Menu
Manège militaire d’Aurora
Le mercredi 7 novembre 2007, à 19 h 30, la Fiducie du patrimoine ontarien et les Queen’s York Rangers (1st American Regiment) (RCAC) ont dévoilé une plaque provinciale pour commémorer le manège militaire d’Aurora, à Aurora, en Ontario.
Voici le texte bilingue de la plaque :
MANÈGE MILITAIRE D’AURORA
- Construit en 1874 comme remise de bois pour les exercices militaires du 12e bataillon d’infanterie ou York Rangers, le manège militaire d’Aurora faisait partie d’un réseau d’installations de formation en matière de défense des citoyens soldats. Il rappelle l’histoire et les traditions des régiments de la milice de la province, recrutés dans la région, et il est étroitement lié aux communautés d’origine. Le manège militaire fut également le site du célèbre « discours d’Aurora » prononcé par Edward Blake, en 1874, dans lequel le célèbre homme politique et ancien premier ministre de l’Ontario demandait au gouvernement fédéral du premier ministre libéral Alexander Mackenzie d’introduire des réformes nationalistes et électorales. Le discours explique les rôles civiques joués par les salles d’exercices et les manèges militaires dans la vie de leur collectivité. Le plus vieux manège militaire construit à ces fins et encore utilisé par les forces armées en Ontario, le manège de bois d’Aurora abrite des éléments des Queen's York Rangers (1st American Regiment) (CBRC).
AURORA ARMOURY
- Built in 1874 as a drill shed for the 12th Battalion of Infantry or York Rangers, the Aurora Armoury was part of a network of defence training facilities for citizen soldiers. It evokes the larger stories and traditions of the province’s militia regiments, recruited regionally, and possessing close affiliations with their communities of origin. The armoury was also the site of Edward Blake’s famous “Aurora speech” of 1874, in which the prominent politician and former Ontario premier called upon the federal government of Liberal Prime Minister Alexander Mackenzie to implement nationalistic and electoral reforms. The speech exemplifies how drill halls and armouries fulfil civic roles in the lives of their communities. The oldest purpose-built armoury still used by the military in Ontario, the Aurora drill shed is home to elements of the Queen’s York Rangers (1st American Regiment) (RCAC).
Historique
Introduction
Le manège militaire d’Aurora, construit en tant que remise de bois pour les exercices militaires en 1874, est le plus ancien manège militaire construit à ces fins et encore utilisé par l’armée en Ontario. Il établit un lien évocateur avec la grande histoire des régiments de la milice de la province, qui recrutaient localement et qui nouaient des liens étroits avec les collectivités. C’est également le lieu du célèbre « discours d’Aurora », prononcé par Edward Blake, en 1874, qui, outre sa propre importance, illustrait comment les installations militaires accomplissaient leurs rôles civiques, tant à l’échelle locale qu’à l’échelle planétaire.
Le canton d’Aurora et la construction du manège de bois
Le manège de bois d’Aurora faisait partie d’un des nombreux bâtiments similaires construits dans les années 1860 et par la suite. Plusieurs crises militaires sévissaient à la fin de la période coloniale et du début de la période post-Confédération au Canada, y compris les tensions anglo-américaines liées à la guerre de Sécession aux États-Unis, les invasions des Fenians, la rébellion de la rivière Red et le retrait des garnisons de l’armée britannique en 1871. La création d’unités bénévoles de la milice durant la période de la Confédération témoignait des préoccupations croissantes du jeune pays quant à sa vulnérabilité militaire.
