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L'école Saint-Louis-de-Gonzague

Le lundi 25 septembre 2023, la Fiducie du patrimoine ontarien a inauguré une plaque provinciale au Sudbury Indie Cinema, situé au 162, rue Mackenzie, en hommage à l’école Saint-Louis-de-Gonzague (1915-2000). Cette cérémonie d’inauguration s’est déroulée dans le cadre de la Journée des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes célébrée pendant la fin de semaine à Sudbury. Après la cérémonie, la plaque a été installée de façon permanente devant l’ancienne école (162, rue Mackenzie, Sudbury).

Voici le texte de la plaque bilingue :

ÉCOLE SAINT-LOUIS-DE-GONZAGUE

    La protection des droits linguistiques et des droits à l'éducation a fait l'objet d'une lutte continue dans l'histoire franco-ontarienne. Alors que le Règlement 17 (1912-1927) interdit l'enseignement en français après la deuxième année du cycle primaire en Ontario, le Conseil des écoles séparées romaines catholiques de Sudbury (CESRCS) décide de séparer les élèves anglophones des élèves francophones en bâtissant en 1915 l'École séparée centrale : là, la minorité anglophone suit ses propres cours et la majorité francophone continue de recevoir une éducation en français entre des visites de l'inspecteur provincial. En 1923, l'école est rebaptisée Saint-Louis-de-Gonzague et accueille désormais uniquement des élèves franco-ontariens. Après la suspension du Règlement 17 en 1927, les conseillers scolaires du CESRCS persuadent les responsables de la Sudbury High School de subventionner, entre 1930 et 1940, un programme catholique et bilingue de niveau secondaire à Saint-Louis-de-Gonzague. C'est un fait rare à l'époque à cause de l'interdiction du financement de tels programmes par la législation provinciale. En 1940, le programme en français de niveau secondaire est réduit à un simple cours de français, intégré au programme d'anglais ordinaire et transféré à la Sudbury High School; Saint-Louis reste une école élémentaire française par la suite. Bien que l'École Saint-Louis-de-Gonzague ait fermé ses portes en 2000, elle témoigne de la résistance passive des Franco-Ontariens face à la suppression de leur langue dans les écoles ontariennes, ainsi que des débuts de l'enseignement secondaire public en français, pleinement reconnu par la province en 1968.

SAINT-LOUIS-DE-GONZAGUE SCHOOL

    The protection of language and education rights has been an ongoing struggle in Franco-Ontarian history. Regulation 17 (1912-27) forbade teaching in French in Ontario's primary schools beyond Grade 2. Despite this, the Board of Trustees of the Roman Catholic Separate Schools of Sudbury (RCSSS) chose to separate English and French students by building the Central Separate School in 1915, where the English-speaking minority could have its own classes and the French-speaking majority could continue teaching in French between the provincial inspector's visits. In 1923, the school was renamed École Saint-Louis-de-Gonzague and, from this point forward, educated Franco-Ontarian pupils exclusively. Following the suspension of Regulation 17 in 1927, the trustees of the RCSSS persuaded Sudbury High School officials to subsidize a bilingual Catholic secondary program within Saint-Louis-de-Gonzague between 1930-40, an unusual scheme since it was prohibited by provincial law. In 1940, the French High School program was reduced to a simple French language course, folded into the regular English program, and transferred to the Sudbury High School, while Saint-Louis continued to be a French elementary school from 1923-2000. Although Saint-Louis-de-Gonzague closed in 2000, the school is a testament to the passive resistance of Franco-Ontarians to the suppression of their language in Ontario schools, as well as the beginnings of publicly funded French-language secondary education, which was fully recognized in 1968.

Historique

L’éducation séparée (c’est-à-dire catholique) et bilingue à Sudbury est aussi ancienne que la ville elle-même. En 1884, l’année suivant l’arrivée du chemin de fer Canadien Pacifique, le premier enseignant bilingue est recruté.1 Les cours se tiennent à l’origine dans le presbytère (la maison du prêtre de la paroisse catholique), puis dans deux lieux transitoires : l’école « Brown School » (1894-1895) et la salle paroissiale « Jubilee Hall » (1908).2 À partir de 1842, le Canada-Ouest et l’Ontario autorisent les propriétaires fonciers catholiques à verser leurs impôts à un conseil scolaire séparé, ce qui permet de financer intégralement les écoles élémentaires. Un tel conseil est créé à Sudbury en 1888. Quant à l’enseignement secondaire, une modification apportée en 1899 à la Loi sur l’éducation permet à ces conseils de financer les 9e et 10e années, généralement dans les régions dépourvues d’école secondaire (ou sans suffisamment d’espace pour accueillir les élèves catholiques).3

