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62 plaques correspondant à vos critères
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Paroisse Sacré-Cœur
L'année 1887 marque la création de la paroisse Sacré-Cœur, première paroisse catholique romaine à servir la communauté canadienne-française de Toronto. Le père Philippe Lamarche, prêtre de Montréal, fonde l'église et y exerce son ministère jusqu'à sa mort en 1924. La première église de la paroisse, sise rue King, près de la rue Sackville, est achetée en 1888 à une congrégation presbytérienne. Les francophones prient depuis lors dans leur langue à l'église Sacré-Cœur. Le bâtiment a... -
Route de canot de la riviére Nipigon, la
Les Amérindiens qui chassaient et faisaient commerce ici depuis des milliers d'années établirent une route de canoë allant du lac Supérieur à la baie James en traversant le lac Népigon et la rivière Albanie. Des archéologues ont démontré que des peuples de la région du lac Népigon faisaient partie d'un réseau commercial complexe s'étirant jusqu'à la côte atlantique. Au XVIIe siècle des Amérindiens commencent à enseigner aux explorateurs et commerçants européens comment voyager en canoë... -
Almanda Walker-Marchand et la Fédération des femmes canadiennes-françaises
Almanda Walker-Marchand était la fondatrice et présidente de la Fédération des femmes canadiennes-françaises (FFCF). Née à Québec en 1868, elle déménagea avec sa famille tout d'abord à Montréal, puis à Ottawa. Sa dernière maison donnait sur ce parc. En 1914, quelques jours après la déclaration de la Première Guerre mondiale, Walker-Marchand encouragea un groupe de plus de 400 Franco-Canadiennes à former une organisation se consacrant à aider les soldats canadiens-français et leur famille pendant et... -
Père Pierre Potier, 1708-1781, le
Premier curé de l'église de l'Assomption, Potier naît à Blandain, dans l'actuelle Belgique. En 1721, il entre dans un collège jésuite et, après avoir prononcé ses vœux perpétuels en 1743, il vient au Québec. Érudit passionné, Potier entreprend une étude intensive de la langue huronne à Lorette. Un an plus tard, il est envoyé à l'île de Bois Blanc (Bob-Lo) pour servir la mission huronne de l'Assomption. En 1748, il déménage avec la mission dans... -
Champlain en Ontario, 1615
En avril 1615, Samuel de Champlain (v. 1574-1635) embarque dans le port de Honfleur pour son septième voyage en Nouvelle-France. À son arrivée à Québec, Champlain est informé de l'escalade des tensions avec les Haudenosaunee (Iroquois), les ennemis ancestraux des Anishinabe (Algonquins) et des Wendats (Hurons), ses alliés. Il organise une expédition diplomatique et militaire qui l'emmène vers l'ouest, jusqu'en Huronie, où il visite plusieurs villages, dont Cahiagué, un important établissement Wendat. En compagnie d'une... -
Le Droit
En 1912, des membres de l'Association canadienne-française d'éducation de l'Ontario et des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée – une congrégation religieuse de l'Église catholique – se sont réunis à Ottawa pour discuter de la fondation d'un journal afin de protester contre le Règlement 17, qui – jusqu'à ce qu'il cesse d'être appliqué en 1927 – limitait considérablement l'enseignement du français dans les écoles de l'Ontario. Cette réunion a mené à la création du quotidien catholique... -
James Baby 1763-1833
Premier membre de la communauté française du Haut-Canada à avoir de l'importance dans les milieux gouvernementaux, M. Baby, né à Détroit, alors sous le domination britannique, était le fils d'un commerçant prospère. Après des études à Québec, il retourna dans sa région où il travailla dans le commerce. En 1792, la position influente de sa famille lui valut des nominations à vie aux Conseils exécutif et législatif, les deux organes politiques prédominants du Haut-Canada. Trois... -
Présence française à Lafontaine, la
Des explorateurs français sont arrivés dans la région de Lafontaine aux environs de 1610. Des commerçants de fourrure, des soldats et des missionnaires français continuèrent à être présents de façon intermittente dans la région jusqu'en 1650, leurs séjours ayant pris fin après les guerres entre Hurons et Iroquois. Un groupe d'anciens voyageurs canadiens-français et métis provenant de l'île Drummond finit par s'y installer en 1830. Ces colons furent suivis de vagues successives d'immigrants du Québec... -