Lorsque le Canada assuma la responsabilité de sa propre défense qui était assurée auparavant par la Grande-Bretagne, des manèges de bois et des manèges militaires furent construits pour faire face aux défis et initiatives connexes. Ces installations symbolisaient l’accent croissant placé sur la défense durant la période, l’importance de la milice pour la sécurité canadienne et le développement de la profession militaire au Canada. Les manèges de bois, comme celui d’Aurora, permettaient à la milice bénévole de s’entraîner en période de mauvais temps et le soir, lorsque la lumière du jour ne permettait plus de s’entraîner en plein air. Souvent, ils étaient financés en tant que partenariats entre les administrations locales ou les régiments de la milice, et le Dominion du Canada qui payait normalement la moitié des coûts de construction.1
En novembre 1873, le conseil du canton d’Aurora décida d’informer les autorités militaires canadiennes qu’il accorderait un terrain et construirait un manège de bois pour les exercices militaires du bataillon « conformément aux plans et cahier des charges exigés par le ministère de la Milice », si le conseil recevait « la subvention accordée à ces fins ». Il demandait également que le quartier général du régiment bénévole local, le 12e bataillon d’infanterie ou York Rangers, soit transféré de Newmarket à Aurora.2 (Cette unité est le prédécesseur des Queen’s York Rangers modernes, qui continuent de stationner une partie de leurs forces au manège militaire d’Aurora.)3
À la fin du mois de décembre 1873, le ministère de la Milice et de la Défense autorisa le changement de quartier général. Comme Newmarket, Aurora avait l’avantage d’être située sur une voie de chemin de fer. Cependant, on considérait que la localité était un point de rassemblement plus pratique en cas d’urgence pour les huit compagnies du régiment éparpillées à ce moment-là aux quatre coins du comté de York, entre Scarborough et King (plusieurs compagnies étaient plus ou moins concentrées le long du couloir de la rue Yonge).4
Le manège militaire d’Aurora fait partie d’une première génération de bâtiments de la milice qui étaient souvent de simples bâtiments utilitaires en bois. En février 1874, le journal Globe de Toronto publia un appel d’offres du canton pour l’approvisionnement en matériel et pour la construction d’un manège de bois.5 William Ireland, un constructeur local de granges et de bâtiments similaires, remporta le contrat et érigea la remise au printemps. Il prévoyait qu’elle serait prête à être utilisée en juin.6 En septembre, le canton céda le terrain occupé par le bâtiment à la Couronne.7
Au printemps 1874, Aurora était un village ferroviaire de 1 200 âmes, situé à environ 40 kilomètres au nord de Toronto, sur la rue Yonge. Il comptait plusieurs usines et églises. Ses magasins et d’autres entreprises servaient la ville et les régions rurales avoisinantes.8 Son avenir était assez radieux pour qu’un journal de la collectivité rivale de Newmarket affirme qu’Aurora « semble avoir entamé une période de prospérité inhabituelle ». En effet environ 30 bâtiments étaient en cours de construction. Cependant, ce même journal ajoutait que peu d’entre eux « étaient de taille imposante ou avaient l’air dispendieux, la plupart d’entre eux consistant en des immeubles à ossature de bois ».9 À cette poque, le manège de bois était situé à l’angle des rues Larmont et Mosley. En 1888, Aurora devint une ville constituée de 2 100 habitants.10
« Discours d’Aurora » d’Edward Blake
Les remises de bois pour les exercices militaires et les manèges militaires furent utilisés pour de nombreuses occasions civiles, allant de bals élégants à des refuges d’urgence pour les sans abri. Ils contribuèrent à la vie de leurs collectivités, outre leurs fonctions martiales. L’événement le plus célèbre qui s’est produit au manège de bois d’Aurora fut le « discours d’Aurora » prononcé le 3 octobre 1874 par Edward Blake, quelques mois après l’achèvement du bâtiment. Blake, un ancien premier ministre de l’Ontario, commença sa carrière politique au gouvernement fédéral en 1873, mais quitta le gouvernement du premier ministre libéral Alexander Mackenzie, car il n’était pas d’accord avec ses politiques et son leadership. Devant un grand auditoire, Blake attaqua les Libéraux et prôna l’introduction d’une fédération impériale pour mieux faire entendre la voix du Canada sur la scène internationale, de réformes électorales (expansion, par exemple, de la franchise) et d’autres changements de nature réformiste et nationaliste. Le discours reçut énormément de publicité et déstabilisa le Parti libéral pendant un certain temps, jusqu’à ce que Blake redevint ministre de la Justice de Mackenzie, en 1875.11
