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George Weston 1864-1924

Le 16 octobre 2008, la Fiducie du patrimoine ontarien et George Weston Limited ont dévoilé une plaque provinciale au 18, rue Beverley, à Toronto, commémorant George Weston, 1864-1924.

Voici le texte de la plaque bilingue :

GEORGE WESTON 1864-1924

    George Weston naquit en 1864 à Oswego, New York. Sa famille s’installa à Toronto et, dès l’âge de 12 ans, George devint apprenti chez un boulanger des environs. En 1882, Weston racheta à son employeur un circuit de livraison et, deux ans plus tard, une boulangerie. En 1897, grâce à la renommée croissante de son « Véritable pain maison », il ouvrit la « Model Bakery » à proximité de ce site. Cette boulangerie, qui utilisait une technologie de panification de pointe, était encensée par la presse pour sa propreté et son rendement modernes. En 1910, Weston se lança dans la politique municipale. Élu « candidat de l’homme d’affaires », il fut conseiller municipal à Toronto pendant quatre ans. En 1911, il s’associa à des boulangers de Toronto, Montréal et Winnipeg pour créer la Canada Bread Company, tout en poursuivant la production de biscuits dans sa propre boulangerie. En 1921, il quitta Canada Bread pour se consacrer à l’entreprise familiale Weston dont son fils Garfield assumait la vice-présidence. George Weston mourut en 1924, après avoir établi la plus grande entreprise de boulangerie du Canada et posé les jalons de l’une des plus importantes sociétés agroalimentaires au monde.

GEORGE WESTON 1864-1924

    George Weston was born in Oswego, New York in 1864. His family moved to Toronto and at age 12 George was apprenticed to a local baker. In 1882, Weston bought a bread delivery route from his employer and two years later a bakery. With the increasing popularity of his “Real Home Made Bread,” he opened the “Model Bakery” near this site, in 1897. This bakery used the latest bread-making technology and was praised by the press for its modern efficiency and cleanliness. In 1910, Weston entered Toronto politics. Elected as the “business man’s candidate,” he served four years as alderman. He joined with bakers from Toronto, Montreal and Winnipeg to form the Canada Bread Company in 1911, while continuing to produce biscuits at his own bakery. In 1921, he left Canada Bread to focus on the Weston family business, with his son Garfield as vice president. George Weston died in 1924, having established Canada’s largest baking company and laid the foundation for a leading global food business.

Historique

Une ascension fulgurante

Le récit de la vie de George Weston est la saga d’une ascension fulgurante. Grâce à son intelligence, à son travail inlassable et à son zèle en matière de découverte de nouvelles opportunités économiques, Weston a su gravir les échelons pour devenir un entrepreneur accompli et un membre respecté de la société torontoise. Il a également permis d’introduire l’ère industrielle au Canada et a fondé ce qui devait devenir une véritable dynastie économique internationale.

George Weston et son frère jumeau Joseph étaient les cadets d’une fratrie de sept enfants. Ils naquirent le 23 mars 1864 à Oswego, dans l’État de New York, d’un immigrant anglais, William Weston, et de sa femme Ann. William installa sa famille dans la trépidante ville de Toronto alors que George n’était encore qu’un enfant. Le jeune Weston reçut une brève éducation à la Wellesley Street Public School et, à l’âge de 12 ans, trouva un emploi dans une boulangerie locale.1 À ses débuts, il travailla pour Charles J. Frogley et apprit énormément sur la panification industrielle. Quelques années plus tard, il rejoignit un autre boulanger, Gilbert H. Bowen, et débuta la livraison de pain. Le fait de sortir de la boulangerie lui permit de rencontrer des acheteurs au détail et d’acquérir quelques-unes des connaissances en marketing et en techniques de vente propres au corps de métier. En 1882, Weston, alors âgé d’à peine 18 ans, acheta à Bowen un circuit de livraison et, au moyen de chariots de marchandises fermés tirés par un cheval, lança sa propre affaire. À force de travail assidu et de persévérance, Weston augmenta le nombre de ses circuits de livraison et, en 1884, racheta l’affaire de son ancien employeur. Sa modeste entreprise devait bientôt compter quelque 15 employés; en 1894, il vantait les qualités de son « Véritable pain maison », auprès de citadins incapables, ou non désireux, de fabriquer leur propre pain comme nombre des habitants des zones rurales continuaient de le faire. En raison des gages élevés des aides domestiques, certains de ses clients, membres de la classe moyenne supérieure, commençaient à se passer des domestiques qui préparaient leurs repas jusqu’alors. D’autres, vivant dans de plus petits logements et travaillant de longues heures durant dans des usines ou des bureaux, n’avaient tout simplement pas la place ou le temps de fabriquer leur propre pain. Mais George Weston était plus ambitieux que les autres boulangers locaux, et bientôt il commença à étendre son activité bien au-delà des frontières traditionnelles de taille et d’échelle. En 1894, il affirmait que son pain « atteignait chaque jour toutes les parties de la ville ».2

