L’histoire culturelle de ce qui constitue aujourd’hui l’Ontario remonte à plus de 10 000 ans. Bon nombre de nations et de personnes ont choisi de s’établir sur ce territoire. MonOntario – une vision au fil du temps met en relief cette longue histoire par l’amorce d’une conversation entre Ontariennes et Ontariens au sujet de nos expériences, identités, valeurs et aspirations.
La Fiducie invite les résidents de toute la province à raconter des pans d’histoire – les lieux, les souvenirs, les photos, les artefacts, les œuvres d’art et les traditions qui les inspirent, les motivent et aident à les définir. Soyons les conteurs, historiens, archivistes ou visionnaires de la province!
Approfondissons la compréhension de l’Ontario, affichons notre diversité et créons un legs durable qui reflète l’envergure, la profondeur et la complexité de notre grande province, alors que nous imaginons l’avenir.
Janice Finkle, Adam Leslie et Ian Leslie
Incroyables parcs provinciaux! Nous avons au fil des années fait du camping dans des parcs où nous nous sommes rendus en auto ou en canot. Notre famille ressert ses liens et explore ensemble.
- Janice Finkle, Adam Leslie et Ian Leslie au musée du pénitencier de Kingston – Portes Ouvertes Kingston,
Jeu de drapeaux du Royal Canadian Regiment (vers 1901-1906)
Autrefois utilisés à des fins pratiques comme point de ralliement sur un champ de bataille, les drapeaux régimentaires sont aujourd’hui exclusivement des objets cérémoniels qui représentent l’histoire et l’esprit d’un régiment.
Traditionnellement, les régiments d’infanterie canadiens ont deux drapeaux : le premier est le drapeau du monarque régnant portant le monogramme royal, et le second est le drapeau régimentaire portant les décorations illustrant les honneurs de bataille brodées sur des rouleaux. Les honneurs de bataille sont une reconnaissance officielle de l’engagement d’un régiment a
J.M. Rowe, Esquesing Historical Society
La Grande Guerre de 1914-1918Le front intérieur – Georgetown
C’est grâce aux efforts du Women’s Institute de Georgetown que cette courtepointe a été créée en 1915. Les citoyens devaient débourser 10 ¢ pour faire broder un nom sur un carré qui allait servir à la réaliser. Elle a été terminée à temp
Patricia
Un air de mystère entoure la photo prise par Simone Rusu du 401, rue Richmond Ouest – un édifice industriel patrimonial devenu un centre artistique et culturel – à Toronto. Cette photo a été prise pendant Portes Ouvertes Ontario 2017, pour le deuxième atelier du Programme de photo pour les jeunes du
Muhammad Qureshi (bénéficiaire du Prix du lieutenant-gouverneur pour les réalisations des jeunes en matière de conservation du patrimoine ontarien en 2014)
Notre empreinte toute naturelle
La magie a commencé à opérer un après-midi d’automne frisquet après une partie de hockey avec des amis. J’empruntais un sentier pour revenir chez moi. Les feuilles prenaient des tons jaune vif et rouge flamboyant, et j’ai croisé une tortue peinte se précipitant à so
Lieutenant-colonel John McCrae, 1872-1918
Cet éminent soldat, médecin et poète naît et grandit à Guelph, en Ontario. John McCrae est diplômé en médecine de l'Université de Toronto; il exerce en tant que pathologiste et enseigne la médecine à l'Université McGill à Montréal. En 1899, il sert en tant qu'officier dans le corps royal d'artilleri
Eleanor McMahon (ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport de l'Ontario)
« A Place to Stand »
En qualité de ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport, j’ai eu le privilège de rencontrer un grand nombre de citoyens fiers, talentueux et travailleurs, à plusieurs activités et événements spéciaux auxquels j’ai participé. Une de ces rencontres m’a particulièrement frapp
Patrick Julig, Ph.D. (professeur d’anthropologie, école d’études communautaires et nordiques de l’Université Laurentienne, à Sudbury)
Réflexions sur d’anciennes carrières du Nord de l’Ontario
Dans les années 1980 et 1990, j’ai fait des fouilles dans le sol de la carrière des sites archéologiques Cummins et Sheguiandah, dans le Nord de l'Ontario, en plus d’y donner des ateliers. J’ai eu la chance de faire la même chose dans de no
Shruthi Dhananjaya
Ayant été élevée à Toronto, j’ai de bons souvenirs de la zone riveraine de la ville. Au fil des années, j’ai visité le front du lac chaque été, et c’est une tradition que je conserve encore. C’est pour moi une oasis de calme en plein au cœur de la ville. J’aime marcher sur la promenade et regarder l
#MonOntario
Joignez-vous à la conversation à #MonOntario!
Depuis les vieux égoportraits pris dans les musées jusqu’aux clichés dignes d’Instagram – racontez des anecdotes et montrez vos photos de la province en utilisant le mot-clic #MonOntario sur les médias sociaux.