La milice au manège militaire
La milice victorienne et édouardienne se servit des remises de bois pour les exercices militaires, des camps d’été et des autres emplacements pour maintenir les compétences des hommes à un niveau auquel on s’attendait de la part des soldats à temps partiel de l’époque. Lorsqu’on avait besoin d’elle durant une catastrophe naturelle, une période de perturbation civile ou une crise nationale, on pouvait faire appel à la milice pour résoudre un problème de courte durée ou l’on pouvait lui demander de se porter volontaire pendant une longue période de service. Un des grands moments du 12e bataillon arriva en 1885 lorsque Louis Riel se souleva contre le gouvernement dans l’Ouest canadien. Nombre de ses membres se joignirent aux volontaires des 35th Simcoe Foresters pour former un bataillon mixte qu’Ottawa envoya dans ce qui est désormais la Saskatchewan. Durant la guerre de 1899-1902 en Afrique du Sud, le 12e bataillon offrit de se rendre dans la zone en tant qu’unité. Le gouvernement refusa l’offre, mais des membres du régiment partirent en Afrique comme volontaires d’autres unités.12
En 1873, lorsque le 12e bataillon transféra son quartier général à Aurora, les companies de ce bataillon (unités militaires comprenant environ 100 soldats chacune) furent dispersées dans toute la région, à Scarborough, Markham, Unionville, Aurora, Newmarket, Sharon, Sutton et King. Dans le cadre de la réorganisation de la défense canadienne, à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, le 12e bataillon, à l’exception de la compagnie Aurora (ou B), commença à se réinstaller dans une région géographique plus concentrée au sein de ce qui est de nos jours la ville de Toronto, car le recrutement y était plus facile.
En 1885, certaines compagnies avaient déjà déménagé à Toronto. À la veille de la Première Guerre mondiale, elles se trouvaient à North Toronto, Riverside (Riverdale), Yorkville, Seaton (secteur de Bathurst-Bloor), au centre-ville, à Parkdale et dans l’ouest de Toronto. Seule la compagnie B, avec son manège de bois, était restée à Aurora.13
Durant la Première Guerre mondiale, des membres du régiment firent partie du Corps expéditionnaire canadien, y compris des hommes des 4e, 20e, 35e, 81e, 83e, 127e et 220e bataillons. Le 127e bataillon, qui avait des liens étroits avec la région d’Aurora, comptait tellement de cheminots dans ses rangs, qu’il servait plutôt de bataillon ferroviaire et non pas de bataillon d’infanterie. C’était lui qui était en charge de la construction et de l’entretien des lignes ferroviaires qui approvisionnaient le front occidental contre l’Allemagne. Le quartier général du 12e bataillon fut transféré d’Aurora à Yorkville, à Toronto, en 1915.14
Après la guerre, le régiment subit plusieurs réorganisations jusqu’en 1936, date à laquelle il devint les Queen’s York Rangers (1st American Regiment). Durant cette période, soit de 1920 à 1936, un bataillon rural de petite ville, connu sous le nom de York Rangers, avait son quartier général à Aurora. Durant la Seconde Guerre mondiale, le régiment fut mobilisé, mais resta au Canada pour assurer la défense intérieure. Cent vingt-quatre officiers et 1 891 hommes d’autres grades servirent dans les régiments outre-mer. Les Queen’s York Rangers étaient un bataillon de mitrailleuses entre 1936 et 1942, un bataillon de fusiliers de 1942 à 1947, une unité blindée de 1947 à 1965, puis un régiment de reconnaissance, restant un élément vital du Corps blindé royal canadien.15
Modifications apportées au bâtiment