La « Model Bakery »

George Weston n’était pas le seul à avoir cette vision bien particulière d’une entreprise de boulangerie agrandie. À la fin du XIXe siècle, les fabricants de produits alimentaires occidentaux avaient recours à titre expérimental à une production de masse, à des machines automatisées et à de nouvelles techniques de publicité et de marketing. Le concept de la « chaîne d’assemblage » mobile qui serait adopté au début du XXe siècle par Henry Ford dans ses usines automobiles de Détroit est né d’un changement dans les techniques de fabrication de produits alimentaires. Les premiers types de chaînes d’assemblage étaient en fait des chaînes de « désassemblage », mises au point dans les usines de conditionnement de Cincinnati et de Chicago où les carcasses de porc et de bétail étaient découpées et préparées pour la vente en gros et au détail par des bouchers à la chaîne qui n’exécutaient chacun qu’une simple et discrète opération de découpage.3 Dans les années 1880, les conserveries de légumes et de fruits eurent recours à l’automatisation pour produire, remplir et conditionner des boîtes de conserve en quantités inégalées jusqu’alors. Le transport ferroviaire transcontinental, introduit à la fin des années 1860 aux États-Unis, et à la fin des années 1880 au Canada, permit aux fabricants d’expédier leurs marchandises vers des destinations éloignées; l’avènement des wagons réfrigérés permit une grande commercialisation de la viande et d’autres aliments périssables. Grâce aux journaux de grande diffusion et aux magazines nationaux, les entrepreneurs furent en mesure de promouvoir leurs marchandises sur des marchés encore plus vastes.4 C’est dans ce contexte propice à la croissance et à l’expansion que George Weston décida que la fabrication du pain pourrait elle aussi être une entreprise à grande échelle.

En 1897, Weston inaugura de nouveaux locaux, qualifiés par le Toronto Star de « plus grande boulangerie » au Canada. La nouvelle structure, conçue d’après les spécifications personnelles de Weston, était une propriété en brique rouge de deux étages, avec un revêtement en pierre, située à l’angle des rues Soho et Phoebe, dans le quartier de la Grange, au centre-ville de Toronto. Elle logeait, sous un même toit, des locaux de réception et d’entreposage des marchandises dotés d’ascenseurs et de tables à rouleaux pour déplacer les ingrédients, de grandes zones de mélange dans lesquelles la pâte était mélangée et pétrie mécaniquement et une salle de cuisson équipée de huit fours industriels. Le même bâtiment servait également de surface de bureaux pour la gestion des affaires et de résidence pour la famille Weston. George, un gestionnaire attaché à l’aspect pratique, était déterminé à ne jamais s’éloigner de son entreprise. Une tour de quatre étages ornait le coin avant du bâtiment et servait de bureaux et de logements résidentiels. À l’arrière, mais séparées des zones de préparation du pain et des bureaux, se trouvaient une écurie (pouvant accueillir 21 chevaux et 15 chariots) et une cour. L’établissement ainsi qu’une petite boutique de fabrication de gâteaux sur la rue Yonge employaient 40 hommes, filles et garçons; la somme des salaires versés chaque semaine s’élevait à 350 $. La boulangerie utilisait 300 barils de farine par semaine, produisait en moyenne 3 200 miches de pain par jour et disposait de la capacité suffisante pour pouvoir doubler cette quantité.5

