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38 plaques correspondant à vos critères
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William Pope, 1811-1902
William Pope grandit dans la campagne luxuriante du sud de l'Angleterre et étudie la peinture à l'Académie des Beaux-Arts à Londres. Chasseur et naturaliste enthousiaste, il est attiré au Haut-Canada en 1834 par des comptes rendus sur la richesse de la faune. Après trois séjours prolongés, il s'installe avec sa famille près de Port Ryerse en 1859. Matériellement autonome, il passe son temps à chasser, dessiner et peindre la flore et la faune locales. Ses... -
Portage de Long Point
Ce portage, qui traverse l’isthme reliant pointe Long au continent, permettait aux voyageurs suivant la rive nord du lac Érié à bord de petites embarcations de gagner du temps en leur évitant d’avoir à contourner la pointe et de naviguer en eaux libres. Bien qu’emprunté plus tôt par les Indiens, le portage est documenté pour la première fois en 1670 par deux missionnaires sulpiciens, François Dollier de Casson et René Bréhant de Galinée. Le trafic... -
Fusion des compagnies du Nord-Ouest et de la Baie d'Hudson
À la fin du dix-huitième siècle, la plupart des marchands de fourrures empruntant en canoë la rivière des Outaouais et les Grandes Lacs vers l'intérieur sont des hommes de la Nord-Ouest, dont le poste principal est au fort William. Au nord, sa rivale, la Compagnie de la baie d'Hudson exporte des fourrures par bateaux depuis ses postes subarctiques. Lorsque les deux compagnies étendent leurs opérations vers la région de l'Athabasca riche en fourrures, leur concurrence... -
Méridien de Niven, le
L’arpentage de la ligne qui croise la route 11 à cet endroit (borne kilométrique 162) correspond à la première mesure prise par le gouvernement de l’Ontario en vue de l’exploration et du développement de cette région. Au cours des années 1890, les terres ainsi que les ressources minérales et forestières du nord de l’Ontario deviennent rapidement convoitées. C’est dans ce contexte qu’Alexander Niven (1836-1911) trace une ligne d’exploration jusqu’à la baie James en prolongeant vers... -
Thomas James et la recherche du passage du Nord-Ouest
En mai 1631, Thomas James part de Bristol a la recherche du passage du Nord-Ouest vers l'Orient. Après une dure traversée du détroit et de la baie d'Hudson, il se dirige vers le sud-est, explorant la baie qui porte maintenant son nom. Persuade qu'aucun passage n'existe et effraye par le changement soudain du temps, James jette l'ancre a l'île Charlton et coule son bateau pour que les glaces ne le brisent pas; c'est ainsi que... -
Henry Hudson et la recherche du passage du Nord-Ouest
En 1610, Henry Hudson, navigateur anglais repute, part pour la seconde fois a la rechere d'un passage, au nord-ouest, vers la Chine. Avec courage, il traverse resolument les eaux traitresses du detroit, qui porte maintenant son nom et atteint la baie d'Hudson, aussi nommee en son honneur. Considere comme le premier Europeen a avoir explore cette vaste mer interieure, Hudson y jette la base des pretentions anglaises a une grande partie du Canada d'aujourd-hui. La... -
Poste du lac Whitefish, le
En 1824, la Compagnie de la Baie d'Hudson avait déjà établi un poste de traite des fourrures sur la rive occidentale du lac Whitefish. Le poste était situé près du chemin de portage menant au lac Wakami dans le but d'empêcher les marchands de fourrures indépendants venant du Michigan, du Wisconsin et du sud de l'Ontario d'empiéter sur la traite au nord de la rivière des Français. En 1887, la Compagnie démantèle le poste et... -
Expédition de Wolseley, 1870, l'
En août 1870, une troupe de réguliers britanniques et de miliciens canadiens comprenant quelque 1 200 hommes commandés par le colonel Garnet Wolseley arrive dans cette région en route vers la rivière Rouge pour établir l’autorité canadienne dans l’actuelle province du Manitoba. L’année précédente, la Compagnie de la Baie d’Hudson accepte de transférer le contrôle de ses territoires occidentaux au Canada, et certains habitants de la région, craignant de perdre leurs terres et de voir... -
Exploration d'Umfreville, 1784, l'
