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La présence française à Hearst
Le jeudi 14 septembre 2006, à 16 h 30, la Fiducie du patrimoine ontarien et la ville de Hearst ont dévoilé une plaque provinciale commémorant la présence française à Hearst, au parc Grotto, Hearst (Ontario).
Voici le texte bilingue de la plaque :
LA PRÉSENCE FRANÇAISE À HEARST
Les Canadiens français commencèrent à s’établir à Hearst en 1912 durant la construction du Chemin de fer National Transcontinental. La plupart d’entre eux étaient venus pour cultiver la terre, mais se tournèrent vite vers l’industrie forestière, plus lucrative. Des scieries familiales créées par des Canadiens français prospérèrent pendant des décennies, avant de fusionner en de grosses sociétés de produits forestiers à la fin du 20e siècle. Au fil des ans, la communauté francophone de Hearst – jadis une minorité – finit par représenter 89 % de la population, les Francophones assumant des rôles de chef de file dans les domaines culturel, économique et politique. Des institutions comme l’Église catholique et l’Université de Hearst, fondée en 1953, jouèrent un rôle important dans l’éducation des FrancoOntariens et au sein de la société franco-ontarienne.
THE FRENCH PRESENCE IN HEARST
French Canadians began to settle in Hearst in 1912 during the construction of the National Transcontinental Railway. Most came to farm but soon turned to the more lucrative forest industry. Sawmills established by French Canadians prospered as family enterprises for decades, before being amalgamated into large forest-product companies by the end of the 20th century. Over the years, the French-speaking community in Hearst – once a minority – grew to 89% of the population with Francophones taking on leading cultural, economic and political roles. Institutions such as the Catholic Church and the Université de Hearst, founded in 1953, have played important roles in Franco-Ontarian education and society.
Historique
Établissement canadien-français
À l’époque de la création de Hearst, le gouvernement de l’Ontario encourageait la population à s’établir dans la région de Great Clay Belt, située dans le Nord de l’Ontario, afin de stimuler le développement économique de la province.1 Des Canadiens français firent partie des premiers colons à arriver à Hearst en 1912, lors de la construction du Chemin de fer National Transcontinental qui commença à desservir la ville l’année suivante. En 1920, environ 100 familles canadiennes-françaises vivaient à Hearst,2 dont la population était principalement originaire de l’Europe de l’Est et de Grande-Bretagne.
Le clergé nationaliste canadien-français vit dans l’ouverture du Nord de l’Ontario l’occasion d’encourager une présence canadienne-française en établissant des collectivités agricoles qui permettraient la création d’une bande ininterrompue de colonies franco-ontariennes allant jusqu’à la collectivité française existante de Saint-Boniface, au Manitoba.3 L’évêque Joseph Hallé fut nommé en poste à Hearst en 1919 et prit la tête de l’Église catholique dans la région. Qualifié « d’entrepreneur en colonisation »,4 il fut l’un des principaux acteurs du recrutement et de l’aide à l’établissement de Québécois de souche dans la région. Sa vision de l’avenir était claire :
Il s'agit d'aller placer des Catholiques, des familles, des paroisses, un diocèse dans un vide immense qui s'étend entre le lac Supérieur et la baie d'Hudson. Il s'agit de travailler à compléter la boucle immense qui devra rattacher les deux tronçons du Canada catholique. Il s'agit de mettre là-bas, sur les chemins de fer qui comme des rubans d'acier traversent la forêt de l'est à l'ouest, une bordure vivante et catholique ... 5
Les Canadiens français furent recrutés par le biais d’annonces parues dans des journaux québécois et de sermons prononcés dans les églises par l’évêque Hallé6 et par les pères Zénon Alary, Zoël Lambert et Joseph Payette, entre autres.7 L’évêque Hallé recruta des membres de sa propre famille et de familles de ses collègues afin qu’ils s’installent à Hearst.8 Le père Ouellette, quant à lui, recruta deux de ses neveux.9
Agriculture et foresterie
Tandis que le clergé catholique voyait dans l’incitation à la colonisation l’accomplissement d’une mission divine, un grand nombre de migrants, voire la majorité d’entre eux, vinrent s’installer à Hearst pour des raisons économiques. Pour soutenir les fermiers canadiens-français, une coopérative agricole et laitière fut créée, ainsi qu’une section du syndicat des cultivateurs catholiques.10 L’évêque Hallé réalisa que pour que l’agriculture prospère dans cette vaste région où le "ruban d'acier"11 de rails constituait le seul moyen de transport et de communication, il était crucial de construire des routes et des ponts. Il fit alors pression auprès du gouvernement provincial pour que celui-ci dégage des fonds afin d’améliorer l’infrastructure.12
La région de Hearst ne se prêtait pas à l’agriculture du fait de la nature de ses sols, fortement argileux, de la présence de nombreux rochers et de la brièveté de la saison estivale. Les colons associèrent alors la pratique de l’agriculture à celle de la foresterie.13 Lorsqu’il devint évident que l’agriculture était moins profitable que la foresterie, l’équilibre de l’activité économique pencha du côté de l’industrie forestière, et ce, même si de nombreuses personnes conservèrent une petite ferme.