La « Model Bakery », nom que Weston donna à sa nouvelle entreprise, devint bientôt le centre d’une vigoureuse campagne publicitaire. D’après sa publicité, « M. George Weston est occupé JOUR et NUIT à répondre aux besoins de ses clients qui réclament son fameux véritable pain maison. Chaque jour, ses chariots de livraison se rendent aux quatre coins de la ville et de la banlieue. Il est connu pour avoir des chauffeurs serviables, des chariots propres et du bon pain. » Ses miches de quatre livres se vendaient 10 cents la pièce et les clients ne pouvaient payer qu’en espèces.6 Au début de l’année 1898, Weston prétendait avoir vendu 90 000 miches en un mois seulement et proposait également à la vente une large variété de gâteaux et de biscuits.7 C’est également à cette époque que Weston adopta le système de vente par « ticket » qui permettait aux clients d’acheter des tickets échangeables contre différents produits de sa fabrication. L’avantage pour le client était la commodité puisqu’il n’avait pas à payer séparément à chaque livraison de pain. L’avantage pour George Weston était qu’il était payé d’avance.8

Concurrence, controverse et croissance

Durant les années 1890 et la première décennie du XXe siècle, période au cours de laquelle George Weston se forgea sa réputation, il régnait à Toronto une ambiance de féroce concurrence entre les différents acteurs de l’industrie de la vente au détail de produits alimentaires. Pour réussir, et même survivre parmi tous ces petits entrepreneurs qui jouaient des coudes pour attirer la clientèle, il fallait avoir un oeil sur les opportunités et un sens aigu des besoins du marché. En 1894, Weston et deux autres boulangers furent poursuivis en justice par un autre aspirant boulanger qui les accusait de conspiration en vue de l’empêcher de se procurer de la levure pour son entreprise. Même si de toute évidence le plaignant avait rencontré des difficultés d’approvisionnement, il n’y avait aucune preuve de conspiration et les poursuites furent abandonnées.9 (En 1907, sept boulangeries, dont la « Model Bakery » de Weston, et 27 magasins de vente au détail furent accusés de vendre du pain en dessous du poids normal. Tous plaidèrent coupables et durent payer une amende de 25 $.10 Trois ans plus tard, des plaintes pour motifs similaires furent déposées contre un groupe de boulangers de Toronto, dont Weston, et classées sans suite.11)

Malgré la concurrence, l’expansion territoriale de Weston était bien amorcée. En 1899, il expédiait du pain par voie ferroviaire vers 50 villes et villages dans un rayon de 100 milles autour de Toronto. Il avait doublé le nombre de ses véhicules de livraison dans la ville, agrandissait ses locaux de Toronto et avait établi une usine dans la ville industrielle prospère d’Oshawa à l’est.12 En 1900, Weston fusionna son entreprise avec celle d’un marchand de céréales et meunier de Pickering, John Lawrence Spink, pour créer la « Model » Bakery Company Limited.13 En réponse aux rumeurs qui évoquaient une fusion destinée à étouffer la concurrence et à augmenter les prix, Weston rédigea une lettre ouverte visant à rassurer les consommateurs en leur expliquant que le but de l’opération était de produire un meilleur pain, à moindre coût.14 En 1901, il prétendait expédier trois tonnes et demi de pain par jour vers 120 villes et villages, jusqu’à Kingston et Ingersoll.15 Plusieurs années plus tard, il utilisa son sens des affaires pour commercialiser une nouvelle gamme de biscuits raffinés. Lorsque les épiciers de vente au détail hésitaient à commercialiser ses produits, de peur de perdre leur principal fournisseur, la National Biscuit Company, Weston distribuait ses biscuits dans le cadre de ses circuits de livraison de pain habituels afin de faire connaître ses produits auprès du public. Par la suite il lança une campagne dans les journaux indiquant que ses « biscuits raffinés de haute qualité » étaient « vendus dans les principaux magasins » et invitant les lecteurs à « insister pour avoir les produits Weston ». La manoeuvre fonctionna et bientôt la gamme de biscuits Weston fut présente sur les étals des magasins de vente au détail à travers la région.16 En 1904, l’entreprise Weston employait 350 personnes, produisait chaque mois 650 000 livres de pain dans les 23 fours de la compagnie et faisait venir le blé de force numéro un au Manitoba, stocké dans les greniers en pleine expansion de l’Ouest canadien. À cette époque, six chariots livraient les biscuits raffinés de Weston (les préférés des clients étaient les gaufrettes à la vanille et les craquelins) aux épiceries de Toronto.17