Lors de sa construction initiale, l’intérieur du manège militaire, à la forme de grange, consistait en des locaux simples, vastes et ouverts qui offraient un refuge aux troupes qui se réunissaient et s’entraînaient. Le bâtiment a depuis lors subi plusieurs rénovations qui ont profondément modifié son apparence initiale, bien qu’il occupe fondamentalement le même emplacement que lorsqu’il était neuf.16 Par exemple, en 1895, l’armée installa un plancher et fit d’autres rénovations.17 En 1923, des officiers-ingénieurs et d’autres officiers décidèrent, selon un journal, que « le vieux bâtiment blanchâtre, le manège de bois d’Aurora » avait besoin de travaux et envoya un rapport à Ottawa dans lequel figuraient leurs suggestions d’amélioration.18 En 1941-1942, l’armée remplaça le revêtement extérieur et peignit l’extérieur du manège militaire et installa un nouveau plancher, des toilettes, un éclairage et un chauffage. Elle transféra les bureaux et les salles du mess dans la partie nord du bâtiment, et créa un magasin du quartier-maître et une salle de conférence dans la partie sud.19 D’autres changements modernes, comme l’installation de revêtement en aluminium, ont donné au bâtiment son apparence utilitaire actuelle.20 De nos jours, l’intérieur du bâtiment d’un étage comprend un espace central vaste pour les exercices militaires. La cantine et le mess des officiers sont situés dans la partie sud et les bureaux et salles de réunion le long du mur ouest. Des doubles portes imposantes sont situées dans la partie centrale, le long du côté est.21
Le manège militaire d’Aurora est un bâtiment utilitaire modeste, si on le compare à l’architecture des bâtiments militaires de la troisième génération, construits au Canada durant la première partie du 20e siècle. Les manèges militaires de London et Peterborough sont des exemples impressionnants de ces bâtiments imposants, construits par la suite, et qui ressemblent à des forteresses. Plus typiques, des manèges discrets furent construits dans des centres comme Chatham et Brockville. Souvent, comme cela fut le cas à Peterborough, ces salles d’exercices datant d’après 189622 ont remplacé de nombreuses remises de bois désuètes et en mauvais état, construites dans les années 1860 et 1870. Les nouveaux bâtiments, qui étaient en gros construits en brique ou en pierre, étaient supposés offrir des locaux spécialisés et polyvalents servant à différentes fonctions physiques et régimentaires de l’entraînement militaire. Les installations incluaient d’importants espaces ouverts pour les manoeuvres et les exercices, des galeries de tir, des salles de conférence et des bibliothèques.
Malgré ses moins nobles ambitions, le manège militaire d’Aurora existe toujours et demeure un bâtiment important et dynamique environ 130 ans après sa construction.
Le manège militaire de nos jours
De nos jours, le manège militaire d’Aurora abrite une partie des Queen’s York Rangers (1st American Regiment) (RCAC). Il sert également le 2799e Corps des Cadets royaux de l’Armée canadienne (affilié aux Rangers), qui offre une formation en matière de citoyenneté et de leadership aux jeune gens, dans un cadre militaire.23 En se penchant sur l’histoire du bâtiment à partir des années 1870, on peut voir comment cette installation militaire typique dune petite ville illustre l’évolution des salles d’exercices locales et des manèges militaires, de même que des unités militaires régionales qui les utilisaient. Ils illustrent aussi le rôle non militaire joué par ces bâtiments dans la vie de leurs collectivités.24
Annexe : La milice/réserve militaire bénévole liée au manège militaire d’Aurora25
1862 : Compagnie d’infanterie d’Aurora
- constituée au moment des conflits anglo-américains de l’affaire Trent, durant la guerre de Sécession américaine
- comprenait une « milice bénévole » qui était mieux entraînée et mieux équipée que l’ancienne « milice sédentaire » qui avait été créée dans le Haut-Canada dans les années 1790 et qui incluait certains des hommes les plus aptes. Elle a continué d’exister, du moins sur papier, après la constitution de la milice bénévole, dans les années 1850-1860
1866 : 12e bataillon d’infanterie York
- créé par la fusion des compagnies d’infanterie bénévoles d’Aurora et d’autres compagnies d’infanterie du comté de York, au moment de la crise des Fenians
1872 : 12e bataillon d’infanterie ou York Rangers
- en 1885, des bénévoles du bataillon et des 35th Simcoe Foresters formèrent un bataillon mixte, le bataillon York-Simcoe, lors de la Rébellion du Nord-Ouest