En panne d’inspiration? Explorez les pu
Jean Lumb, C.M., 1919-2002
De son nom de jeune fille Jean (Toy Jin) Wong, Jean Lumb est née en Colombie-Britannique et arrive à Toronto en 1935. Elle tient un magasin de fruits qui remporte aussitôt un franc succès. En 1959, elle devient la copropriétaire avec son mari, Doyle Lumb, du restaurant réputé Kwong Chow. Vive et ple
Ontario Black History Society
MonOntario célèbre la diversité parmi nous! Chaque année, le brunch de lancement du Mois de l’histoire des Noirs permet de rassembler, entre autres, les associations, les entreprises, les enseignants et les élèves. À l’occasion de cette célébration de l’histoire, de la culture et de la musique des N
Afua Cooper, Ph. D. (titulaire de la chaire James Robinson Johnston d’études sur les Noirs du Canada, Université Dalhousie)
L’histoire des Noirs de l’Ontario m’inspire et me définit
Peggy Pompadour hante mon esprit. Je peux sentir sa présence lorsque je marche dans les rues du Vieux-Toronto (Ye Olde Towne Toronto). Cette femme noire a été une esclave ici même. Appartenant alors à l’administrateur colonial Peter Russell
Alicia Hawkins
En 2006, des étudiants de l’Université Laurentienne et de l’Université de Toronto faisaient des fouilles au site Thomson-Walker, dans le comté de Simcoe. Ce site est un gros village huron-wendat se trouvant sur une propriété de la Fiducie du patrimoine ontarien. Je me souviens nettement du jour où u
Centre des sciences de l'Ontario
Le Centre des sciences de l’Ontario se tisse une place dans l’histoire
Le Centre des sciences de l’Ontario est le fier propriétaire d’un métier à tisser Jacquard datant du XIXe siècle, qui utilise des chaînes de cartes perforées pour contrôler les mouvements de la machine. Essentiellement, la prés
Jeremy Collins
Un sanctuaire en toutes saisons
Quand je pense à Mon Ontario, mon esprit se tourne parfois vers ces froides journées de l'hiver canadien, à la fin de janvier et au début de février, au cours desquelles la neige et la glace prévalent et l'espoir du printemps n'est qu'un rêve éloigné, et pourtant j
Diane
« Je suis fière d’être Canadienne. Les petits villages et les petites villes sont très amicaux, mais j’ai aimé Toronto aussi. J’ai aimé le tramway et le métro; c’est facile d’aller partout. »
Diane est née à Orangeville (Ontario), où elle a vécu une bonne partie de sa vie.
Elle avait une sœur jumell
R. Dennis Moore (Archiviste, Société d'histoire multiculturelle de l'Ontario)
Cet écusson appartenait à Bohdan Panchuk, un des Canadiens les plus influents qui aient participé aux efforts visant à réinstaller des milliers d’Ukrainiens déplacés par la Deuxième Guerre mondiale.
À la fin de ce conflit, un nombre incalculable de réfugiés avaient perdu leur foyer et faisaient fa
Carol Page
Mon Ontario est représenté par le lac Ontario. En toutes saisons, la vue du lac est impressionnante. J’ai voulu saisir l’essence même de l’eau du lac en en recréant les couleurs. Mon installation s’appelle « Watermarks ». J’ai utilisé des tissus, des échantillons de peinture, des papiers, des fils d
Waubageshig
Récupérer le traîneau
C’est la mi avril. Mes trois frères – Michael, Tom et George – et moi, nous nous lançons des balles dehors sous le chaud soleil d’un après-midi de printemps. J’ai 11 ans, Michael en a 8, Tom 7 et George 6. Le soleil a été chaud toute la semaine et a fait disparaître la neige
Jeanette Elliott, coordonnatrice des collections, village des pionniers Fanshawe
Cet uniforme du Corps du service agricole fait partie de la collection permanente du village des pionniers Fanshawe; il nous rappelle que les hommes n'ont pas été les seuls à participer à la Première Guerre mondiale. Les femmes ne pouvaient pas y prendre part directement en tant que combattantes, ma
Steven Beckly (artiste et ancien bénéficiaire du Programme des artistes en résidence Doris McCarthy)
Steven Beckly – artiste en arts visuels spécialiste de la photographie.
David Rayside (professeur émérite de sciences politiques et directeur fondateur du Mark S. Bonham Centre for Sexual Diversity Studies, Université de Toronto)
Fait historique
À 18 h le 2 décembre 1986, l’Assemblée législative de l’Ontario devait se prononcer par vote sur l’ajout du terme « orientation sexuelle » au Code des droits de la personne de la province. Dix minutes auparavant, au collège de l’Université, je terminais un cours de fin d’après-midi
Musées de Mississauga
Cette photographie est celle de la bénévole Margaret Archer portant la robe de son arrière-grand-mère. Elle a été prise en 1967 devant le musée Lewis Bradley, qui venait d’ouvrir.
Le musée Bradley a ouvert ses portes au public en 1967 dans le cadre des fêtes du Centenaire du Canada. La maison a été
Cades McKenna
Les chutes Rainbow, les lacs, les forêts, la baignade, faire du patin à roues alignées, les randonnées pédestres.
- Cades McKenna, Bay and Algoma Buskers Festival, Thunder Bay, le 30 juillet 2017
Deepa Mehta (réalisatrice, productrice et scénariste)
La riche diversité de l’Ontario
Quand je pense à l’Ontario, c’est l’inclusion et la diversité, et la richesse qui en résulte pour notre province, qui me viennent en tête. Dans un monde en proie à une xénophobie alarmante et à une dynamique nativiste, nous sommes, à mon avis, un refuge pour l’« aut
Konrad Sioui (ancien grand chef de la Nation huronne-wendat)
Le cœur de l’Amérique du Nord
Nombreuses sont les histoires que nous pouvons raconter. Pensons en tout premier lieu à celle du mot « Ontario », dont bien des gens ignorent la signification, avançant différentes explications. Il faut savoir que, dans la langue huronne « io » est un superlatif et «