Les Canadiens français et les Canadiennes françaises représentent 36 p. 100 de la population de Sudbury4 et les deux tiers des catholiques de la ville5 (cette communauté comprend également des minorités irlandaise et italienne). Les Franco-Ontariens se trouvent donc souvent majoritaires parmi les conseillers scolaires, les enseignants, les élèves et les contribuables des écoles séparées. Bien que le conseil scolaire travaille en anglais, les conseillers scolaires résistent souvent au processus d’assimilation linguistique des jeunes générations mis en œuvre par la province anglophone. Grâce au soutien des congrégations québécoises (les Jésuites et les Sœurs Grises), les Franco-Ontariens, dont la population est passée de 14 000 en 1842 à 250 000 en 1921,6 développent progressivement un réseau d’écoles élémentaires financées par des fonds publics, et d’écoles secondaires et de collèges privés.

La famine sévissant en Irlande dans les années 1850 entraîne une vague d’immigration de catholiques irlandais au Canada, ce qui affecte la population de Sudbury dont la partie de confession catholique était, jusqu’alors, principalement canadienne française. Ce mouvement migratoire modifie profondément la dynamique et les rapports entre divers groupes ethniques. Les Canadiens français et les Irlandais s’unissent pour obtenir le droit à une éducation catholique, mais sont divisés sur la question de la langue.7 Les catholiques irlando-canadiens sont souvent mal à l’aise, voire ouvertement hostiles à l’idée d’associer leur église à la promotion du français à l’extérieur du Québec. Des évêques, comme Monseigneur Scollard dans le diocèse de Sault Ste. Marie, comptent parmi les opposants les plus fervents aux objectifs linguistiques et politiques des Canadiens français.8 Selon les catholiques anglophones, la création d’écoles séparées similaires aux écoles publiques (protestantes) constitue le meilleur moyen de bénéficier pleinement des taxes scolaires pour le palier secondaire.

Adopté le 25 juin 1912, le Règlement 17 interdit l’utilisation du français, à compter de septembre 1913, dans l’enseignement en Ontario au-delà de la deuxième année. Les écoles ne respectant pas ce règlement pourraient se voir supprimer leurs subventions publiques. Devant le rejet de cette mesure, le gouvernement adopte, en octobre 1912, le Règlement 18, qui informe les conseils scolaires qu’ils risquent de perdre le droit de bénéficier des taxes scolaires s’ils violent l’interdiction d’enseigner en français dans leurs écoles.9 Durant les premières années de cette crise scolaire, la plupart des écoles bilingues de la région de Sudbury refusent de se conformer au règlement, mais en 1918, la plupart d’entre elles trouvent le moyen de satisfaire les inspecteurs protestants anglophones, afin de maintenir leur accès aux taxes locales et aux subventions provinciales.

Les salaires des enseignants, pourtant extrêmement bas, représentent alors les deux tiers du budget global du conseil séparé. Ils gagnent entre 500 et 1 200 dollars10 (équivalent de 12 000 à 29 000 dollars en 2023).11 Le budget des conseils scolaires séparés est modeste : 17 178 dollars en 191612 (soit environ 412 000 dollars en 2023). Cela explique pourquoi le secrétaire du conseil s’efforce de passer en revue les travaux réalisés qui figurent dans le rôle d’évaluation et de pointer du doigt les contribuables catholiques dont les taxes scolaires alimentent les caisses du conseil public.13

Ceci permet de comprendre pourquoi un conseil scolaire pourrait être réticent à s’opposer publiquement à un règlement du gouvernement et à s’exposer au risque de perdre des subventions provinciales, même modestes. Les procès-verbaux du Conseil des écoles séparées romaines catholiques de Sudbury (CESRCS) tendent à passer sous silence les conflits entre les membres du conseil d’origine irlandaise et ceux d’origine canadienne-française.14 Les conseillers canadiens-français détenant trois15 ou quatre16 sièges sur six, il aurait été difficile de faire voter directement une interdiction d’enseigner en langue française. Les conseillers anglophones et francophones ont pourtant un objectif commun : développer l’éducation séparée et « réguler l’affluence exceptionnelle dans les salles du Jubilee Hall ».17 De nombreuses décisions ne font pas l’objet d’un vote unanime (résultat de l’abstention d’un ou deux membres anglophones, voire d’un vote contre une résolution), comme celle d’émettre 40 000 dollars en débentures (l’équivalent d’un million de dollars en 2023) soit 80 p. 100 d’un budget,18 celle « d’accélérer la construction de la nouvelle l’école »19 ou encore la décision, en septembre 1913, de procéder à « la répartition des enfants entre les classes anglaises et [bilingues] »,20 ce qui accentue immédiatement le problème des classes surpeuplées.