- le 12e bataillon offrit de se mobiliser pour la guerre en Afrique du Sud, mais Ottawa refusa son offre, même si des membres de ce régiment se rendirent en Afrique
1900 : 12e régiment, York Rangers
- lors de la déclaration de la Première Guerre mondiale, les hommes du régiment se joignirent à différents bataillons du Corps expéditionnaire canadien, car le gouvernement ne mobilisa pas les régiments existants de la milice pour le service outre-mer. Le régiment s’occupa lui-même du recrutement pour les 4e, 20e, 35e, 81e, 83e, 127e et 220e bataillons; bien que de nombreuses médailles de bravoure furent décernées, trois membres du bataillon reçurent la Croix de Victoria
- le quartier général fut transféré d’Aurora à Yorkville, à Toronto
1920 : York Rangers
- réorganisés en 1922 en tant que corps à deux bataillons et autorisés à perpétuer le souvenir des 35e, 127e et 220e bataillons (le souvenir du 20e bataillon fut perpétué par la création d’une autre unité, le West Toronto Regiment, constitué en 1921)
- le 1er bataillon était fondamentalement une unité rurale, dont le quartier général était situé à Aurora; d’autres compagnies du 1er bataillon étaient situées en 1922 à Mount Dennis, Mimico et Markham
- le 2e bataillon état une unité urbaine dont le quartier général était situé à Yorkville
1925 : York Rangers et Queen’s Rangers
- le 1er bataillon a continué sous le nom de York Rangers
- le 2e bataillon des York Rangers a fusionné avec le West Toronto Regiment pour former une nouvelle unité, les Queen’s Rangers, qui est devenue en 1927 les Queen’s Rangers, 1st American Regiment, en hommage à une ancienne unité loyaliste de la Révolution américaine commandée par John Graves Simcoe (qui fut abandonnée à la fin de la guerre, puis recréée en tant que régiment de l’armée britannique ayant servi dans le Haut-Canada entre 1791 et 1802)
1936 : The Queen’s York Rangers, 1st American Regiment
- les York Rangers et les Queen’s Rangers fusionnèrent en un régiment à un seul bataillon dont le quartier général se trouvait au manège militaire de Fort York, à Toronto, mais dont une partie des forces était stationnée au manège militaire d’Aurora
- durant la Seconde Guerre mondiale, les Rangers restèrent au Canada pour assurer la défense intérieure, bien que plusieurs de ses membres se soient joints à des régiments servant outre-mer
- désignation comme bataillon de mitrailleuses de 1936 à 1942 puis comme bataillon de fusiliers de 1942 à 1947
1947 : 25e régiment blindé (Queen’s York Rangers)
- équipé de tanks Sherman
1949 : Queen’s York Rangers, 1st American Regiment (25e régiment blindé)
1958 : Queen’s York Rangers, 1st American Regiment, (RCAC)
- retrait des tanks Sherman; les Rangers devinrent un régiment blindé de reconnaissance, mais gardèrent leurs tanks Sherman jusqu’en 1971
La Fiducie du patrimoine ontarien tient à exprimer ses remerciements les plus sincères à Carl Benn, PhD, pour ses travaux de recherche sur lesquels le présent document repose.
© Fiducie du patrimoine ontarien, 2007
1 Jackie Adell, « The structural design of the early drill sheds in Canada », Society for the Study of Architecture dans Canada Bulletin 16/2 (1991), 42-45.
2 Procès-verbaux du canton d’Aurora, 1872-1880, 81, réunion du 22 novembre 1874, Archives publiques de l’Ontario, GS-5776.
3 A.T. Hunter, History of the 12th Regiment, York Rangers (Toronto : Murray Printing Company, v.1912), 45-53; et Stewart H. Bull, The Queen’s York Rangers: an historic regiment, édition révisée (Guelph : Ampersand Printing, 1993), 130-31 et passim.
4 Bull, Rangers, 138.
5 Toronto Globe, 10 et 11 février 1874.
6 Ibid., 22 mai 1874; Newmarket Courier, 28 mai 1874; et communication de Catherine Molloy, Aurora Historical Society, 21 février 2007. Donald E. Graves, Bibliothèque et Archives Canada, a cherché des données sur la construction du manège de bois. Il a vérifié le groupe 9 (dossiers de la milice), le groupe 11 (travaux publics) et le groupe 24 (défense nationale), sans succès. Les archives du canton d’Aurora, qui se trouvent dans les Archives publiques de l’Ontario (GS-5776), incluent un microfilm qui pourrait contenir les plans de construction du manège militaire. Il n’était pas disponible.