Le marchand de fourrures Edward Umfreville passe par ce lieu en juillet 1784. Il est chargé par la Compagnie du Nord-Ouest de trouver une autre voie que la route traditionnelle en canoë vers l’ouest, via le Grand Portage et la rivière Pigeon, passée sous contrôle américain. Quittant le lac Supérieur, il remonte la rivière Nipigon et se dirige vers l’ouest à partir du lac Nipigon en empruntant un parcours complexe qui comprend la rivière Wabinosh... -
Grey Owl, 1888-1938
Pendant sa jeunesse en Angleterre, Archibald Belaney est captivé par les animaux sauvages et les histoires d'Amérindiens. Il arrive au Canada à dix-sept ans et commence bientôt à vivre avec les Ojibwés dans l'île Bear. Il adopte les moeurs et l'habillement des autochtones et travaille comme bûcheron, garde forestier et trappeur dans le nord-est de l'Ontario. Dans les années 1920, Belaney s'inquiète des ravages que causent dans le Nord l'industrie forestière et les chasseurs et... -
Jean Nicollet de Belleborne c.1598-1642
Nicollet arrive en Nouvelle-France de sa Normandie natale en 1618-1619 pour s'adonner à la traite des fourrures. Samuel de Champlain envoie Nicollet vivre dans un camp algonquin pendant deux ans pour établir des alliances avec les Amérindiens. Le jeune Français vient ensuite dans les environs où il vit huit ans avec les Népissingues. Il apprend la langue et les coutumes de ses hôtes, gagne leur confiance et agit comme interprète dans leur commerce avec les... -
Maison du Lac La Pluie, 1818-1903
La Compagnie de la Baie d'Hudson ouvre ici la Maison du lac la Pluie dans le but de rivaliser avec la Compagnie du Nord-Ouest qui exerce le commerce des fourrures à son Fort du lac la Pluie. Après la fusion des deux compagnies, en 1821, seule la Maison du lac la Pluie reste ouverte. En 1830, elle est rebaptisée Fort Frances, après une visite du gouverneur de la compagnie, Sir George Simpson, et de Lady... -
Jacques de Noyon, 1668-1745
Coureur de bois, Jacques de Noyon est né à Trois-Rivières et élevé à Boucherville près de Montréal. En 1688, il dirige un groupe de trait au nord du lac Supérior et pénètre plus à l'Ouest que tout autre Français de l'époque. Il remonte la rivière Kaministiquia, traverse le lac du Chien et, après plusieurs portages, atteint le lac à la Pluie. Il établit un poste près de Fort Frances sur la rivière à la Pluie... -
Fondation de Killarney, la
Etienne-Augustin de la Morandière, traiteur de pelleteries et foundateur de Killarney, s'établit ici, en 1820, quand cet endroit, situé sur la route des canots allant vers le Nord-Ouest, s'appelait Shebahonaning ("chenal étroit"). Après la guerre de 1812, La Morandière érigea un poste de traite important à l'île Drummond, qu'un incendie détruist en 1817. Il reprit son commerce de fourrures à Flat Point, Bay of Islands; puis, il vint s'installer en permanence à Killarney où il... -
Portage de Great Dog, le
Ce portage était l'un des plus escarpés du parcours de canotage Kaministiquia entre le lac Supérieur et l'Ouest. Consigné pour la première fois en 1688 par l'explorateur français Jacques de Noyon, il fut abandonné après 1732 en faveur du parcours plus court et plus facile de portage Grand – rivière Pigeon. Ce dernier passa sous contrôle américain après le traité de 1783, et vers 1803, le trafic reprit sur l'ancien parcours. D'une longueur de plus... -
Samuel de Champlain
Né à Brouage vers 1570, cartographe et colonisateur de renommée mondiale, Champlain leva l'ancre de Honfleur en mars 1603, lors de la première d'une vingtaine de traversées entre la France et le Canada. Cinq ans après avoir levé l'ancre, il fondait Québec jetant ainsi les fondements de l'empire français en Amerique du nord. Explorateur intrépide, il parcourut l'intérieur du continent et penetra jusqu'au cœur du territoire devenu maintenant l'Ontario. Les récits de ses voyages fournissent... -
Barrages à poissons des Hurons, les
Dans le goulet adjacent qui relie les lacs Simcoe et Couchiching se trouvent les vestiges de barrages à poissons indiens. Ils furent remarqués par Samuel de Champlain lors de son passage ici le 1er septembre 1615 avec un groupe de guerriers hurons en route pour attaquer les Iroquois au sud du lac Ontario. Les barrages consistaient en un grand nombre de pieux enfoncés dans le fond du goulet, avec des ouvertures où l'on plaçait des... -
