Jeremy Collins, centre-ville de Toronto

Un sanctuaire en toutes saisons

Quand je pense à Mon Ontario, mon esprit se tourne parfois vers ces froides journées de l'hiver canadien, à la fin de janvier et au début de février, au cours desquelles la neige et la glace prévalent et l'espoir du printemps n'est qu'un rêve éloigné, et pourtant je sais qu'il y a un sanctuaire pour les sens pas très loin. Il en est ainsi parce que je vis au centre-ville de Toronto près du jardin Allan Gardens, un conservatoire botanique historique qui existe sous sa forme actuelle depuis plus d’une centaine d'années. J'ai la chance de passer devant tous les matins en allant au travail.

En fait, le jardin Allan est un sanctuaire pour les sens en toutes saisons. À quelque moment de l'année que ce soit, lorsque je franchis ses portes, je peux être transporté dans un paysage désertique ou une luxuriante forêt tropicale, ou être assailli par les odeurs et les couleurs de plantes qui proviennent de partout dans le monde.

Le jardin Allan satisfait mes sens et mon sens de l'histoire. Il me transporte vers différentes saisons et à une époque différente.

Chaque fois que je me promène dans le jardin, l’expérience est toujours nouvelle. Quelquefois, au petit matin, je croise un groupe de personnes âgées qui font du taï-chi. À d'autres moments, je peux voir une équipe de tournage qui réalise une scène de film sous le regard des passants.

Le jardin Allen est pour moi, de bien des façons, un microcosme de l'Ontario : c'est un endroit où notre passé, notre présent et notre avenir convergent... L'endroit parfait à appeler Mon Ontario.




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