7 Acte de cession de la société du canton d’Aurora à la reine Victoria, 4 septembre 1874, dans le répertoire de l’hôtel de ville ou pâté de maisons du marché (Town Park), plan 68, dans le dossier de recherche de la Fiducie du patrimoine ontarien (FPO) sur le manège militaire d’Aurora, 2003-2006.
8 Charles Pelham Mulvany, History of Toronto and County of York (Toronto : C. Blackett Robinson, 1885), vol. 1, 185-186.
9 Newmarket Courier, 28 mai 1874.
10 Bibliothèque publique d’Aurora — Site Web sur l’histoire d’Aurora, accès en février 2006.
11 Ben Forster et Jonathan Swainger, biographie d’Edward Blake, Dictionary of Canadian Biography online, accès en mars 2007; et W.S. Wallace, éd., « Edward Blake’s Aurora speech, 1874 », Canadian Historical Review 2 (1921), 249-71.
12 Bull, Rangers, 139-46.
13 Ibid., 137-38, 147-48; et Hunter, 12th Regiment, 58.
14 Bull, Rangers, 149-74; et The regiments and corps of the Canadian army (Ottawa : ministre de la Défense nationale, 1964), vol. 1, 65-66.
15 Bull, Rangers, 175-207.
16 On peut le voir en comparant le bâtiment actuel à sa représentation sur la carte d’Aurora dans l’ouvrage de William Canniff, Illustrated historical atlas of the county of York, and the township of West Gwillimbury and town of Bradford in the county of Simcoe, Ontario (Toronto : Miles and Company, 1878).
17 Aurora Banner, 17 mai 1895, dans le dossier de recherche de la FPO; et « Military properties construction and repairs », Documents parlementaires du Dominion du Canada (Ottawa : Imprimeur de la reine, 1896), 1-29. D’autres éditions des Documents parlementaires indiquent différentes dépenses comme 30 $ pour le drainage en 1887; et, en 1888, remarquent que « des réparations majeures ont été effectuées au manège de bois d’Aurora » (Documents parlementaires [Ottawa : Imprimeur de la reine, 1888, 1889], 2-145 et 13-246).
18 Coupure de journal non identifiée, 1923, dans le dossier de recherche de la FPO.
19 Aurora Banner, 9 janvier 1942, dans le dossier de recherche de la FPO.
20 Lettre de Jacqueline Stuart, musée d’Aurora, adressé à Jackie Adell, Parcs Canada, 12 février 1991, y compris une photographie de 1988, dans le dossier de recherche de la FPO.
21 Après la Seconde Guerre mondiale, lorsque les Queen’s York Rangers devinrent un corps blindé, des tanks Sherman furent entreposés dans le bâtiment, après qu’on les ait fait entrer par les portes est. Plus tard, lorsque le régiment devint une unité de reconnaissance, des jeeps blindées furent introduites dans le bâtiment, de la même façon.
22 Trente-quatre manèges militaires en pierre furent construits par le ministère des Travaux publics dans tout le pays, durant la période allant de 1896 à 1918. Cette période a marqué une transition entre une dépendance totale à l’égard d’une milice à temps partiel mal entraînée et une dépendance partielle à l’égard d’une milice mieux entraînée, soit une milice qui finira par compléter une armée régulière, le cas échéant.
23 Sites Web du ministère de la Défense nationale, accès en février 2006 : 32e Groupe-brigade du Canada, Queen’s York Rangers, et 2799e Corps des Cadets royaux de l’Armée canadienne.
24 Les personnes qui souhaitent obtenir un complément d’information sur le régiment peuvent visiter le musée du régiment situé dans le manège militaire de Fort York, à Toronto.
25 Bull, Rangers, 226 et passim; et Regiments and corps of the Canadian army, vol. 1, 65-66.