Par ailleurs, la construction d’une école centrale permet la progression économique et sociale des Canadiens français, puisque quatre des cinq plus importants entrepreneurs embauchés pour le projet (Laberge Lumber, Ernest Derosiers Supplies, Ricard Bros. et M. Hotte Supplies)21 sont d’origine française. Inaugurée en janvier 1915, l’École séparée centrale (qui deviendra l’école Saint-Louis-de-Gonzague) de deux étages est construite en briques rouges, dans un style Art déco qui se caractérise par des formes géométriques simples et des ornements.22 Des entrées séparées pour les garçons et les filles rappellent la préférence, dans la mesure du possible, pour des classes spécifiques à chaque sexe. Le bâtiment est à la fine pointe de la technologie et comprend de « grandes cours de récréation, les plus grandes de toutes les écoles de Sudbury »,23 un système de chauffage à la vapeur et un système de ventilation mécanique — c’est le premier bâtiment public doté de ce type de chauffage — un éclairage électrique, des équipements modernes et hygiéniques de plomberie, des boiseries, des plafonds métalliques, des finitions intérieures en chêne doré et des planchers en bouleau.24

La construction d’un bâtiment aussi impressionnant, en dépit du Règlement 17, peut être considérée comme une preuve de confiance des contribuables et des conseillers catholiques dans un avenir meilleur. Les élèves francophones et anglophones disposent ainsi de leurs propres classes et de leurs étages respectifs.

Le problème de surpopulation dans les classes demeure, ce qui entraîne la construction, entre 1919 et 1929, d’écoles de quartier : Saint-Thomas (South End), Saint-Albert (West End), Sainte-Marie et Nolin (Moulin-à-Fleur). Même sur le site de l’École centrale, le manque de place entraîne la construction d’un deuxième bâtiment scolaire,25 nommé St. Aloysius. Ainsi, dès septembre 1923, les élèves francophones et anglophones disposent respectivement de leurs propres bâtiments scolaires,26 ce qui va à l’encontre des principes du Règlement 17. L’école française porte le nom de Saint-Louis-de-Gonzague à compter de 1930.27

Les conseils scolaires sont des organismes provinciaux aux compétences exclusives, qui adoptent des règlements. Les conseils scolaires séparés, dont les membres canadiens-français sont majoritaires dans le Nord, se posent en contrepoids exceptionnel face aux ordonnances du gouvernement provincial anglophone. Dans le cas du CESRCS, sa majorité canadienne-française choisit de faire transférer, dès 1913, « les enfants anglophones avec quatre enseignants anglophones dans les salles de classe du Jubilee Hall, et les enfants français avec six enseignants français dans le bâtiment de l’école ».28 C’est une forme de résistance passive : les conseillers justifient leur décision, adoptée à la majorité, comme une mesure visant « le bien-être des enfants ». Cette décision repose sur un consensus, car les enfants anglophones forment une minorité et reçoivent un enseignement dispensé par les Sœurs Grises francophones. En fait, ce sont les conseillers irlandais qui, en 1922, demandent de remercier pour leurs services les quelques Sœurs Grises enseignant aux « classes anglaises supérieures »29 et d’embaucher des sœurs anglophones de Saint-Joseph.

Il n’est pas possible de dire avec précision quelle est la part d’enseignement en anglais aux élèves francophones, mais elle paraît insuffisante à l’inspecteur J. P. Finn qui, en juin 1915, pointe du doigt le fait que les élèves canadiens-français de 5e et 6e années de l’École centrale « connaissent peu ou ne connaissent pas du tout l’anglais ».30 Les résultats, selon lui, auraient dû être « meilleurs qu’ils ne le sont », et cela se serait avéré possible si le conseil n’avait pas été « indolent », et s’il avait « embauché moins de religieuses » et trouvé davantage d’« enseignants bilingues qualifiés ». Trois ans plus tard, Finn s’en prend à nouveau au « nombre d’heures consacrées à l’enseignement du français" »31 à l’école. Les conseillers canadiens-français contestent ces rapports, convainquant Finn qu’il n’est pas qualifié pour évaluer les élèves correctement, puisqu’il ne parle pas français lui-même, et qu’en attendant la création d’une école normale entièrement bilingue — l’Université d’Ottawa le fera en 1923 — il faudrait « tolérer »32 cette situation encore quelque temps.