« Le candidat de l’homme d’affaires »

Au début du XXe siècle, à la tête d’une entreprise prospère, George Weston continua d’élargir son horizon. En 1905, il était l’un des directeurs de la City Dairy Company, entreprise établie en 1900 sous les auspices de plusieurs entrepreneurs torontois, notamment W.E.H. Massey, président de la compagnie de fabrication d’instruments aratoires Massey-Harris.18 En 1910, Weston fit ses tout premiers pas dans le monde de la politique en se faisant élire comme conseiller municipal dans le quartier n° 4 à Toronto. Dans le cadre du processus de qualification, les candidats devaient divulguer la valeur de leurs propriétés au sein de la ville. En déclarant une propriété d’une valeur de 35 000 $, Weston se plaça en tête de l’ensemble des candidats, à la fois au poste de conseiller municipal et de maire. Ses avoirs étaient dix fois supérieurs à ceux des autres prétendants à la charge de conseiller municipal. Sa fortune ne lui permit toutefois pas de remporter une victoire facile; Weston estimait que les électeurs l’avaient choisi pour ses compétences commerciales. À l’occasion de l’élection de 1912, il se décrivait comme étant « le candidat de l’homme d’affaires ».19 Il abandonna la politique municipale en 1914 pour se consacrer à ses activités commerciales.

La Canada Bread Company

En 1911, Weston s’associa à un certain nombre d’autres grands propriétaires de boulangeries à Toronto, Winnipeg et Montréal pour créer la Canada Bread Company Limited, une entreprise publique soutenue par le financier de Toronto et président de la Banque impériale du Canada, Cawthra Mulock. La « Model Bakery » fut absorbée par la nouvelle entreprise et Weston fut nommé à l’un des postes de directeur. En dépit de l’augmentation du cours des céréales et des difficultés d’approvisionnement pendant la Première Guerre mondiale, la nouvelle entreprise était florissante; deux de ses boulangeries de Toronto produisaient un total combiné de 1,6 million de livres de pain par mois en 1919.20 Dans le cadre de son engagement envers la Canada Bread Company, Weston avait signé une clause de non-concurrence valable pendant 10 ans dans le secteur de la fabrication du pain. Cependant, la clause ne disait rien à propos d’autres types de produits de boulangerie et des « Biscuits Weston » produits par la nouvelle société George Weston Limited; ces produits étaient toujours disponibles sur le marché de Toronto. Dès l’expiration de la clause de 10 ans signée avec Canada Bread, Weston démissionna de son poste de directeur pour se consacrer à nouveau à son entreprise de fabrication du pain. Il fit l’acquisition d’une usine existante de la rue Bathurst, juste en face des établissements de la Canada Bread Company.21 Son fils Garfield rejoint l’entreprise en 1919 et en devint bientôt le vice-président. Weston père et fils mirent sur pied une gamme de biscuits de qualité dans le « style anglais », recréant l’atmosphère des « boutiques anglaises d’antan » comme le montre leur kiosque dans le Pure Food Building lors de l’Exposition nationale canadienne de 1922 à Toronto.22 Bientôt, ils firent la promotion de « biscuits comme on les fabrique en Angleterre » et de produits tels que les « Weston’s Wedding Bells », une marque de commerce de biscuit fabriqué « à partir de la recette pour les biscuits fabriqués tout spécialement pour le mariage de la princesse Mary ».23