Au début des années 1920, certaines fermes avaient déjà été désertées et l’expansion agricole s’était interrompue.14 L’évêque Hallé regretta que les Canadiens français aient tendance à abandonner l’agriculture pour suivre « leur mentalité de bûcheron. Il espérait que la jeune génération, par le biais de l’éducation, serait incitée à se ré-intéresser à l'agriculture.15
Du Québec vers l’Ontario
Les immigrants canadiens-français venus s’installer à Hearst étaient originaires de différentes régions qui varièrent avec la période de migration. Entre 1916 et 1930, les deux tiers des immigrants provinrent de la Beauce, une région du Québec située au Sud de la ville de Québec. Au cours de la décennie de la Grande dépression, Montréal devint un point de départ important. Dans les années 1940 et 1950, la plupart des personnes arrivèrent du Nord-Ouest du Québec, principalement d’Abitibi, et, plus tard, pendant les années 1960 et 1970, de la région de Gaspé.16
Entre soixante et soixante-dix pour cent des immigrants, selon la période, travaillaient en tant qu’agriculteurs ou occupaient un emploi dans les industries de la forêt ou du bois avant de quitter le Québec. Après leur arrivée, le premier métier de la moitié d’entre eux fut celui de bûcheron tandis qu’un immigrant sur trois travailla dans l’agriculture.17 Le déménagement du Québec vers l’Ontario ne constituait pas un changement majeur pour les immigrants. Les campagnes de recrutement minimisèrent en effet les différences entre le Québec et l’Ontario. La région fut présentée comme un prolongement du Nord du Québec, et la frontière provinciale ne fut pas toujours représentée sur les illustrations figurant dans les documents de recrutement.18
Par ailleurs, du fait de l’implantation précoce des institutions culturelles et religieuses, principalement l’Église catholique, il était possible de dire, en parlant de la migration : « qu’il ne s'agit pas d'un déracinement, mais d'un développement québécois en terre ontarienne ».19
Si les migrants canadiens-français étaient venus s’installer à Hearst avec l’intention d’améliorer leur situation économique, un grand nombre d’entre eux connurent malheureusement la situation inverse au cours des premières années et descendirent quelques échelons sur l’échelle socio-économique. Si seulement trois pour cent des personnes arrivées avant 1940 avaient auparavant vécu dans des cabanes en rondins, ce fut le lot de 50 pour cent d’entre elles lorsqu’elles vinrent s’installer dans la région de Hearst.20
Premières institutions
Les institutions construites sur le modèle des institutions du Québec aidèrent la culture canadienne-française à prendre racine au sein de la nouvelle colonie. Des missionnaires servirent la communauté canadienne-française de 1912 à 1919 lorsque l’évêque Hallé arriva et fonda la paroisse de Notre-Dame-de-l'Assomption à Hearst.21 L’année suivante, la communauté francophone disposait d’un presbytère, d’une église et d’une école. En 1947, une salle paroissiale fut ajoutée et la cathédrale fut construite au début des années 1950.22 Ces bâtiments avaient une vocation religieuse mais ils furent également utilisés pour des réunions à caractère social au cours desquelles la communauté chantait, dansait au son de la musique des violoneux et jouait aux cartes.23 Au tout début, les exigences en terme de travail et le manque de routes de bonne qualité firent que la messe du dimanche constitua pour certaines personnes la seule activité sociale.24
Le conseil scolaire indépendant de Hearst fut créé en 1917.25 Les Sœurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours arrivèrent en 1920 et ouvrirent un couvent faisant également office d’école qui accueillit des élèves externes et internes, et un orphelinat.26 Le français était la langue utilisée pour communiquer et instruire, une pratique qui contredisait le règlement 17 qui régissait de manière stricte l’emploi du français dans les classes ontariennes entre 1912 et 1927.27
