en 1868. Elle transforma le bâtiment
Atom Egoyan (cinéaste, écrivain et producteur)
Usine de filtration d’eau R.C. Harris
Chaque fois que je reçois des personnes en visite à Toronto, je les emmène à l’usine de filtration Harris. Ce magnifique complexe est l’un des quelques rares exemples qui restent de l’architecture industrielle art déco ayant survécu jusqu’à ce jour, et son emp
James Raffan (auteur, conférencier et consultant)
Sur le lac Cranberry
Sur l’eau dès l’aurore, respirant les rayons brumeux d’un soleil de fin d’automne. À d’autres moments, ce serait peut-être un peu d’aviron au crépuscule, avec un thermos de café à Listening Bay, surveillant Vénus pourchasser le soleil en direction de la Chine. Ou peut-être imm
Melanie Pledger (bénéficiaire du Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations des jeunes en matière de conservation du patrimoine ontarien en 2015)
Leçons du passé
Je suis fière d’être Canadienne. Je suis également fière d’être Ontarienne. Je dirais même plus, je suis fière d’être une adepte des Falcons.
En 2014, j’ai terminé mes études secondaires dans l’une des plus anciennes écoles du Canada : l’Owen Sound Collegiate and Vocational Insti
Jasmine Ouellette
Un endroit où nous accueillons et aidons tout le monde.
- Jasmine Ouellette, Bay and Algoma Buskers Festival (Thunder Bay), le 30 juillet 2017
Amanda J. Ferry
Toutes les différentes cultures qui sont les bienvenues ici.
- Amanda J. Ferry, jour de l'émancipation, Site historique de la Case de l'oncle Tom, le 5 août 2017
Le « Paradis d'une folle »
Cette propriété surplombe les falaises de Scarborough, écosensibles et géologiquement importantes, qui présentent des sédiments laissés par des glaciers pendant 70 000 ans, lors de la dernière période du Pléistocène. Les Autochtones ont peut-être habité ce site dès 8 000 av. J.-C. En 1833, l'immigra
Diane
« Je suis fière d’être Canadienne. Les petits villages et les petites villes sont très amicaux, mais j’ai aimé Toronto aussi. J’ai aimé le tramway et le métro; c’est facile d’aller partout. »
Diane est née à Orangeville (Ontario), où elle a vécu une bonne partie de sa vie.
Elle avait une sœur jumell
Gordon Pim
En souvenir de Ruby
Certains de mes plus précieux souvenirs d’enfance ont trait à ma grand-mère. Immigrante du Royaume-Uni arrivée en Ontario en 1921 (avec sa meilleure amie, Sadie, et 45 $ en poche), Ruby était d’une stature minuscule, mais d’une formidable force de caractère. Je me souviens d’el