Conclusion

George Weston mourut dans la résidence familiale du boulevard Palmerston, le 6 avril 1924, à l’âge de 60 ans. Il laissa deux filles, Adelaide Pearl et Beatrice Maud, et deux fils, Garfield et Gordon.24 À l’époque de sa mort, George Weston était un entrepreneur connu et respecté. Il avait commencé, à l’âge de 12 ans, à apprendre le métier de la boulanger. Grâce à son travail inlassable, à sa persévérance et à son sens des affaires, il bâtit une organisation commerciale connue et réputée dans tout le pays. Son fils, Garfield, ses petits-enfants Garry et Galen Weston, et plusieurs de ses arrières petits-enfants bâtiraient plus tard sur les fondations posées par George. Aujourd’hui, ils continuent de fabriquer les produits Weston, et le nom de Weston est connu dans le monde entier.


La Fiducie du patrimoine ontarien tient à remercier sincèrement Robert J. Burns pour ses recherches dans le cadre de la rédaction de ce document.

© Fiducie du patrimoine ontarien, 2008


1 Kerry Badgley, « George Weston », Dictionary of Canadian Biography (University of Toronto Press: Toronto), Vol. XV.

2 Toronto Star, 9 août 1894, p. 1.

3 Siegfried Giedion, Mechanization Takes Command: a Contribution to Anonymous History (Oxford Press: Toronto, 1948), pp. 86-99.

4 Robert J. Burns, « Marketing Food in a Consumer Society: Early Unit Packaging Technology and Label Design », Dorothy Duncan et Glenn J. Lockwood, Consuming Passions: Eating and Drinking Traditions in Ontario (Ontario Historical Society: Toronto, 1990), p. 249.

5 « A Model Bakery », Toronto Star, 16 octobre 1897, p. 6.

6 Toronto Star, 30 octobre 1897, p. 6.

7 Toronto Star, 6 janvier 1898, p. 3, et 16 décembre 1897, p. 2.

8 Toronto Star, 3 août 1898, p. 4.

9 Toronto Star, 6 novembre 1894, p. 1.

10 Toronto Star, 17 et 24 juillet 1907, p. 7 et p. 1.

11 Toronto Star, 13 juillet 1910, p. 13.

12 Toronto Star, 12 avril 1899, p. 8 et 3 juin 1899, p. 8.

13 Kerry Badgley, « George Weston », Dictionary of Canadian Biography (University of Toronto Press: Toronto), Vol. XV.

14 Toronto Star, 7 décembre 1900, p. 6.

15 Canadian Grocer, Vol. 15, n° 36, 6 septembre 1901, p. 44.

16 Weston Digital Archive 1997 (MGT Communications Inc. Production 1997); Toronto Star, 13 février 1904, p. 11.

17 Toronto Star, 24 septembre 1904, p. 9.

18 Son partenaire de boulangerie, John Spink (le partenariat serait dissous en 1907) était également directeur de la City Dairy Company.

19 Kerry Badgley, « George Weston », Dictionary of Canadian Biography (University of Toronto Press: Toronto), Vol. XV.

20 Kerry Badgley, « George Weston », Dictionary of Canadian Biography (University of Toronto Press: Toronto), Vol. XV.

21 Weston Digital Archive 1997 (MGT Communications Inc. Production 1997).

22 Toronto Star, 29 août 1922, p. 20.

23 Toronto Star, 18 octobre 1922, p. 4.

24 Canadian Grocer, Vol. 38, n° 15, 11 avril 1924, p. 33; Toronto Star, 7 avril 1924, p. 1.