Communauté française de Welland
Le quartier connu sous le nom familier de « ville française » fut créé en 1918, lors de l'arrivée d'environ 20 familles canadiennes françaises du Québec, venues travailler à l'usine d'Empire Cotton Mills. La paroisse catholique romaine Sacré-Cœur vit le jour en 1920 et devint le centre culturel de la communauté francophone qui s'était établie aux alentours de la rue Empire. D'autres familles canadiennes françaises arrivèrent du Québec, du Nouveau-Brunswick et du Nord de l'Ontario... -
Établissement de Canadiens français et le Canadien Pacifique dans la région de Mattawa, l'
L'établissement de francophones se développa rapidement dans la région de Mattawa avec l'arrivée en 1881 du Canadien Pacifique (CP). Pendant la construction du chemin de fer, l'économie locale bénéficia de la présence de milliers de travailleurs canadiens français, certains étant accompagnés de leur famille. Dès que le chemin de fer fut opérationnel, l'industrie locale du bois de sciage enregistra un véritable essor et Mattawa devint une collectivité prospère, une plaque tournante du transport et de... -
Présence française à Hearst, la
Les Canadiens français commencèrent à s'établir à Hearst en 1912 durant la construction du Chemin de fer National Transcontinental. La plupart d'entre eux étaient venus pour cultiver la terre, mais se tournèrent vite vers l'industrie forestière, plus lucrative. Des scieries familiales créées par des Canadiens français prospérèrent pendant des décennies, avant de fusionner en de grosses sociétés de produits forestiers à la fin du 20e siècle. Au fil des ans, la communauté francophone de Hearst... -
Jeanne Lajoie, 1899-1930
Jeanne Lajoie, enseignante dévouée et partisane de la création d'écoles françaises en Ontario, naquit à Lefaivre, près de Hawkesbury, en 1899. En 1923, elle aida un groupe de parents francophones à ouvrir la première école française indépendante à Pembroke. Cette école garantissait une instruction dans leur langue à leurs enfants. La création de l'École Sainte-Jeanne d'Arc fut l'un des derniers événements majeurs de la lutte franco-ontarienne contre le Règlement 17, qui, de 1912 à 1927... -
Station de radio CFCL
Première station de radio française en Ontario, CFCL Timmins a commencé à diffuser des émissions en décembre 1951. Cet événement a été accueilli avec enthousiasme par les Franco-Ontariens qui, à l'époque, n'entendaient que rarement des émissions en français sur les ondes. La station mettait en valeur le talent local et créait parmi ses auditeurs francophones, éparpillés dans tout le Nord de l'Ontario, de Kirkland Lake à Hearst, un sentiment d'appartenance communautaire. Grâce à ses émissions... -
Marie-Rose Turcot, 1887-1977
Née à Laurierville, au Québec, Marie-Rose Turcot a déménagé à Ottawa vers l'âge de 20 ans pour travailler à la fonction publique. Plus tard, comme journaliste, Marie-Rose Turcot a écrit des articles pour le quotidien Le Droit, de même que pour plusieurs autres quotidiens et hebdomadaires d'Ottawa et de Montréal, parfois sous le pseudonyme de Constance Bayard. Elle a aussi été journaliste à la station radio française CKCH, à Hull, au Québec. Mme Turcot est... -
Élisabeth Bruyère, 1818-1876
Pendant les années 1840, Bytown (Ottawa) est un village de commerce de bois d'oeuvre en plein essor qui a une importante population canadienne-française, mais pas d'école catholique et peu de services sociaux. En février 1845, les Soeurs de la Charité de Montréal (Soeurs grises) y envoient quatre soeurs. Sous la direction d'Élisabeth Bruyère, jeune femme instruite et pieuse, les soeurs établissent rapidement une école bilingue pour filles, un hôpital et un orphelinat. Elles aident les... -
Flottage du bois d'oeuvre sur la rivière des Outaouais, le
Le transport du bois équarri par eau sur la rivière des Outaouais, amorcé en 1806, a culminé de 1861 à 1891 pour prendre fin en 1909. Des billots de pin d'un diamètre de 0,1 à 0,2 m2 et d'une longueur de 12 à 15 m flottaient sur les affluents comme les rivières Petawawa, Madawaska, Bonnechère et Mississippi jusqu'aux points de transport de la rivière des Outaouais. À ces points-là, des « brelles » étaient composées... -
Moose Factory — Môsonîwi-Miništik