Le conseil continue de mettre en avant les Canadiens français, Sœur Marie Eulalie étant directrice de l’ensemble des écoles33 et siégeant au comité des examens du conseil de la Sudbury High School.34 Il transfère également ses comptes de la Banque Royale à la Banque nationale canadienne,35 un établissement canadien-français situé à Montréal au milieu des années 1920.

Le premier ministre de l’Ontario Howard Ferguson subit des pressions, notamment de la part du sénateur ontarien Napoléon-Antoine Belcourt36 et du premier ministre du Québec Louis-Alexandre Taschereau, afin de trouver une autre solution permettant d’améliorer l’enseignement de l’anglais dans les écoles bilingues. Il finit par convoquer à nouveau l’inspecteur Francis Merchant (dont le rapport de 1912 avait contribué à justifier le Règlement 17) pour le charger de mener une nouvelle étude, cette fois avec d’autres collègues, comme l’inspecteur canadien-français Louis Côté. Ensemble, ces derniers concluent que la formation des enseignants et l’existence d’un programme bilingue sont plus utiles au bon apprentissage de l’anglais que n’importe quelle mesure draconienne interdisant le français. Officiellement suspendu à compter du 1er novembre 1927, le Règlement 17 reste toutefois dans la législation provinciale jusqu’en 1944.37

Ce problème résolu, le conseil séparé de Sudbury s’attaque à la difficulté suivante : « une distribution ou une division équitable et efficace entre les écoles séparées et les écoles publiques des taxes scolaires payables par les sociétés et les entreprises financées par les fonds publics et par d’autres compagnies constituées en personne morale ».38 À compter de 1936, les employés catholiques peuvent demander à leur employeur de verser une partie de leurs impôts fonciers au conseil séparé.39

En 1931, une extension de quatre pièces est construite à Saint-Louis-de-Gonzague.40 Cette même année, J. A. Laberge,41 représentant du CESRCS et entrepreneur, convainc la Sudbury High School qui, depuis 1921, se situe en face de l’école Saint-Louis-de-Gonzague de l’autre côté de la rue Mackenzie, de payer le loyer42 et les salaires des enseignants, pour qu’un programme secondaire catholique bilingue43 puisse être proposé au sein de Saint-Louis-de-Gonzague à compter de 1930 en utilisant les taxes des écoles publiques. Cet arrangement peu orthodoxe permet de dispenser des cours de français avancé aux élèves canadiens-français.44 Ces programmes, exceptionnels dans les années 1930 et 1940, constituent une première forme d’enseignement secondaire en français financé par l’État en Ontario. En 1968, les projets de loi 140 et 141 reconnaissent formellement le français comme une langue d’enseignement dans les établissements secondaires.

Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux élèves de Saint-Louis se font connaître du grand public, notamment l’animateur de jeu-questionnaire Alex (Lagacé) Trebek (1940-2020), qui a fréquenté Saint-Louis-de-Gonzague jusqu’à la 10e année et suivi le programme bilingue de Sudbury High,45 ou l’auteur-compositeur-interprète Robert Paquette (1949 -).

Pauline Carrey Villeneuve se souvient des « bagarres » qui éclataient entre « les Anglais et les Français »46 dans les années 1940 et 1950 dans la cour que partageaient les écoles St. Aloysius et Saint-Louis-de-Gonzague. Alex Trebek se souvient de « deux écoles primaires côte à côte ». Il raconte : « L’une d’elles [St. Aloysius] dispensait tous les cours en anglais. Mon école, Saint-Louis-de-Gonzague, dispensait la plupart des cours en français. J’étais bilingue. Mes amis et moi parlions à la fois le français et l’anglais, en fonction des élèves avec lesquels on se trouvait. »47 Malgré cette aisance, il se souvient également de la fois où il a été étiqueté comme exclusivement francophone en dépit de son éducation bilingue : « J’ai été transféré dans une école anglophone [...]. J’ai tenu environ deux mois [...]. Ils ne voulaient pas de moi. J’étais nouveau et je venais d’une école francophone. Je suis donc revenu dans la classe de Mme Jennings à Saint-Louis. »48

Saint-Louis-de-Gonzague continue d’enseigner aux 9e et 10e années jusqu’en 1968, et le programme bilingue de Sudbury High, qui compte environ 200 élèves,49 se poursuit jusqu’en 1972, l’école secondaire MacDonald-Cartier ayant ouvert ses portes en 1969.