La croissance de la population canadienne-française, tout particulièrement dans la région de Hearst, entraîna la création en 1920 du Vicariate Apostolic of Northern Ontario qui devint, en 1938, le Diocèse catholique romain de Hearst. En 1954, le Diocèse de Hearst regroupait 28 paroisses, quelque 50 missions et 25 000 fidèles. Au fil des années, de nombreux organismes paroissiaux furent créés pour répondre aux besoins religieux et sociaux de la communauté : les Dames de Sainte-Anne, la Congrégation des enfants de Marie,28 le Cercle Notre-Dame,29 la Ligue du Sacré-Cœur, Femmes chrétiennes, Croisade eucharistique (également connue sous le nom de J.E.M.), Femmes canadiennes-françaises, les Filles d'Isabelle, les Chevaliers de Colomb, le club Richelieu, les Guides et les Scouts.30
En 1953, l’hôpital St. Paul, qui avait été géré jusqu’alors par un groupe protestant, était à vendre. L’évêque Louis Lévesque, conscient du désir de la région d’avoir accès à des services de santé catholiques, organisa la vente des locaux aux Catholic Sisters of Charity of Providence de Ste-Agathe, au Québec. Il fut rebaptisé Hôpital Notre-Dame.31 En 1955, une autre paroisse fut fondée - Saint-Pie X – afin de répondre aux besoins de la population canadienne-française sans cesse croissante. En 2004, il y avait 35 paroisses et missions, et le diocèse comprenait environ 30 000 fidèles.32
Magnats canadiens-français du bois
Un certain nombre d’entreprises de pâtes et papiers étaient seules détentrices de propriétés ou étaient titulaires de droits de coupe sur les terres de la Couronne entourant Hearst. Au cours des premières décennies, les bûcherons coupaient le bois et le vendaient à l’industrie des pâtes par le biais de grossistes. Petit à petit, des scieries familiales négocièrent avec succès des droits leur permettant de couper le bois et élevèrent l’industrie des pâtes et papiers au rang d’industrie dominante. Contrairement à de nombreuses autres villes du Nord, les multinationales n’occupèrent pas le devant la scène à Hearst au cours du 20e siècle.33
Entre les années 1930 et 1960, des entrepreneurs – principalement des immigrants en provenance du Québec – créèrent des scieries dans et autour de Hearst afin de produire du « bois d'œuvre ». Ils en choisirent l’emplacement en fonction de la disponibilité du bois. Au cours de cette période, les scieries étaient construites et déménagées en fonction des besoins. Les bûcherons les accompagnaient dans leurs déménagements, et vivaient dans des camps tandis qu’ils suivaient le bois, depuis sa coupe jusqu’à son transport.34 Pendant les années 1960, l’industrie se mécanisa davantage, ce qui nécessita la construction d’installations permanentes, lesquelles furent érigées dans les faubourgs de Hearst. Les entreprises fusionnèrent, de façon à pouvoir contrôler l’intégralité du processus, de la coupe des produits à leur transport. Ces entreprises étaient contrôlées par des familles locales.35 Quatre familles de Hearst propriétaires de scieries en particulier occupaient le devant de la scène : les Fontaine, Lecours, Lévesque et Gosselin.36 Les années 1970 furent une décennie très prospère et, à la fin de cette période, Hearst comptait environ 25 millionnaires au sein d’une population de 6 000 habitants.37 En 1977, ces quatre familles offraient 706 des 901 emplois que proposaient les six entreprises de transformation du bois de la région de Hearst.38 Leur ascension dans ce secteur était typique de la situation en Ontario : dans les années 1980, l’industrie du bois de sciage de la province était dominée par une douzaine de magnats canadiens-français du bois.39 Le début des années 1980 se révéla cependant difficile du fait du déclin majeur de l’industrie de la construction en Amérique du Nord.
La famille Fontaine
La famille Fontaine constitue un bon exemple de l’évolution de la présence canadienne-française à Hearst. Noé Fontaine créa l’une des plus grandes scieries de la région de Hearst au cours des années 1940 et en fit par la suite construire plusieurs autres dans différentes villes du Nord de l’Ontario. Son fils Zacharie les rassembla toutes à Hearst pendant les années 1960. Le petit-fils de Noé, René, fusionna l’entreprise familiale avec deux autres scieries et devint l’un des partenaires de ce qui allait devenir United Sawmills. Les scieries de Hearst survécurent à plusieurs autres fusions.40
René Fontaine fut maire pendant 14 ans, jusqu’en 1980. Ce fut lorsqu’il était en fonction et grâce à ses efforts que l’administration municipale de Hearst commença, en 1978, à fonctionner dans les deux langues (jusqu’alors, tout se faisait en anglais).41 Pour lui rendre hommage, l’aéroport local porte son nom.