Selon la tradition orale môsonîwililiw, un couple ancestral serait descendu des cieux et aurait reçu des animaux les enseignements et les qualités nécessaires pour survivre et s’épanouir en ce monde. Les lois du Créateur, telles que l’honnêteté, le courage et šawelihcikewin, c’est-à-dire le partage dans la gratitude et la générosité, se sont consolidées au fil des générations à travers l’expérience vécue des bienfaits ou des conséquences découlant du respect ou de la négligence de ces... -
Route de canot vers l'Ouest, la
La rivière des Français a constitué un lien vital dans la voie canotable historique qui passait par les rivières des Outaouais et Mattawa et le lac Nipissing, et permettait de relier les colonies des berges du fleuve Saint-Laurent à la région en amont des Grands Lacs et aux régions lointaines à l'ouest. La plupart des célèbres explorateurs, missionnaires et marchands de fourrure canadiens du XVIIe siècle jusqu'au début du XIXe siècle ont emprunté cette voie... -
Établissement de Puisaye, 1799, l'
À l'automne 1798, quelque 40 royalistes français en exil ont quitté l'Angleterre pour émigrer au Haut-Canada, sous la direction de Joseph-Geneviève, comte de Puisaye (1754-1827). L'année suivante, après avoir reçu des rations et du matériel agricole, ils se sont installés le long de la rue Yonge dans les cantons de Markham et de Vaughan. Toutefois, ces membres de la noblesse et leurs serviteurs n'ont pas su s'adapter à la vie de pionnier, de sorte que... -
Fort Kaministiquia, 1717
C'est un officier français, Zacharie Robutel de la Nouë, qui a fait construire un petit fort près d'ici en 1717. Celui-ci allait être le premier d'une série projetée de bases à destination de la « mer de l'Ouest ». De plus, il remplaçait une structure construite en 1679 par Daniel Greysolon, sieur du Lhut, sur un autre embranchement du delta de la rivière Kaministiquia. De 1727 à 1743, le célèbre explorateur Pierre Gaultier de la... -
Fort Lac La Pluie
Le fort Lac La Pluie fut érigé ici ou à proximité à un moment quelconque entre 1775 et 1787 par la Compagnie du Nord-Ouest, puis abandonné en 1821 après la fusion avec la Compagnie de la Baie d'Hudson. Il comprenait la « Maison Athabaska », le dépôt où, en raison des distances à parcourir pendant la courte période propice aux déplacements, les négociants de Montréal rencontraient ceux du pays d'Athabaska et échangeaient des chargements avec eux. -
Grand Portage, le
Contournant 34 kilomètres (21 milles) de chutes et de rapides, ce portage s'étend sur environ 14 kilomètres (9 milles), depuis ces environs jusqu'à un point en amont sur la rivière Pigeon. C'est un commerçant français du nom de Jean Pachot qui en fait mention pour la première fois en 1722. Après avoir été emprunté en 1732 par La Vérendrye, le portage remplacera la route Kaministiquia comme route de canot en direction de l'ouest. Vers 1767... -
Pain Court
Le peuplement de la région commence dans les années 1780 quand des squatters anglais et français viennent de la région de Détroit s'installer sur les terres des Indiens dans le bas de la rivière Thames. Dès les années 1820, l'une des premières communautés françaises s'était implantée dans le Sud de l'Ontario. Les missionnaires catholiques l'appellent <<Pain Court>> parce que les paroissiens appauvris peuvent seulement se permettre de leur offrir de petits pains. Les terrains sont... -
Révérend Charles Alfred Marie Paradis, 1848-1926, le
Né dans le comté de Kamouraska, Québec, il fit ses etudes au college de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, il enseigna le dessin à Ottawa. Après son ordination, il devint missionaire oblat au lac Témiscamingue. Ses notes de voyages ont documenté la brochure "De Témiskaming à la Bair d'Hudson". Il y recommendait fortment la colonization de ce territoire. En 1890, il quitta la Congrégation des Oblats. Il encouragea plusieurs familles canadiennes-françaises du Michigan à s'établir dans la region de... -
Seigneurie de L'Orignal, la
Cette region, l'actuel canton de Longueuil, cédée en 1674, à Françoois Prévost, commandant d'armes à Québec, fut la première seigneurie concédée en territoire ontarien. D'abord nommée la seigneurie de la "Point-à-L'Orignac" elle fut exploitée seulement lorsque Joseph Le Moyne de Longueuil, seigneur depuis 1778, concéda des terres à des colons au cours des années 1784 à 1790. Nathaniel Hazard Treadwell acquit la seigneurie en 1796, fit construire des moulins et des chemins et encouragea la...