Paul Dempsey, Mississauga
L’été dernier, ma fille a déménagé en dehors de la province et nous avons chargé son auto et commencé la traversée du nord de l’Ontario. J’ai vécu toute ma vie en Ontario et la province a toujours été mon foyer. J’ai grandi dans le sud de l’Ontario et ma famille a fait bien des excursions de camping et des voyages à des chalets partout dans la province pour visiter la famille et les amis autour des Grands Lacs, dans les lacs Rideau, les lacs Kawartha et les lacs Muskoka. Je me rappelle les incroyables couchers de soleil écarlates sur le lac Huron, qui fait partie de bon nombre de mes souvenirs de petit garçon.
Entreprenant ce voyage, nous nous sommes d’abord dirigés vers Toronto et le nord sur l’autoroute 400 et la Transcanadienne. Il ne faut pas beaucoup de temps pour que le paysage urbain s’estompe dans le rétroviseur et que la baie Georgienne se pointe à travers les arbres, ramenant à la mémoire le souvenir de voyages de camping au parc provincial Killbear, de hauts pins, du Bouclier canadien sculpté par les glaciers il y a longtemps, et de plages de sable. Une combinaison parfaite pour les aventures de jeunesse.
En roulant, nous passons les voyages de pêche de ma jeunesse sur la rivière des Français et le camping à Killarney. Toute la beauté de la route qui serpente dans les hauts pins et les hautes épinettes, et se déroule dans un décor de chutes d’eau et de paysages à couper le souffle. Comme nous longeons rapidement la baie Pancake, le majestueux lac Supérieur devient visible, avec tous ses secrets dans ses profondeurs. Passé la rivière English, les vastes paysages et l’immensité de la nature réveillent mes sens.
C’est là que nous voyons un orignal dans les bois, comme pour souligner la beauté de cet endroit que nous considérons comme notre chez-nous. Dans ce milieu naturel, je me rappelle la splendeur de cet endroit que je considère comme mon chez-moi.