Prédominance canadienne-française
L’augmentation en importance du rôle économique joué par les citoyens canadiens-français se fit en parallèle avec la croissance de la présence française à Hearst. En 1941, les personnes d’ascendance canadienne-française représentaient 56,2 pour cent de la population. Au cours des 40 années qui suivirent, la population canadienne-française sextupla pour représenter, en 1981, 84,7 pour cent de la population.42 En 2001, les Francophones constituaient 88,9 pour cent de la population de Hearst.43
Les Canadiens français occupèrent une position dominante, non seulement au sein de l’industrie des produits forestiers et des secteurs connexes, mais également dans plusieurs secteurs commerciaux. Lors des premières années de l’existence de Hearst, 98 pour cent des entreprises de la ville étaient détenues par des Anglophones et des immigrants bulgares. À la fin des années 1960, les Francophones détenaient la majorité des magasins et des hôtels, et étaient propriétaires d’une part considérable des motels, garages et stations-service.44 Ils étaient présents au sein de nombreux corps de métiers, dont la médecine, l’éducation, la comptabilité et l’assurance.45
L’épanouissement d’un centre culturel septentrional
L’ascendant économique et démographique franco-ontarien s’est accompagné d’un épanouissement de la culture franco-ontarienne. Une institution en particulier joua un rôle important et sans cesse croissant dans cette région. Le Séminaire de Hearst fut fondé en 1953 par l’évêque Louis Lévesque afin que les garçons francophones puissent suivre des études secondaires. Plus largement, sa mission consistait à former de futurs leaders canadiens-français. L’institution commença à offrir des cours universitaires en 1959, devint une université publique en 1971 et s’affilia à l’Université Laurentienne en 1963.46 Au cours des années 1990, des campus satellites offrant des programmes d’étude à temps plein furent créés à Timmins et Kapuskasing. L’institution adopta par la suite le nom d’Université de Hearst.
L’Université a toujours encouragé vigoureusement la pratique des arts. La Pitoune (un mot signifiant bûche) – un centre culturel situé à l’Université dans les années 1970 – accueillit des musiciens, des peintres, des photographes et des poètes afin qu’ils puissent développer et partager leurs travaux. Un théâtre de marionnettes, La Fabrik à Pantouf, fut créé en 1972 et effectua une tournée dans le Nord de l’Ontario. Il donna des spectacles jusqu’à la fin de la décennie.47
Les années 1970 furent une période d’effervescence culturelle et sociale à Hearst. La montée du féminisme entraîna la création de deux organismes : l’Association Parmi-Elles et Franco-femmes.48 Le journal hebdomadaire francophone Le Nord fut publié pour la première fois en 1976. Il passa d’un tirage de 1 600 exemplaires à ses débuts, à un tirage de 3 500 exemplaires en l’an 2000. Son secteur de distribution s’étendait de Longlac, à l’ouest, à Smooth Rock Falls, à l’est.49 Le Conseil des Arts de Hearst a tenu sa première réunion en 1977. Il s’est impliqué dans le développement du théâtre, des festivals et de la radio communautaire, comme en attestent le Théâtre de l'Épinette noire et la station de radio communautaire de l'Épinette noire CINN-FM.50
Dans les années 1980, des poètes francophones commencèrent à publier leurs œuvres, dans des styles très variés. Trois poètes ayant grandi à Hearst prêtèrent leur voix à une expérience locale – Guy Lizotte et Michel Vallières trouvèrent leur inspiration dans la simplicité des personnes proches de la terre, tandis que Réginald Bélair évoquait la vie difficile des travailleurs.51 La maison d’édition Le Nordir fut fondée en 1988 à l’Université de Hearst. Dans les années 1990, Les Éditions Cantinales, associées à l’éditeur Omer Cantin du journal Le Nord, commencèrent à publier des travaux présentant les Francophones de Hearst et de la région environnante.52 Un campus du Collège Boréal ouvrit ses portes à Hearst en 1995.53
Une expression de la vie franco-ontarienne dans le Nord
La vie des Franco-Ontariens résidant à Hearst se caractérise par plusieurs facteurs qui affectent la population francophone résidant dans le Nord de l’Ontario – l’isolement géographique, la dépendance vis-à-vis des ressources naturelles, la prédominance d’une seule industrie et le désir de préserver le patrimoine franco-ontarien. Au fil des ans, la communauté franco-ontarienne de Hearst s’est agrandie. Mineure au départ, elle représente aujourd’hui 89 pour cent de la population totale. Bien qu’à ses débuts, la population francophone se soit portée uniquement vers l’agriculture et le débitage du bois, les Francophones jouent aujourd’hui un rôle prépondérant au sein de nombreuses activités commerciales et culturelles, ce qui reflète la vigueur et le dynamisme du patrimoine franco-ontarien de la collectivité.