Saint-Louis-de-Gonzague existe dès lors en tant qu’école offrant un enseignement de la maternelle à la huitième année aux enfants francophones du centre-ville.50 La croissance des banlieues, la diminution de la population du centre-ville, ainsi que l’ouverture d’une première école élémentaire publique de langue française (Jeanne-Sauvé) en 1985,51 entraînent cependant une baisse du nombre d’inscriptions. Afin de moderniser l’établissement, un gymnase entièrement équipé est construit pour 700 000 dollars52 dans la cour intérieure, en 1994.

À la fin des années 1990, la réduction des dépenses publiques oblige le Conseil scolaire catholique du Nouvel-Ontario (CSCNO) récemment créé à fermer trois écoles dans la municipalité régionale de Sudbury, dont l’une au centre-ville.53 L’école Saint-Joseph (Moulin-à-Fleur) ayant ouvert ses portes en 1941 et étant la moins vétuste, le CSCNO choisit de fermer plutôt l’école Saint-Louis-de-Gonzague en juin 2000.54


La Fiducie du patrimoine ontarien tient à exprimer sa gratitude à Serge Dupuis, PhD, associate member, CEFAN/Université Laval pour le travail de recherche effectué dans le cadre de la rédaction de cet article.

© Fiducie du patrimoine ontarien, 2023


1 Donald Dennie, Une histoire sociale du Grand Sudbury. Le bois, le roc et le rail, Sudbury, Éditions Prise de parole, 2017, p. 41-45; Daniel Marchildon, Sudbury. Toute une histoire!, Sudbury, Centre Fora, 1991, p. 18.

2 Conseil des Écoles séparées catholiques romaines du District de Sudbury, Les Écoles séparées catholiques de Sudbury. Cent ans d’éducation catholique 1884-1984, Sudbury, 1984, pp. 1-2.

3 Jean-Philippe Croteau, dans Michel Bock et François Charbonneau (dir.), 2015, op. cit., pp. 27-55.

4 Donald Dennie, La paroisse Sainte-Anne-des-Pins de Sudbury (1883-1940). Étude de démographie historique, Sudbury, La Société historique du Nouvel-Ontario, 1986, p. 14, pp. 101-102.

5 Robert Choquette, La foi gardienne de la langue en Ontario, 1900-1950, Montréal, Éditions Bellarmin, 1987, p. 55.

6 Fernand Ouellet, L’Ontario français dans le Canada français avant 1911. Contribution à l’histoire sociale, Sudbury, Les Éditions Prise de parole, 2005, p. 496-497; Robert Choquette, 1987, op. cit., p. 352.

7 https://www.sudburymuseums.ca/index.cfm?app=w_vmuseum&lang=fr&currID=2435&parID=2351

8 Michel Bock, 2014, op. cit., pp. 15-33.

9 James Whitney, dans “Instructions No. 18. Notice to the Teachers and Boards of Trustees of the English-French Schools”, 8 octobre 1912, p. 1, dans CRCCF, C2/82/7.

10 RCSSS, Minute Book: 22 août 1913, p. 85; 19 octobre 1914, p. 138; décembre 1919, f. 2; 21 juin 1920, p. 28; été 1925, p. 129; 10 mars 1930, p. 314.

11 Board of Trustees of the Roman Catholic Separate Schools for the Town of Sudbury (RCSSS), Minute Book, 12 août 1912, p. 57, dans Archives de l’Université Laurentienne, Fonds P112, dossier I/A, 3.

12 RCSSS, Minute Book, 17 septembre 1916, op. cit., p. 26.

13 RCSSS, Minute Book, 5 juin 1918, op. cit., p. 81; RCSSS, Minute Book, 16 juin 1922, op. cit., p. 118.

14 RCSSS, Minute Book, 26 décembre 1912, op. cit., p. 66.

15 RCSSS, Minute Book, 31 décembre 1913, op. cit., pp. 94-95.

16 RCSSS, Minute Book. December 1st, 1915 to July, 16th, 1919, 29 décembre 1915, pp. 5-7.

17 RCSSS, Minute Book, 4 juillet 1913, op. cit., p. 77.

18 “Central Separate…”, 23 janvier 1915, op. cit., p. 5.