Porte de l'Huronie, la
Depuis ce belvédère, on peut voir la baie qui, durant la première moitié du XVIIe siècle, constituait le terminus occidental de la route de 800 milles reliant la Nouvelle-France aux établissements hurons. Des canots lourdement chargés remontaient la rivière des Outaouais, surmontaient les rapides des rivières Mattawa et des Français, traversaient le lac Nipissing et franchissaient les chenaux parsemés d'îles de la baie Georgienne. Sur ces eaux sont passés Recollet et les missionnaires jésuites, Etienne... -
Voyage de Champlain de 1613, le
Samuel de Champlain, père de la Nouvelle-France, fait en 1613 le premier de deux voyages dans la région qui est maintenant l'Ontario. Il remonte la rivière des Outaouais en quête de la mer du Nord (la baie d'Hudson) qu'un de ses cinq compagnons, Nicolas de Vignau, prétend avoir vue. L'expédition met pied à terre au-dessus du lac des Chats et suit une série de petits lacs vers le Cobden d'aujourd'hui. C'est ici que le 7... -
Bande de Champlain, 1615, la
En septembre 1615, un petit groupe de Français commandés par Samuel de Champlain et quelque cinq cents Indiens hurons descendent la rivière Trent en vue d'attaquer les Iroquois qui vivent dans ce qui est aujourd'hui le nord de l'État de New York. Rejoints par une bande d'Algonquins, ils longent l'extrémité est du lac Ontario et se dirigent vers le sud jusqu'à un village palissadé des Onondagas, près du site actuel de Syracuse, N.Y. Champlain est... -
Route de canot de la riviére Nipigon, la
Les Amérindiens qui chassaient et faisaient commerce ici depuis des milliers d'années établirent une route de canoë allant du lac Supérieur à la baie James en traversant le lac Népigon et la rivière Albanie. Des archéologues ont démontré que des peuples de la région du lac Népigon faisaient partie d'un réseau commercial complexe s'étirant jusqu'à la côte atlantique. Au XVIIe siècle des Amérindiens commencent à enseigner aux explorateurs et commerçants européens comment voyager en canoë... -
Champlain en Ontario, 1615
En avril 1615, Samuel de Champlain (v. 1574-1635) embarque dans le port de Honfleur pour son septième voyage en Nouvelle-France. À son arrivée à Québec, Champlain est informé de l'escalade des tensions avec les Haudenosaunee (Iroquois), les ennemis ancestraux des Anishinabe (Algonquins) et des Wendats (Hurons), ses alliés. Il organise une expédition diplomatique et militaire qui l'emmène vers l'ouest, jusqu'en Huronie, où il visite plusieurs villages, dont Cahiagué, un important établissement Wendat. En compagnie d'une... -
Moose Factory — Môsonîwi-Miništik
Selon la tradition orale môsonîwililiw, un couple ancestral serait descendu des cieux et aurait reçu des animaux les enseignements et les qualités nécessaires pour survivre et s’épanouir en ce monde. Les lois du Créateur, telles que l’honnêteté, le courage et šawelihcikewin, c’est-à-dire le partage dans la gratitude et la générosité, se sont consolidées au fil des générations à travers l’expérience vécue des bienfaits ou des conséquences découlant du respect ou de la négligence de ces... -
Route de canot vers l'Ouest, la
Ici, à l'époque où le canot était le principal moyen de transport, ceux qui se dirigeaient vers l'Ouest, dont les explorateurs, les voyageurs et les missionnaires, partaient de la rivière des Outaouais et passaient par la rivière Mattawa pour se rendre jusqu'au lac Nipissing, à la rivière des Français et en amont des Grands Lacs. Pendant plus de 200 ans, la rivière Mattawa a fait partie de la voie reliant les colonies du fleuve Saint-Laurent... -
Route de canot vers l'Ouest, la
La rivière des Français a constitué un lien vital dans la voie canotable historique qui passait par les rivières des Outaouais et Mattawa et le lac Nipissing, et permettait de relier les colonies des berges du fleuve Saint-Laurent à la région en amont des Grands Lacs et aux régions lointaines à l'ouest. La plupart des célèbres explorateurs, missionnaires et marchands de fourrure canadiens du XVIIe siècle jusqu'au début du XIXe siècle ont emprunté cette voie...