La Fiducie du patrimoine ontarien tient à remercier M. Yves Frenette, professeur d’histoire à l’Université d’Ottawa, pour ses travaux de recherche sur lesquels le présent document repose.
La Fiducie souhaite remercier l’Office des affaires francophones de l’Ontario de son soutien et le ministère du Patrimoine canadien de sa contribution financière accordée en vertu de l’Entente Canada-Ontario sur les services en français.
© Fiducie du patrimoine ontarien, 2006
1 Roger Bernard, Le travail et l'espoir, Hearst, Le Nordir, 1991, p. 41.
2 Album-Souvenir, p. 77.
3 Gaetan Vallières, L'Ontario français par les documents, Montréal, Éditions Études Vivantes, 1980, p. 198.
4 Danielle Coulombe, Coloniser et enseigner. Le rôle du clergé et la contribution des Sœurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours à Hearst 1917-1942, Ottawa, Le Nordir, 1998, p. 101.
5 Anonyme, « Brillant concert sacré donné à l'église Notre-Dame, en l'honneur du Préfet apostolique de Hearst, par l'Union Musicale de Québec », La Lumière, vol. VII, no 25, juin 28, 1919, p. 3, dans Coulombe, p. 76.
6 Société historique, p. 57.
7 Gens de chez nous, Hearst, Les Éditions Cantinales, 1997, p. 26.
8 Société historique, p. 79.
9 Gens, p. 27.
10 Société historique, p. 42.
11 Anonyme dans Coulombe, p. 76.
12 Coulombe, p. 78-79.
13 Nelles, H.V. (Henry Vivian), The Politics of Development: Forests, Mines, and Hydro-Electric Power in Ontario, 1849-1941, Hamden, Connecticut, Archon Books, 1974, p. 45.
14 Bernard p. 44-47.
15 Coulombe, p. 89.
16 Bernard, p. 51-55.
17 Bernard, p. 161.
18 Bernard, p. 65.
19 Bernard, p. 66.
20 Bernard, p. 203-205.
21 Bernard, p. 280.
22 Album-Souvenir, p. 27.
23 Société historique, p. 60.
24 Société historique, p. 89.
25 Coulombe, p. 13.
26 Album-Souvenir, p. 35.
27 Coulombe, p. 80-81.
28 Société historique, p. 82.
29 Gens, p. 70.
30 Album-Souvenir, 101.
31 Album-Souvenir, p. 46, et site Web de l’Hôpital Notre-Dame Hospital.
32 Robert Choquette, La foi gardienne de la langue en Ontario, 1900-1950, Montréal, Bellarmin, 1987, p. 80, et site Web de l’Ontario Conference of Catholic Bishops.
33 Bernard, p. 46.
34 Bernard, p. 48.
35 Bernard, p. 48.
36 Album-Souvenir, p. 55.
37 Arnopoulos, p. 140.
38 Bernard, p. 279.
39 Sheila McLeod Arnopoulos, Voices from French Ontario, Kingston, McGill-Queen’s University Press, 1982, p. 10.
40 Arnopoulos, p. 140-143.
41 Arnopoulos, p. 142.
42 Bernard, p. 48-49.
43 Selon le recensement du Canada de 2001, site Web de l’Office des affaires francophones de l'Ontario.
44 Album-Souvenir, p. 69.
45 Album-Souvenir, p. 77.
46 Site Web de l’Université de Hearst.
47 CRCCF, site Web de La présence française en Ontario: 1610, passeport pour 2010.
48 Danielle Juteau et Lise Séguin-Kimpton, « La collectivité franco-ontarienne: structuration d'un espace symbolique et politique », dans Cornelius J. Jaenen, Les Franco-Ontariens, Ottawa, Les Presses de l’Université d’Ottawa, 1993, p. 271.
50 Site Web du Conseil des Arts de Hearst.
51 René Dionne, « La littérature franco-ontarienne : esquisse historique (1610-1987) », dans Jaenen, p. 380-381.