19 RCSSS, Minute Book, 19 janvier 1914, op. cit., p. 99.

20 RCSSS, Minute Book, 10 mars 1914, op. cit., p. 109.

21 RCSSS, Minute Book, 7 avril 1915, op. cit., p. 166.

22 Izabel Amaral, « L’école St-Louis-de-Gonzague dans le contexte du quartier Haute-Ville 1915 », texte inédit, 2022, p. 1.

23 « Central Separate… », 23 janvier 1915, op. cit., p. 5.

24 Sudbury Star, janvier 1915

25 RCSSS, Minute Book, 8 août 1921, op. cit., p. 86.

26 “Schools will open Tuesday”, The Sudbury Star, 1er septembre 1923, p. 12.

27 Donald Dennie, « L’école St-Louis de Gonzague (1915-2000), 2021, p. 3.

28 RCSSS, Minute Book, 11 septembre 1913, op. cit., p. 87.

29 RCSSS, Minute Book, 8 août 1922, op. cit., p. 122.

30 J. P. Finn, 14 juin 1915, dans André Lalonde, 1965, op. cit., pp. 38-39.

31 RCSSS, Minute Book, 3 avril 1918, op. cit., p. 75.

32 J.-Raoul Hurtubise, 1954, op. cit., p. 31-32.

33 RCSSS, Minute Book, 3 novembre 1915, op. cit., p. 194.

34 RCSSS, Minute Book, 3 avril 1918, op. cit., pp. 76-78.

35 RCSSS, Minute Book, 10 janvier 1927, op. cit., pp. 225-226.

36 Napoléon-Antoine Belcourt, dans Omer Héroux, « La race canadienne-française rend un digne hommage à l’un de ses dévoués chefs l’hon. sén. Belcourt », Le Droit, 26 mai 1924, p. 8.

37 Stéphane Lang, La communauté franco-ontarienne et l’enseignement secondaire, 1910-1968, Ottawa, Université d’Ottawa, thèse de doctorat (histoire), 2003, p. 30.

38 RCSSS, Minute Book, 14 janvier 1929, op. cit., p. 283.

39 Ernest Désormeaux, « L’école catholique en Ontario », Relations (octobre 1942), pp. 268-271.

40 RCSSS, Minute Book, 11 mai 1931, op. cit., p. 349.

41 RCSSS, Minute Book, 13 janvier 1930, op. cit., p. 310.

42 RCSSS, Minute Book, 13 avril 1931, op. cit., p. 345.

43 RCSSS, Minute Book, 11 août 1930, op. cit., p. 324.

44 Rainbow District School Board, 2008, op. cit., pp. 36-37.

45 Sudbury High School, The Wolf Howl, Sudbury, 1958, pp. 139-150.

46 Pauline Carrey Villeneuve, 29 novembre 2020, op. cit., 1h01.

47 Alex Trebek, 2020, op. cit., emplacement 124.

48 Alex Trebek, 2020, op. cit., emplacement 136.

49 Sudbury High School, The Wolf Howl, 1958, pp. 137-150; Sudbury Secondary School, 2008, p. 18, pp. 36-38.

50 Entrevue avec Normand Glaude par Serge Dupuis sur la plateforme Zoom, 30 décembre 2021, 34m.

51 Pascale Castonguay, « Pionnière à tous les niveaux », Le Voyageur, 24 septembre 2010, p. 2; « Un quart de siècle célébré en grand », Le Voyageur, 27 avril 2011, p. 12; Claire Pilon, « L’année scolaire se termine en grand », Le Voyageur, 6 août 2014, p. 24; Claire Pilon, « Une visite qui fait grandir », Le Voyageur, 18 janvier 2017, p. 9.

52 Jan Soule, “Board to oversee gym construction”, The Sudbury Star, 27 septembre 1994, p. A 4.

53 Denis St. Pierre, “French school board ponders closing four schools”, The Sudbury Star, 26 décembre 1999, p. A 1.

54 Terry Pender, “Schools’ fates to be known Tuesday”, The Sudbury Star, 31 January 2000, p. A3.