Musée de la Niagara Historical Society, Niagara-on-the-Lake

Niagara-on-the-Lake est une des rares villes de l’Ontario où il y a des Noirs depuis le début de la province. C’est toutefois au cours des années qui ont suivi la Guerre de 1812 que le nombre d’immigrants noirs et d’esclaves en fuite a augmenté à Niagara. Après l’adoption de la loi américaine de 1850 sur les esclaves fugitifs, le chemin de fer souterrain est devenu de plus en plus actif et des gens qui avaient soif de liberté se sont retrouvés à Niagara et dans la région environnante.

Les habitants noirs de la ville ont formé leur propre communauté en acquérant des propriétés avoisinantes. Ce quartier, surnommé « village des gens de couleur », était en gros situé au sud de la rue William et entre les rues King et Butler. William Riley, un esclave qui s’était enfui de Fredericksburg, en Virginie, a versé 50 £ à William Dickson en paiement des terres situées là où se trouve à l’heure actuelle l’intersection des rues Mary et Victoria. Il est ainsi devenu le troisième Noir de la ville à être propriétaire.

Ce tabouret est fait de bois provenant du plancher de la maison de pièce sur pièce que William Riley a bâtie. Même si le village comptait peu d’habitants, la communauté noire influençait sa vie sociale et politique. Il reste de nos jours peu de traces de cet établissement, mais des artefacts, comme ce tabouret, nous rappellent les diverses personnes qui ont fait de Niagara-on-the-Lake leur foyer.




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